L'eau et le non

Laurent Fabius et Danielle Mitterrand opposants à la Constitution et défenseurs de l'eau dans le monde se sont retrouvés vendredi à l'Assemblée Nationale.
Ils ont donné une conférence de presse autour de Danielle Mitterrand, présidente de la fondation France Libertés, sur le thème "L'eau pour la vie,pas pour les profits". Des messages de soutien avaient été envoyés par le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, le PCF et la Ligue communiste révolutionnaire, tous tenants du non.
Cette conférence avait été organisée par plusieurs associations de défense des droits de l'Homme et de l'environnement pour manifester leurs désaccords à l'occasion d'une assemblée générale des actionnaires de Suez, multinationale de l'eau visée par les intervenants ainsi que Veolia.
Danielle Mitterrand, qui s'est prononcée pour le non au référendum du 29 mai, avait invité
notamment les socialistes Laurent Fabius, Henri Emmanuelli et Christian Paul, tous avocats du non à la Constitution européenne.
Après avoir rappelé que sa fondation "relaie, depuis des années, les témoignages venus du monde entier sur la difficulté à vivre les assauts de la privatisation" de l'eau, la veuve de l'ancien président François Mitterrand a affirmé qu'il y avait "urgence à agir". Elle a plaidé pour que "l'eau soit gérée par les pouvoirs publics".
Henri Emmanuelli, député et président du conseil général des Landes, a relevé "les dégâts
lorsqu'on veut privatiser sous prétexte d'aider : on voit alors où sont les profits". "La lutte est difficile, car la corruption est subtile", a-t-il ajouté en jugeant qu'il y a "beaucoup de progrès à faire", tant au niveau européen que mondial.
Député PS de la Nièvre, Christian Paul s'est dit "solidaire de ce combat politique". Reprenant l'une des phrases les plus contestées du texte de la Constitution, il a déclaré : "la concurrence libre et non faussée produit surtout des surfacturations de l'eau pour les collectivités et les consommateurs".
Laurent Fabius, numéro 2 du PS, dont la participation avait été annoncée par ses collaborateurs, n'aura finalement fait qu'une très brève apparition. Venu "par amitié" pour Danielle Mitterrand, il n'a pas pris la parole, en expliquant qu'il devait "aller enregistrer" une
émission de télévision.
"Marchandisation de l'eau": Suez contre-attaque
Suez a accusé vendredi "les altermondialistes" de "se tromper de combat", à quelques heures de manifestations annoncées contre la multinationale française de l'eau par des
organisations non gouvernementales.
Sous le slogan "L'eau pour la vie, pas pour les profits", France Libertés, la fondation de Danielle Mitterrand, et deux autres ONG, Public citizen et ACME (Association pour le
contrat mondial de l'eau), ont appelé à des manifestations vendredi, à Paris et dans les autres pays où Suez est implanté, à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.
"La question n'est pas de savoir si les services d'eau et d'assainissement doivent être publics ou privés mais comment l'accès à l'eau et à l'assainissement peut être étendu et
assuré à toutes les populations. Une gestion purement publique de l'eau ne garantit pas forcément cet accès", a déclaré devant la presse Alexandre Brailowsky, directeur du
Développement durable d'Aguas Argentinas, une des filiales de Suez en Amérique latine.
" L'eau est un droit fondamental"
"L'eau est un droit fondamental et c'est en unifiant les efforts du secteur public, du privé et de la société civile qu'il peut être garanti au mieux. Quel que soit le modèle de gestion choisi, le prix de la potabilisation et du transport de l'eau devra toujours être payé", a-t-il relevé.
"L'eau gratuite est le plus sûr moyen d'exclure les pauvres de la ressource, a-t-il poursuivi, car si le gestionnaire, qu'il soit public ou privé, ne récupère pas ses coûts d'entretien et
d'expansion du réseau, il n'assurera pas le service correctement".
"L'eau gratuite, aucun pauvre n'en veut, elle est synonyme de non-accès au réseau et d'eau contaminée, génératrice de maladies et de mortalité infantile", explique de son côté
Gladys Aristizabal, consultante de Medellin (Colombie), citant ses enquêtes dans cinq villes ayant délégué le service de l'eau à des filiales de Suez, Buenos Aires, Cordoba (Argentine), La Paz, El Alto (Bolivie) et Manaus (Brésil).
Ils ont donné une conférence de presse autour de Danielle Mitterrand, présidente de la fondation France Libertés, sur le thème "L'eau pour la vie,pas pour les profits". Des messages de soutien avaient été envoyés par le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon, le PCF et la Ligue communiste révolutionnaire, tous tenants du non.
