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LES PRINCIPES FONDATEURS

Déclaration Commune des Mouvements de Défense de l'Eau Pour un Mouvement Mondial de l'EAU

Du 14 au 19 mars, nous, Hommes, qui avons une vision holistique de la vie ; Activistes de mouvements sociaux ; Organisations non gouvernementales et Réseaux, qui luttons dans le monde entier pour la défense de l'eau, pour son territoire et pour le peuple, nous avons partagé nos idées, nos luttes, nos soucis et nos propositions.

En même temps nous avons compris comment nos luttes ont permis un changement dans le monde entier, ralentissant ainsi le processus de privatisation de l'eau. Maintenant que nous ne sommes plus sur la défensive, nous pouvons faire des propositions concrètes qui concernent la vie de chacun aux quatre coins du monde.



L'humanité et l'engagement de tous ceux qui ont organisé ce Forum sont un grand succès dans la construction de notre mouvement.

Déclaration Commune des Mouvements de Défense de l'Eau <font color='red' size=4>Pour un Mouvement Mondial de l'EAU</font>
Dans l'esprit du forum de Caracas qui a regroupé beaucoup d'organisations mondiales pour la défense de l'eau, nous partageons maintenant, dans notre histoire et dans nos coeurs, les luttes de Parota, de Laguna, de Xoxocotla, de Acuitapilco et de bien d'autres au Mexique et ailleurs dans le monde entier. L'humanité et l'engagement de tous ceux qui ont organisé ce Forum sont un grand succès dans la construction de notre mouvement.

Pour toutes ces raisons, dans la continuité des réunions des années précédentes lors des Forums Sociaux Mondiaux, des mouvements sociaux luttent dans le monde entier pour une vision holistique et écologique du droit de l'eau et contre sa marchandisation dans toutes ses sphères (domestique, agricole et industrielle) et ensemble, nous allons agir et structurer notre action commune pour voir les luttes de chaque localité se situer dans une stratégie mondiale.


Considérant que :

  • l'Eau, sous toutes ses formes est un Bien Commun et son accès, un droit humain fondamental et inaliénable. L'Eau est le patrimoine des communautés, des Hommes et de l'Humanité, élément de base de toute vie sur notre planète.
    L'Eau n'est pas un produit. Pour toutes ces raisons, nous rejetons toutes les formes de privatisation, y compris celles d'associations entre le public et le privé qui se sont révélées être un échec complet dans le monde entier.

La gestion et le contrôle de l'eau doivent être publics, sociaux, coopératifs, participatifs, équitables et sans bénéfice. Ce sont les obligations de toutes institutions publiques locales, nationales et internationales afin de garantir les conditions de fourniture et de gestion des services d'eau.

Pour garantir la solidarité entre les générations, présentes et futures, nous rejetons le neoliberalisme et le consumérisme comme modèle de développement qui promeut la surexploitation de notre Mère Nature.

La gestion durable d'écosystèmes et la conservation du cycle de l'eau doit passer par une administration des territoires appropriée et par la conservation d'environnements naturels. Les lignes de partage des eaux relèvent fondamentalement de la gestion publique, facteur d'identité d'une communauté et unité, où la participation populaire est effectuée. La défense de l'eau implique la récupération de la bonne santé des écosystèmes du bassin de captage jusqu'au traitement des eaux résiduelles

Au regard de ce que nous avons mentionné ci-dessus, nous affirmons haut et fort, notre opposition à tous ces Forums mondiaux sur l'eau comme ces réunions de grandes sociétés transnationales, ces institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque de Développement interaméricaine, Banque européenne d'investissements, etc) et ces puissants gouvernements dans le monde, parce qu'ils sont exclusifs et antidémocratiques. Pour ces raisons nous rejetons la légitimité de ces organisations qui ignorent les demandes et les besoins réels des Hommes et qui, au contraire, continuent à chercher de nouvelles formes de commercialisation de l'eau, méconnaissant l'Homme, les coûts sociaux et écologiques de ce modèle néolibéral.

NOUS APPELONS

  • toutes les organisations, des mouvements sociaux, des gouvernements et les Parlements à inclure ces principes dans les législations locales, nationales et internationales et dans les règlements.

  • tous les citoyens de la planète à développer des actions collectives pour s'unir, s'organiser et faire des projets de changement dans le cadre d'un Mouvement Mondial de l'Eau.

NOUS EXIGEONS

  • l'exclusion de l'Eau de l'OMC et de tous les accords de libre-échange internationaux, multilatéraux et bilatéraux.
  • L'abolition du Centre International (ICSID), en considération des expériences de Cochabamba et d'autres villes qui veulent rétablir leur souveraineté pour un contrôle public de leurs ressources communes.
  • La restauration et la promotion de la gestion de l'eau holistique, coopérative, publique, sociale et participative.

