1. nous constatons :

- L’eau est une condition fondamentale de toute vie. Sans eau, il n’y a pas de vie. Avoir accès à l’eau ou ne pas l’avoir décide de la vie ou de la mort.
L’eau est un don de Dieu, qu’il met à la disposition de tous afin qu’il en fassent un usage responsable pour une vie en abondance. De ce fait, l’eau est un bien commun.
- L’eau est un droit de la personne. Le “droit à une alimentation suffisante” est consigné dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (art. 25) et dans le “Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels” de l’ONU de 1966 (art. 11). Dans la mise en œuvre, les problèmes et besoins spécifiques des femmes doivent être pris particulièrement en considération : dans de nombreux pays, les femmes (et les enfants, en particulier les filles) portent la responsabilité de l’approvisionnement en eau – avec les conséquences qui en résultent pour la santé des femmes, contraintes de porter de lourdes charges, et pour les petites filles, qui sont de ce fait empêchées d’aller à l’école.
- L’eau est une force de la foi. L’eau n’est pas seulement un bien économique : elle a aussi une valeur sociale, culturelle, médicale, religieuse et mystique. Dans la Genèse déjà, il est dit que “l’Esprit de Dieu planait à la surface des eaux…” (Gn 1,2). Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu a approvisionné en eau son peuple pèlerin qui cheminait dans le désert. Pour nous, chrétiennes et chrétiens, la force symbolique de l’eau se trouve dans le baptême : “Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé” (Mc 16,16). Pour beaucoup de peuples et de cultures, l’eau a une signification sacrée et possède une valeur communautaire, rituelle et traditionnelle.
- Pour beaucoup d’êtres humains, l’eau est rare. La consommation d’eau élevée par personne, la croissance démographique, le gaspillage, le style de vie, la destruction des forêts, des sols et des réserves d’eau sont autant de facteurs qui nécessitent qu’on porte une attention particulière à l’eau et qu’on fixe des priorités à son usage.
L’eau est un don de Dieu, qu’il met à la disposition de tous afin qu’il en fassent un usage responsable pour une vie en abondance. De ce fait, l’eau est un bien commun.
- L’eau est un droit de la personne. Le “droit à une alimentation suffisante” est consigné dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (art. 25) et dans le “Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels” de l’ONU de 1966 (art. 11). Dans la mise en œuvre, les problèmes et besoins spécifiques des femmes doivent être pris particulièrement en considération : dans de nombreux pays, les femmes (et les enfants, en particulier les filles) portent la responsabilité de l’approvisionnement en eau – avec les conséquences qui en résultent pour la santé des femmes, contraintes de porter de lourdes charges, et pour les petites filles, qui sont de ce fait empêchées d’aller à l’école.
- L’eau est une force de la foi. L’eau n’est pas seulement un bien économique : elle a aussi une valeur sociale, culturelle, médicale, religieuse et mystique. Dans la Genèse déjà, il est dit que “l’Esprit de Dieu planait à la surface des eaux…” (Gn 1,2). Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu a approvisionné en eau son peuple pèlerin qui cheminait dans le désert. Pour nous, chrétiennes et chrétiens, la force symbolique de l’eau se trouve dans le baptême : “Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé” (Mc 16,16). Pour beaucoup de peuples et de cultures, l’eau a une signification sacrée et possède une valeur communautaire, rituelle et traditionnelle.
- Pour beaucoup d’êtres humains, l’eau est rare. La consommation d’eau élevée par personne, la croissance démographique, le gaspillage, le style de vie, la destruction des forêts, des sols et des réserves d’eau sont autant de facteurs qui nécessitent qu’on porte une attention particulière à l’eau et qu’on fixe des priorités à son usage.
2. nous demandons :