Cette conférence avait été organisée par plusieurs associations de défense des droits de l'Homme et de l'environnement pour manifester leurs désaccords à l'occasion d'une assemblée générale des actionnaires de Suez, multinationale de l'eau visée par les intervenants ainsi que Veolia.
Danielle Mitterrand, qui s'est prononcée pour le non au référendum du 29 mai, avait invité
notamment les socialistes Laurent Fabius, Henri Emmanuelli et Christian Paul, tous avocats du non à la Constitution européenne.
Après avoir rappelé que sa fondation "relaie, depuis des années, les témoignages venus du monde entier sur la difficulté à vivre les assauts de la privatisation" de l'eau, la veuve de l'ancien président François Mitterrand a affirmé qu'il y avait "urgence à agir". Elle a plaidé pour que "l'eau soit gérée par les pouvoirs publics".
Henri Emmanuelli, député et président du conseil général des Landes, a relevé "les dégâts
lorsqu'on veut privatiser sous prétexte d'aider : on voit alors où sont les profits". "La lutte est difficile, car la corruption est subtile", a-t-il ajouté en jugeant qu'il y a "beaucoup de progrès à faire", tant au niveau européen que mondial.
Député PS de la Nièvre, Christian Paul s'est dit "solidaire de ce combat politique". Reprenant l'une des phrases les plus contestées du texte de la Constitution, il a déclaré : "la concurrence libre et non faussée produit surtout des surfacturations de l'eau pour les collectivités et les consommateurs".
Laurent Fabius, numéro 2 du PS, dont la participation avait été annoncée par ses collaborateurs, n'aura finalement fait qu'une très brève apparition. Venu "par amitié" pour Danielle Mitterrand, il n'a pas pris la parole, en expliquant qu'il devait "aller enregistrer" une
émission de télévision.
"Marchandisation de l'eau": Suez contre-attaque
Suez a accusé vendredi "les altermondialistes" de "se tromper de combat", à quelques heures de manifestations annoncées contre la multinationale française de l'eau par des
organisations non gouvernementales.
Sous le slogan "L'eau pour la vie, pas pour les profits", France Libertés, la fondation de Danielle Mitterrand, et deux autres ONG, Public citizen et ACME (Association pour le
contrat mondial de l'eau), ont appelé à des manifestations vendredi, à Paris et dans les autres pays où Suez est implanté, à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.
"La question n'est pas de savoir si les services d'eau et d'assainissement doivent être publics ou privés mais comment l'accès à l'eau et à l'assainissement peut être étendu et
assuré à toutes les populations. Une gestion purement publique de l'eau ne garantit pas forcément cet accès", a déclaré devant la presse Alexandre Brailowsky, directeur du
Développement durable d'Aguas Argentinas, une des filiales de Suez en Amérique latine.
" L'eau est un droit fondamental"
"L'eau est un droit fondamental et c'est en unifiant les efforts du secteur public, du privé et de la société civile qu'il peut être garanti au mieux. Quel que soit le modèle de gestion choisi, le prix de la potabilisation et du transport de l'eau devra toujours être payé", a-t-il relevé.
"L'eau gratuite est le plus sûr moyen d'exclure les pauvres de la ressource, a-t-il poursuivi, car si le gestionnaire, qu'il soit public ou privé, ne récupère pas ses coûts d'entretien et
d'expansion du réseau, il n'assurera pas le service correctement".
"L'eau gratuite, aucun pauvre n'en veut, elle est synonyme de non-accès au réseau et d'eau contaminée, génératrice de maladies et de mortalité infantile", explique de son côté
Gladys Aristizabal, consultante de Medellin (Colombie), citant ses enquêtes dans cinq villes ayant délégué le service de l'eau à des filiales de Suez, Buenos Aires, Cordoba (Argentine), La Paz, El Alto (Bolivie) et Manaus (Brésil).
RADIO MUNDO REAL Viernes 13 de mayo – 19 hs, en Córdoba

Noticias: “La democracia y la participación en la nueva empresa”
Viernes, 13 de Mayo de 2005
Julián Pérez, integrante de la FEJUVE Activistas argentinos, uruguayos, bolivianos, ecuatorianos, filipinos, británicos y franceses, entre otros, participarán este viernes de una movilización mundial contra la compañía trasnacional del agua Suez, al tiempo que los accionistas de la empresa mantendrán su encuentro anual en la capital francesa París. El grupo francés Suez es acusado internacionalmente de buscar sólo el beneficio económico, de cortar el agua a la gente que no puede pagar sus tarifas siempre en aumento y de negarse a expandir el servicio a barrios pobres.