  • Nous exigeons que chaque être humain ait accès et droit à de l'eau de bonne qualité et en quantité suffisante afin de garantir l'hygiène et une bonne nutrition et que, en place où il y a le service de fourniture d'eau potable, la quantité minimale nécessaire devrait être allouée gratuitement indépendamment de toutes différences, de culture, de couche sociale, de religion, de géographie, de moyens ou de genre. Nous rejetons tout autre standart. Aucune société, institution gouvernementale ou internationale ne peut arrêter en cas de non-paiement, la fourniture d'eau à des fins domestiques.

Les industries et les sociétés responsables de contamination des ressources d'eau doivent réparer tous dégâts qu'ils auraient occasionnés, qu'ils soient environnementaux, humains, ou économiques.

NOUS REJETONS

  • Pour illégitime toutes exigences de profits et d'indemnités par des sociétés transnationales.
  • Tout financement d'Institutions Financières Internationales qui serait conditionné à la libéralisation et à la privatisation des services d'eau et d'assainissement.
  • Toute législation nationale ou régionale qui inviterait au processus de privatisation et de commercialisation de l'eau.
  • Tout modèle prédateur et non durable de gestion de l'eau fondée sur des mégaprojets, des barrages et la construction d'un port, une extraction minière, une exploitation de l'eau à embouteiller.

NOUS PROPOSONS

  • De promouvoir le développement de services publics de gestion de l'eau très compétents qui fonctionneraient démocratiquement et qui par la voie d'échange des compétences et des d'expériences, partageraient des connaissances techniques, des modalités de construction, ou même les modes et propositions de financement pour un modèle public, social, coopératif et participatif.

  • De promouvoir l'éducation et l'organisation communautaire d'une utilisation responsable et durable de l'eau.

  • De partager et faire connaître les expériences du développement des fonds de solidarité pour le financement d'une gestion publique, sociale, coopérative et participative de l'eau.

  • La création d'observatoires internationaux et régionaux comme des points de rencontre pour des organisations sociales, des mouvements et des réseaux coopératifs afin d' exercer un contrôle social des activités des sociétés transnationales et des institutions financières internationales, ce qui impliquera aussi les Parlements, les administrations locales et les institutions démocratiques.

  • D'exiger que les gouvernements et les sociétés réparent les dégâts qu'ils ont causés aux populations humaines par contamination et par le manque d'accès aux services de l'eau.

  • De renforcer des tribunaux internationaux existants et de promouvoir la formation d'autres tribunaux de ce type dans diverses régions du monde.


NOUS NOUS ENGAGEONS

  • A promouvoir un plan d'action mondiale pour continuer le processus d'élaboration et de mobilisation de réseaux de solidarité dans la défense de l'eau.

  • A promouvoir, à apartir des luttes locales, une solidarité au niveau mondial qui se renforcera et unifiera un mouvement mondial de l'eau.

  • A valoriser la contribution des femmes, des peuples indigènes et autochtones et jeunes, et de tous ceux qui considèrent que la défense de leurs droits doit intégrer le développement de modèles qui montrent qu'une autre forme de gestion d'eau est possible.

  • A continuer ce processus et à l'enrichir de toutes les contributions possibles dans les réunions que nos mouvements organiseront dans le monde entier, comme "Encuentro Enlazando Alternativas Uni ó N Europea-America Latina" en mai à Vienne, la Réunion de la Communauté des Nations sud-américaines en Bolivie en septembre et l'Assemblée des Citoyens pour l'Eau à Bruxelles en décembre.

Dans ces conditions le mouvement mondial de l'Eau propose la réalisation de trois actions collectives :
  • Une action simultanée, collective, mondiale entre septembre et octobre 2006.
  • Prendre un slogan commun pour toutes nos activités : le droit de l'eau est possible : gestion publique participative.
  • Cette déclaration sera rendue publique par des conférences de presse dans chaque localité à notre retour comme une déclaration collective du mouvement mondial de l'eau.


Signé ce 19 mars 2006, au Mexique, Tenochtitlan, par les organisations de plus de 40 pays participant au Forum International pour la Défense de l'Eau


Une liste préliminaire sera bientôt prête

. Si vous voulez signer cette déclaration envoyez s'il vous plaît un email à : comdainfo@hotmail.com
en indiquant votre pays.


traduction bénévole S.D.T.



Joint Declaration of the Movements in Defense of Water

Déclaration Commune des Mouvements de Défense de l'Eau <font color='red' size=4>Pour un Mouvement Mondial de l'EAU</font>
Mexico City, March 19, 2006

From March 14 to 19th, we, human beings with a holistic vision of life, activists from social movements, non-governmental organizations, and networks that struggle throughout the world in the defense of water and territory and for the commons, have shared ideas, struggles, worries and proposals. At the same time we have realized how our struggles have brought change around the world, slowing the process of water privatization. Now that we are not on the defensive, we are capable of promoting concrete proposals advancing in the life of every corner of our world.

With the spirit of Caracas which brought together many global organizations in the defense of water, now we have in our history and in our hearts the struggles of La Parota, La Laguna, Xoxocotla. Acuitapilco and many others of Mexico and around the world. The humanity and the commitment of those who have organized this Forum is a great success in the construction of our movement.