- Au niveau local et mondial, le droit à l’eau doit être reconnu comme un droit de la personne de la même manière que le droit à une alimentation suffisante. Ce droit doit être respecté par tous les secteurs de la société, les Etats portant à cet égard une responsabilité particulière. L’“observation générale” n° 15 du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU et les “Directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale” (en particulier la directive 8c) adoptées par la communauté des Etats dans le cadre de la FAO en novembre 2004 doivent être mises en œuvre sans délai.
- L’eau doit être traitée comme un bien public. L’Etat doit prendre l’engagement de garantir à toute la population l’accès à l’eau potable. Cette garantie inclut la fixation d’un prix abordable pour l’eau, la mise à disposition des moyens techniques et financiers nécessaires ainsi que l’association des communes et des communautés locales aux décisions qui les concernent en matière d’utilisation des ressources en eau existantes. En tant que bien public, l’eau implique aussi l’engagement des Etats de réglementer l’utilisation des ressources en eau par des moyens pacifiques et de telle sorte que le droit à l’eau soit aussi respecté pour tous les habitants des Etats voisins.
- Le droit à l’eau doit être réglementé de manière contraignante par le biais d’une convention internationale sur l’eau qui serait adoptée par l’ONU.
- Des priorités légales doivent être fixées en matière de consommation d’eau. Au premier rang figurent l’apaisement de la soif des êtres humains et des animaux et l’approvisionnement en eau destiné à la production alimentaire. Cela présuppose une politique écologique préventive, dans l’esprit de la solidarité entre communes, pays et peuples.
- L’eau doit être traitée comme un bien public. L’Etat doit prendre l’engagement de garantir à toute la population l’accès à l’eau potable. Cette garantie inclut la fixation d’un prix abordable pour l’eau, la mise à disposition des moyens techniques et financiers nécessaires ainsi que l’association des communes et des communautés locales aux décisions qui les concernent en matière d’utilisation des ressources en eau existantes. En tant que bien public, l’eau implique aussi l’engagement des Etats de réglementer l’utilisation des ressources en eau par des moyens pacifiques et de telle sorte que le droit à l’eau soit aussi respecté pour tous les habitants des Etats voisins.
- Le droit à l’eau doit être réglementé de manière contraignante par le biais d’une convention internationale sur l’eau qui serait adoptée par l’ONU.
- Des priorités légales doivent être fixées en matière de consommation d’eau. Au premier rang figurent l’apaisement de la soif des êtres humains et des animaux et l’approvisionnement en eau destiné à la production alimentaire. Cela présuppose une politique écologique préventive, dans l’esprit de la solidarité entre communes, pays et peuples.
3. nous nous engageons :

- à convaincre nos Eglises, paroisses, œuvres d’entraide, groupements œcuméniques et organisations partenaires de soutenir cette déclaration, et à prier pour cela ;
- d’entente avec les mouvements sociaux et ONG de Suisse et du Brésil intéressés, à motiver l’opinion publique, les forces politiques et la population de nos pays à s’investir en faveur des préoccupations formulées dans cette déclaration ;
- à inciter les gouvernements de nos pays à garantir, par des lois appropriées, le droit humain à l’eau et la déclaration de l’eau comme bien public, et à travailler en faveur de l’élaboration d’une convention internationale sur l’eau qui serait adoptée par l’ONU.
- d’entente avec les mouvements sociaux et ONG de Suisse et du Brésil intéressés, à motiver l’opinion publique, les forces politiques et la population de nos pays à s’investir en faveur des préoccupations formulées dans cette déclaration ;
- à inciter les gouvernements de nos pays à garantir, par des lois appropriées, le droit humain à l’eau et la déclaration de l’eau comme bien public, et à travailler en faveur de l’élaboration d’une convention internationale sur l’eau qui serait adoptée par l’ONU.
Berne, le 22 avril 2005.

Conseil national des Eglises chrétiennes du Brésil (CONIC)
représenté par l’évêque Adriel de Souza Maia, président
Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB)
représentée par Dom Odilo Pedro Scherer, secrétaire général
Fédération des Eglises protestantes de la Suisse (FEPS)
représentée par Mme Irène Reday, vice-présidente
Conférence des évêques suisses (CES)
représentée par l’évêque auxiliaire Peter Henrici
représenté par l’évêque Adriel de Souza Maia, président
Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB)
représentée par Dom Odilo Pedro Scherer, secrétaire général
Fédération des Eglises protestantes de la Suisse (FEPS)
représentée par Mme Irène Reday, vice-présidente
Conférence des évêques suisses (CES)
représentée par l’évêque auxiliaire Peter Henrici