Una de las movilizaciones más importantes de este viernes tendrá lugar en la ciudad boliviana de El Alto, municipio cercano a la capital del país La Paz. Radio Mundo Real entrevistó pocos días atrás a Julián Pérez, miembro del equipo técnico de la Federación de Juntas Vecinales (FEJUVE) de El Alto, para saber el proceso de alejamiento de Aguas del Illimani (su principal accionista es Suez) de esa región de Bolivia.
El gobierno boliviano presidido por Carlos Mesa, luego de continuas movilizaciones sociales principalmente en El Alto, elaboró en el pasado mes de enero un documento para terminar el contrato con Aguas del Illimani. El gobierno de Mesa sostuvo en ese entonces que la compañía no satisfacía a toda la población de La Paz y El Alto con los servicios de agua potable y saneamiento.
En la entrevista con Julián Pérez, Radio Mundo Real preguntó al activista de la FEJUVE cuál es la situación actual que se vive con Aguas del Illimani.
Pérez respondió sobre este tema diciendo que “las negociaciones con el gobierno y Aguas del Illimani están estancadas en este momento. Han salido dos decretos indicando la formación de dos comisiones, una es la comisión interinstitucional, compuesta por el Ministerio de Obras Públicas, la FEJUVE y la Superintendencia de Servicios Básicos, que se va a encargar de diseñar el nuevo modelo de empresa que tendría que entrar después de que se vaya Suez”.
Sobre este asunto, Radio Mundo Real preguntó a Pérez si la FEJUVE había pensado en líneas generales cómo sería el nuevo modelo de empresa que regiría los servicios de agua en La Paz y El Alto.
Nuestro entrevistado dijo al respecto que “los movimientos sociales y la FEJUVE están buscando que se implemente un modelo de empresa público-social. ¿Qué quiere decir esto de público-social? La nueva empresa debería tener dentro de su nueva estructura arquitectónica-orgánica dos cosas fundamentales: democracia y transparencia. Democracia donde haya una mayor participación de la gente, dentro de la nueva estructura, a través de una Asamblea a la que puedan ir representantes tanto de la ciudad de El Alto como de la ciudad de La Paz y sea en esta instancia en la que se dirima cuál va a ser el futuro o el norte que se le daría a esta empresa. ¿Cuál es el cambio con la anterior empresa? El cambio está en que, con Aguas del Illimani era una persona la que tomaba decisiones, en este caso tenemos una Asamblea compuesta con alrededor de 50 o 60 miembros representantes de sus organizaciones que definirían cuál es el rumbo y el futuro que se tomará con esta nueva empresa. Entonces, ¿qué es lo que estamos haciendo? Estamos democratizando más la participación de la gente común, de la gente de barrio, que va a llevar a esta Asamblea sus demandas y allí se va a priorizar las obras que se tendrían que hacer en este año, por decir un ejemplo, y se tendría que actuar con equidad. ¿Equidad en qué? Los que tienen sacrificarán en función de los que no tienen. Eso es algo importante que debemos incluir dentro de la nueva estructura de la empresa, tanto la democratización y la participación en la nueva empresa”.
En este sentido, luego de la entrevista que Radio Mundo Real realizó a Julián Pérez, la FEJUVE elaboró y publicó un documento (presentado también este viernes por Radio Mundo Real) que estipula cómo sería la empresa que la Federación propone para que rija los servicios de agua potable en El Alto y La Paz.
Entre otras cosas, la FEJUVE establece en ese documento que lo que busca con el nuevo modelo de empresa de agua es facilitar el acceso al servicio de agua potable y alcantarillado a toda la población, que la compañía cumpla una función social en lugar de beneficiar a unos pocos, que facilite una democracia participativa, que exista control social y transparencia.
Viernes, 13 de Mayo de 2005
Julián Pérez, integrante de la FEJUVE Activistas argentinos, uruguayos, bolivianos, ecuatorianos, filipinos, británicos y franceses, entre otros, participarán este viernes de una movilización mundial contra la compañía trasnacional del agua Suez, al tiempo que los accionistas de la empresa mantendrán su encuentro anual en la capital francesa París. El grupo francés Suez es acusado internacionalmente de buscar sólo el beneficio económico, de cortar el agua a la gente que no puede pagar sus tarifas siempre en aumento y de negarse a expandir el servicio a barrios pobres.
Una de las movilizaciones más importantes de este viernes tendrá lugar en la ciudad boliviana de El Alto, municipio cercano a la capital del país La Paz. Radio Mundo Real entrevistó pocos días atrás a Julián Pérez, miembro del equipo técnico de la Federación de Juntas Vecinales (FEJUVE) de El Alto, para saber el proceso de alejamiento de Aguas del Illimani (su principal accionista es Suez) de esa región de Bolivia.