For all of this, in continuity with the meetings of previous years during the World Social Fora, social movements around the world struggle for a holistic and ecological vision of the right to water and against its commodification in all spheres (domestic, agricultural and industrial), and we come together in a platform of common action, seeing the struggles of each locality within the framework of a global strategy.

Considering that:

Water in all of its forms is a common good and access to water is a fundamental and inalienable human right. Water is the patrimony of communities, of the people, and of humanity, the basic element of all life on our planet. Water is not a commodity. For these reasons we reject all forms of privatization, including that of public-private partnerships that have been revealed to be a complete failure around the world.

Management and control of water must be public, social, cooperative, participatory, equitable, and not for profit. It is the obligation of all local, national and international public institutions to guarantee these conditions from the planning stages through the delivery of water services.

Solidarity between present and future generations should be guaranteed, and for this reason we reject the neoliberal, consumerist development model that promotes overexploitation of Mother Nature.

Sustainable management of ecosystems and the preservation of the water cycle is necessary by way of the proper administration of territories and the conservation of natural environments. Watersheds are fundamental units of public management, a factor in community identity and unity, where popular participation is effected. The defense of water implies recuperating the health of ecosystems from the catchment basin to the treatment of residual waters.

In regards to the aforementioned, we affirm our direct opposition to all World Water Fora as meetings of large transnational corporations, international financial institutions (the World Bank, the Interamerican Development Bank, the European Investment Bank, etc.) and of the world’s powerful governments, for being exclusive and antidemocratic. For these reasons we reject the legitimacy of these organizations which ignore the demands and the real needs of the people and which, on the contrary, continue seeking new forms of commercialization of water, disregarding the extremely high human, social and ecological costs of this neoliberal model.



WE CALL

On all organizations, social movements, governments and parliaments to include these principles in local, national and international laws and regulations.

On all citizens of the planet to develop collective actions to unite, organize, and realize proposals for change through the articulation of a global water movement.

WE DEMAND

The exclusion of the WTO and of all international, multilateral and bilateral free trade agreements from water.

The abolition of the International Center for International Centre for Settlement of Investment Disputes (ICSID), considering the experiences of Cochabamba and other localities that want to restore the sovereignty of their common resources to public control.

The restoration and promotion of the public, social cooperative, participatory and holistic management of water.

We demand that every human being have access and the right to water of good quality and in quantity sufficient for hygiene and good nutrition and that, in places where there is potable water delivery service, the minimum necessary amount should be allocated free of charge regardless of any differences, whether of culture, society, religion, geography, economy or gender. We reject any double standard. No corporation, government or international institution can stop water service in domestic uses for lack of payment.

Industries and corporations responsible for contamination of water resources must repair any damage, whether environmental, human, or economic, that they have caused.

WE REJECT

For illegitimate all demands for profits and indemnities by transnational corporations.

Any financing from International Financial Institutions that is conditional on the liberalization and privatization of water services.

National and regional legislation that invites the process of privatization and commercialization of water.

The predatory and unsustainable model of water management based on megaprojects, dams, port construction, mining exploitation and bottling water.

WE PROPOSE

To promote the development of high-quality public water management services that function democratically and by way of the equitable exchange of skills and knowledge, sharing all knowledge whether it be technical, capacity-building, or involving financing schemes and proposals for a model that is public, social, cooperative and participatory.

To promote education and community organization about the responsible and sustainable use of water.

To share and make known experiences of the development of solidarity funds for the financing of public, social, cooperative and participatory water management.

The creation of international and regional observatories as meeting points for social organizations, movements and cooperative networks in order to exercise social control over the activities of transnational corporations and international financial institutions, and which will also involve parliaments, local governments and democratic institutions.

To advance the demand that governments and businesses repair the damage they have caused to human populations through contamination and lack of access to water services.

To strengthen existing international tribunals and to promote the formation of additional such tribunals in diverse regions of the world.

WE COMMIT

To promote a global action plan to continue the process of the construction and mobilization of solidarity networks in the defense of water.

To promote, from the base of local struggles, a solidarity platform on a global level that will strengthen and unify a global water movement.

To value the contribution of women, indigenous and aboriginal peoples, youth and all people incorporating the defense of their rights in the development of models that show that another form of water management is possible.

To continue this process and to enrich it with all possible contributions in the succeeding gatherings that our movements will organize around the world, from the Encuentro Enlazando Alternativas Unión Europea-America Latina in May in Vienna, the Gathering of the Community of South American Nations in Bolivia in September and the Assembly of Citizens for Water in Brussels in December.

Under these conditions the world water movement commits to realizing three collective actions:

A simultaneous, collective, global action between September and October of 2006.

To take up a common slogan for all of our activities: The right to water is possible: public participatory management.

This declaration will be made public through press conferences in each locality upon returning to our homes as a collective statement of the global water movement.

Signed on this 19th day of March, 2006, in Mexico, Tenochtitlan, by the organizations from more than 40 countries participating in the International Forum in the Defense of Water

A preliminary list will be ready shortly. If you wish to sign this declaration please send an email to comdainfo@hotmail.com indicating your country.


Samedi 1 Avril 2006
Vendredi 21 Avril 2006
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