El gobierno boliviano presidido por Carlos Mesa, luego de continuas movilizaciones sociales principalmente en El Alto, elaboró en el pasado mes de enero un documento para terminar el contrato con Aguas del Illimani. El gobierno de Mesa sostuvo en ese entonces que la compañía no satisfacía a toda la población de La Paz y El Alto con los servicios de agua potable y saneamiento.
En la entrevista con Julián Pérez, Radio Mundo Real preguntó al activista de la FEJUVE cuál es la situación actual que se vive con Aguas del Illimani.
Pérez respondió sobre este tema diciendo que “las negociaciones con el gobierno y Aguas del Illimani están estancadas en este momento. Han salido dos decretos indicando la formación de dos comisiones, una es la comisión interinstitucional, compuesta por el Ministerio de Obras Públicas, la FEJUVE y la Superintendencia de Servicios Básicos, que se va a encargar de diseñar el nuevo modelo de empresa que tendría que entrar después de que se vaya Suez”.
Sobre este asunto, Radio Mundo Real preguntó a Pérez si la FEJUVE había pensado en líneas generales cómo sería el nuevo modelo de empresa que regiría los servicios de agua en La Paz y El Alto.
Nuestro entrevistado dijo al respecto que “los movimientos sociales y la FEJUVE están buscando que se implemente un modelo de empresa público-social. ¿Qué quiere decir esto de público-social? La nueva empresa debería tener dentro de su nueva estructura arquitectónica-orgánica dos cosas fundamentales: democracia y transparencia. Democracia donde haya una mayor participación de la gente, dentro de la nueva estructura, a través de una Asamblea a la que puedan ir representantes tanto de la ciudad de El Alto como de la ciudad de La Paz y sea en esta instancia en la que se dirima cuál va a ser el futuro o el norte que se le daría a esta empresa. ¿Cuál es el cambio con la anterior empresa? El cambio está en que, con Aguas del Illimani era una persona la que tomaba decisiones, en este caso tenemos una Asamblea compuesta con alrededor de 50 o 60 miembros representantes de sus organizaciones que definirían cuál es el rumbo y el futuro que se tomará con esta nueva empresa. Entonces, ¿qué es lo que estamos haciendo? Estamos democratizando más la participación de la gente común, de la gente de barrio, que va a llevar a esta Asamblea sus demandas y allí se va a priorizar las obras que se tendrían que hacer en este año, por decir un ejemplo, y se tendría que actuar con equidad. ¿Equidad en qué? Los que tienen sacrificarán en función de los que no tienen. Eso es algo importante que debemos incluir dentro de la nueva estructura de la empresa, tanto la democratización y la participación en la nueva empresa”.
En este sentido, luego de la entrevista que Radio Mundo Real realizó a Julián Pérez, la FEJUVE elaboró y publicó un documento (presentado también este viernes por Radio Mundo Real) que estipula cómo sería la empresa que la Federación propone para que rija los servicios de agua potable en El Alto y La Paz.
Entre otras cosas, la FEJUVE establece en ese documento que lo que busca con el nuevo modelo de empresa de agua es facilitar el acceso al servicio de agua potable y alcantarillado a toda la población, que la compañía cumpla una función social en lugar de beneficiar a unos pocos, que facilite una democracia participativa, que exista control social y transparencia.
amismp, 13/05/2005
update: 16/05/05 17:26
Il 13 maggio, i movimenti sociali boliviani in occasione dell'assemblea annuale generale degli azionisti della Suez, lanciano una giornata di mobilitazione mondiale contro la politica di mercificazione dell'acqua e chiedono l'immediata fuoriuscita della Multinazionale dalla Bolivia senza il riconoscimento di indennizzo alcuno. Azioni congiunte in Bolivia, Ecuador, Stati Uniti, Francia, Inghilterra ed Italia ribadiscono l'impossibilità di accettare la trasformazione politica, giuridica, economica e culturale della risorsa "acqua" da "bene inalienabile" a "bene economico".
Il fenomeno della privatizzazione permette alle multinazionali, o partner privati, di appropriarsi dei bacini idrici del pianeta, di monetizzare e gestire distribuzione e costi di un bene che non può essere né comprato né venduto, che non è di nessuno perché di tutti e che deve essere tutelato con lo scopo di garantire un futuro sostenibile all‚intera umanità.
Dalla Bolivia all'India, dall'Argentina all'Italia, comitati di quartiere e di cittadini resistono a questo saccheggio per una gestione oculata e conservativa della risorsa acqua. I movimenti boliviani nel 2000, durante la "Guerra dell'Acqua", si sono riappropriati dopo mesi di lotta e di resistenza pacifica delle risorse idriche della regione cochabambina, svendute alla multinazionale statunitense Bechtel. Oggi, in Italia, le mobilitazioni contro la privatizzazione dell'acqua, legittimata da leggi nazionali e regionali, si battono per il ripristino immediato del concetto di "acqua come bene comune". Dall'Abruzzo, nel mirino delle multinazionali per la grande riserva idrica del Gran Sasso; alla Toscana, dove un movimento locale ha sventato il pericolo della privatizzazione e sta cercando di rendere di nuovo pubblico il servizio; da Viterbo, scenario delle lotte del Comitato Cittadino Acqua pubblica; alla Campania, dove in circa 138 comuni la distribuzione dell'acqua non è più un servizio pubblico; a Rieti, dove si è costituito un comitato per la difesa dell'acqua pubblica e delle Sorgenti del Peschiera: Le esperienze di mobilitazione, resistenza e lotta dicono una sola cosa: la gestione dell'acqua deve essere rimessa ai cittadini e alle comunità locali perché ne garantiscano la giusta distribuzione e conservazione, per consegnarla alle generazioni future.
A fianco dei movimenti boliviani, appoggiamo la lotta di comitati cittadini e provinciali contro la privatizzazione dell‚acqua in Italia e nel mondo, in Bolivia come nel Lazio.
Le iniziative della giornata
ALTREMAPPE ITALIA
13 maggio 2005
Giornata di Mobilitazione Internazionale contro la SUEZ
NO ALLE MULTINAZIONALI DELL´ACQUA
"L´acqua per la vita, non per i profitti"
Il 13 maggio gli azionisti della multinazionale dell´acqua Suez-Lyonnaise des Eaux si riuniscono in Assemblea Generale Amministrativa a Parigi per la ripartizione dei guadagni che la compagnia ha registrato per l´anno 2004: 1.8 miliardi di euro. Nonostante ciò, nei paesi del sud del mondo continua ad aumentare le tariffe delle bollette, a distribuire l´acqua in base alle possibilità di pagamento degli utenti, a non permettere l´estensione della rete idrica e a minacciare con misure giudiziarie e finanziarie le autorità pubbliche istituzionali.
I Movimenti Sociali Boliviani, in occasione dell´Assemblea Annuale Generale degli azionisti della Suez, lanciano una giornata di mobilitazione mondiale contro la politica di mercificazione dell´acqua e chiedono l´immediata fuoriuscita della Multinazionale dalla Bolivia senza il riconoscimento di indennizzo alcuno. Azioni congiunte in Bolivia, Ecuador, Stati Uniti, Francia, Inghilterra ed Italia ribadiscono l´impossibilità di accettare la trasformazione politica, giuridica, economica e culturale della risorsa "acqua" da "bene inalienabile" a "bene economico". Il fenomeno della privatizzazione permette alle multinazionali, o partner privati, di appropriarsi dei bacini idrici del pianeta, di monetizzare e gestire distribuzione e costi di un bene che non può essere né comprato né venduto, che non è di nessuno perché di tutti e che deve essere tutelato con lo scopo di garantire un futuro sostenibile all´intera umanità.
Dalla Bolivia all´India, dall´Argentina all´Italia, comitati di quartiere e di cittadini resistono a questo saccheggio per una gestione oculata e conservativa della risorsa acqua. I movimenti boliviani nel 2000, durante la "Guerra dell´Acqua", si sono riappropriati dopo mesi di lotta e di resistenza pacifica delle risorse idriche della regione cochabambina, svendute alla multinazionale statunitense Bechtel. Oggi, in Italia, le mobilitazioni contro la privatizzazione dell´acqua, legittimata da leggi nazionali e regionali, si battono per il ripristino immediato del concetto di "acqua come bene comune". Dall´Abruzzo, nel mirino delle multinazionali per la grande riserva idrica del Gran Sasso; alla Toscana, dove un movimento locale ha sventato il pericolo della privatizzazione e sta cercando di rendere di nuovo pubblico il servizio; da Viterbo, scenario delle lotte del Comitato Cittadino Acqua pubblica; alla Campania, dove in circa 138 comuni la distribuzione dell´acqua non è più un servizio pubblico; a Rieti, dove si è costituito un comitato per la difesa dell´acqua pubblica e delle Sorgenti del Peschiera: Le esperienze di mobilitazione, resistenza e lotta dicono una sola cosa: la gestione dell´acqua deve essere rimessa ai cittadini e alle comunità locali perché ne garantiscano la giusta distribuzione e conservazione, per consegnarla alle generazioni future.
Seguono Mobilitazioni nel mondo per il giorno 13 e adesioni.
13 maggio, Francia, Parigi 10,30 Conferenza Stampa (126, rue de l´Université); 12,00 Manifestazione davanti alla sede della Suez (16 rue de la Ville l´Evêque); 13,30 Intervento durante l´assemblea generale degli azionisti (Palais de Congrès de Paris, porte Maillot).
13 maggio, Italia, Rieti, Cittaducale: 18,00 Assemblea Pubblica Comitato Difesa Acqua, Palazzo Maoli; Guerra dell´acqua e Suez in Bolivia, Giuseppe de Marzo [A-Sud]; "Le campagne di Acea nel Lazio, Sara Vegni [Attacqua]; "L´acqua di tutti", Walter Mancini [Forum Acqua Pubblica Viterbo]
13 maggio, Italia, Pescara: Conferenza Stampa e proiezione del video "En defensa de la Pachamama" contro le multinazionali dell´acqua.
13 maggio, Stati Uniti: Occupazione simbolica della sede "UNITED WATER", filiale della Suez in America, per la consegna di una lettera di protesta.
Giuseppe De Marzo, dell'associazione Asud sulle iniziative italiane e internazionali per la giornata di mercificazione dell'acqua (03'21'')
update: 16/05/05 17:26
Il 13 maggio, i movimenti sociali boliviani in occasione dell'assemblea annuale generale degli azionisti della Suez, lanciano una giornata di mobilitazione mondiale contro la politica di mercificazione dell'acqua e chiedono l'immediata fuoriuscita della Multinazionale dalla Bolivia senza il riconoscimento di indennizzo alcuno. Azioni congiunte in Bolivia, Ecuador, Stati Uniti, Francia, Inghilterra ed Italia ribadiscono l'impossibilità di accettare la trasformazione politica, giuridica, economica e culturale della risorsa "acqua" da "bene inalienabile" a "bene economico".
Il fenomeno della privatizzazione permette alle multinazionali, o partner privati, di appropriarsi dei bacini idrici del pianeta, di monetizzare e gestire distribuzione e costi di un bene che non può essere né comprato né venduto, che non è di nessuno perché di tutti e che deve essere tutelato con lo scopo di garantire un futuro sostenibile all‚intera umanità.
Dalla Bolivia all'India, dall'Argentina all'Italia, comitati di quartiere e di cittadini resistono a questo saccheggio per una gestione oculata e conservativa della risorsa acqua. I movimenti boliviani nel 2000, durante la "Guerra dell'Acqua", si sono riappropriati dopo mesi di lotta e di resistenza pacifica delle risorse idriche della regione cochabambina, svendute alla multinazionale statunitense Bechtel. Oggi, in Italia, le mobilitazioni contro la privatizzazione dell'acqua, legittimata da leggi nazionali e regionali, si battono per il ripristino immediato del concetto di "acqua come bene comune". Dall'Abruzzo, nel mirino delle multinazionali per la grande riserva idrica del Gran Sasso; alla Toscana, dove un movimento locale ha sventato il pericolo della privatizzazione e sta cercando di rendere di nuovo pubblico il servizio; da Viterbo, scenario delle lotte del Comitato Cittadino Acqua pubblica; alla Campania, dove in circa 138 comuni la distribuzione dell'acqua non è più un servizio pubblico; a Rieti, dove si è costituito un comitato per la difesa dell'acqua pubblica e delle Sorgenti del Peschiera: Le esperienze di mobilitazione, resistenza e lotta dicono una sola cosa: la gestione dell'acqua deve essere rimessa ai cittadini e alle comunità locali perché ne garantiscano la giusta distribuzione e conservazione, per consegnarla alle generazioni future.
A fianco dei movimenti boliviani, appoggiamo la lotta di comitati cittadini e provinciali contro la privatizzazione dell‚acqua in Italia e nel mondo, in Bolivia come nel Lazio.
Le iniziative della giornata
ALTREMAPPE ITALIA
13 maggio 2005
Giornata di Mobilitazione Internazionale contro la SUEZ
NO ALLE MULTINAZIONALI DELL´ACQUA
"L´acqua per la vita, non per i profitti"
Il 13 maggio gli azionisti della multinazionale dell´acqua Suez-Lyonnaise des Eaux si riuniscono in Assemblea Generale Amministrativa a Parigi per la ripartizione dei guadagni che la compagnia ha registrato per l´anno 2004: 1.8 miliardi di euro. Nonostante ciò, nei paesi del sud del mondo continua ad aumentare le tariffe delle bollette, a distribuire l´acqua in base alle possibilità di pagamento degli utenti, a non permettere l´estensione della rete idrica e a minacciare con misure giudiziarie e finanziarie le autorità pubbliche istituzionali.
I Movimenti Sociali Boliviani, in occasione dell´Assemblea Annuale Generale degli azionisti della Suez, lanciano una giornata di mobilitazione mondiale contro la politica di mercificazione dell´acqua e chiedono l´immediata fuoriuscita della Multinazionale dalla Bolivia senza il riconoscimento di indennizzo alcuno. Azioni congiunte in Bolivia, Ecuador, Stati Uniti, Francia, Inghilterra ed Italia ribadiscono l´impossibilità di accettare la trasformazione politica, giuridica, economica e culturale della risorsa "acqua" da "bene inalienabile" a "bene economico". Il fenomeno della privatizzazione permette alle multinazionali, o partner privati, di appropriarsi dei bacini idrici del pianeta, di monetizzare e gestire distribuzione e costi di un bene che non può essere né comprato né venduto, che non è di nessuno perché di tutti e che deve essere tutelato con lo scopo di garantire un futuro sostenibile all´intera umanità.
Dalla Bolivia all´India, dall´Argentina all´Italia, comitati di quartiere e di cittadini resistono a questo saccheggio per una gestione oculata e conservativa della risorsa acqua. I movimenti boliviani nel 2000, durante la "Guerra dell´Acqua", si sono riappropriati dopo mesi di lotta e di resistenza pacifica delle risorse idriche della regione cochabambina, svendute alla multinazionale statunitense Bechtel. Oggi, in Italia, le mobilitazioni contro la privatizzazione dell´acqua, legittimata da leggi nazionali e regionali, si battono per il ripristino immediato del concetto di "acqua come bene comune". Dall´Abruzzo, nel mirino delle multinazionali per la grande riserva idrica del Gran Sasso; alla Toscana, dove un movimento locale ha sventato il pericolo della privatizzazione e sta cercando di rendere di nuovo pubblico il servizio; da Viterbo, scenario delle lotte del Comitato Cittadino Acqua pubblica; alla Campania, dove in circa 138 comuni la distribuzione dell´acqua non è più un servizio pubblico; a Rieti, dove si è costituito un comitato per la difesa dell´acqua pubblica e delle Sorgenti del Peschiera: Le esperienze di mobilitazione, resistenza e lotta dicono una sola cosa: la gestione dell´acqua deve essere rimessa ai cittadini e alle comunità locali perché ne garantiscano la giusta distribuzione e conservazione, per consegnarla alle generazioni future.
Seguono Mobilitazioni nel mondo per il giorno 13 e adesioni.
13 maggio, Francia, Parigi 10,30 Conferenza Stampa (126, rue de l´Université); 12,00 Manifestazione davanti alla sede della Suez (16 rue de la Ville l´Evêque); 13,30 Intervento durante l´assemblea generale degli azionisti (Palais de Congrès de Paris, porte Maillot).
13 maggio, Italia, Rieti, Cittaducale: 18,00 Assemblea Pubblica Comitato Difesa Acqua, Palazzo Maoli; Guerra dell´acqua e Suez in Bolivia, Giuseppe de Marzo [A-Sud]; "Le campagne di Acea nel Lazio, Sara Vegni [Attacqua]; "L´acqua di tutti", Walter Mancini [Forum Acqua Pubblica Viterbo]
13 maggio, Italia, Pescara: Conferenza Stampa e proiezione del video "En defensa de la Pachamama" contro le multinazionali dell´acqua.
13 maggio, Stati Uniti: Occupazione simbolica della sede "UNITED WATER", filiale della Suez in America, per la consegna di una lettera di protesta.
Giuseppe De Marzo, dell'associazione Asud sulle iniziative italiane e internazionali per la giornata di mercificazione dell'acqua (03'21'')
El gobierno de Santa Fe dijo a Suez “que se tenía que ir”
Jueves, 12 de Mayo de 2005
La compañía trasnacional del agua Suez está realizando las gestiones necesarias para dejar de operar en la provincia argentina de Santa Fe, luego de haber decidido rescindir el contrato de forma unilateral. La empresa Aguas Provinciales de Santa Fe, que pertenece al grupo Suez, decidió a fines del mes de abril retirarse de la concesión –que llevaba diez años– en 30 días, mientras se reorganiza el sistema de agua potable y saneamiento.
Radio Mundo Real entrevistó a Juan Eduardo Gencheff, miembro de la Asamblea Provincial por el Agua, organización conformada por asambleas populares, vecinales, organizaciones sociales y de comerciantes de quince ciudades de Santa Fe.
Aguas Provinciales había mantenido constantes enfrentamientos con el gobierno santafesino –presidido por Jorge Alberto Obeid– y enfrentaba además una fuerte oposición pública. La compañía era acusada de no invertir en el sector de servicios de agua potable y saneamiento, no cumplir con el contrato de trabajo, cobrar montos de dinero extras para obras que nunca realizó, entre otras cosas.
En septiembre del año 2002, la Asamblea Provincial por el Agua impulsó un plebiscito para que el pueblo de la provincia de Santa Fe decidiera si quería dar por terminado el contrato con Aguas Provinciales.
Si bien la consulta popular no tenía carácter legal, los santafesinos expresaron su voluntad de dar por terminado el contrato con la empresa por sus reiterados incumplimientos.
En la entrevista con Gencheff, Radio Mundo Real le preguntó al integrante de la Asamblea Provincial por el Agua de Santa Fe qué pasos seguía la Suez en este momento en la provincia y en Argentina. Gencheff comentó lo siguiente: “Supuestamente hoy se está renegociando el contrato con Suez a nivel nacional, digamos Buenos Aires, Córdoba y Santa Fe. Donde nosotros tendríamos posibilidades de que realmente se vaya la empresa y proponer una empresa social es en Santa Fe. En Buenos Aires y Córdoba se está gestionando directamente con el gobierno nacional y aparentemente éste no está proponiendo que se vaya. En Santa Fe tenemos la particularidad de que las organizaciones sociales vienen presionando hace bastante y han acumulado fuerzas, y a su vez el gobierno tuvo que salir a decir que Aguas Provinciales, que es Suez, no está cumpliendo un servicio. Es más, dijo que se tenían que ir. Esto fue hace tres meses, hoy Suez dice que si no le aumentan el precio del servicio ellos se van. Y el gobierno no les puede aumentar las tarifas porque están en momento de elecciones y aparte sería contradictorio con lo que plantearon, si bien nosotros sabemos que fue una cuestión discursiva nada más. A partir de acá se abre realmente esta posibilidad de echar a la empresa por lo menos de Santa Fe”.
También preguntamos a Gencheff si existía la amenaza de que Suez se quedara como una empresa mixta, con participación del Estado. Contestó que: “Sí, totalmente, está todo en debate, está todo muy latente, ya hay cinco proyectos por ejemplo. Uno que lo plantea el Sindicato de Obras Sanitarias, que fueron los entregadores en realidad en su momento –del servicio de agua potable y saneamiento– y siguen estando los mismos tipos, ellos dicen que se pueden hacer cargo cuando –en realidad– nos entregaron. Otro –proyecto– plantea el gobierno provincial que dice que quiere una empresa provincial. Otro plantea el municipio de Rosario, que es uno de los municipios más fuertes, ellos hablan de una empresa metropolitana porque abastecería a otros pueblos. Y nosotros estamos planteando una empresa pública con una fuerte participación social. Pero eso público con una fuerte participación social todavía no está materializado cómo sería, así que está todo en discusión”.
La compañía trasnacional del agua Suez está realizando las gestiones necesarias para dejar de operar en la provincia argentina de Santa Fe, luego de haber decidido rescindir el contrato de forma unilateral. La empresa Aguas Provinciales de Santa Fe, que pertenece al grupo Suez, decidió a fines del mes de abril retirarse de la concesión –que llevaba diez años– en 30 días, mientras se reorganiza el sistema de agua potable y saneamiento.
Radio Mundo Real entrevistó a Juan Eduardo Gencheff, miembro de la Asamblea Provincial por el Agua, organización conformada por asambleas populares, vecinales, organizaciones sociales y de comerciantes de quince ciudades de Santa Fe.
Aguas Provinciales había mantenido constantes enfrentamientos con el gobierno santafesino –presidido por Jorge Alberto Obeid– y enfrentaba además una fuerte oposición pública. La compañía era acusada de no invertir en el sector de servicios de agua potable y saneamiento, no cumplir con el contrato de trabajo, cobrar montos de dinero extras para obras que nunca realizó, entre otras cosas.
En septiembre del año 2002, la Asamblea Provincial por el Agua impulsó un plebiscito para que el pueblo de la provincia de Santa Fe decidiera si quería dar por terminado el contrato con Aguas Provinciales.
Si bien la consulta popular no tenía carácter legal, los santafesinos expresaron su voluntad de dar por terminado el contrato con la empresa por sus reiterados incumplimientos.
En la entrevista con Gencheff, Radio Mundo Real le preguntó al integrante de la Asamblea Provincial por el Agua de Santa Fe qué pasos seguía la Suez en este momento en la provincia y en Argentina. Gencheff comentó lo siguiente: “Supuestamente hoy se está renegociando el contrato con Suez a nivel nacional, digamos Buenos Aires, Córdoba y Santa Fe. Donde nosotros tendríamos posibilidades de que realmente se vaya la empresa y proponer una empresa social es en Santa Fe. En Buenos Aires y Córdoba se está gestionando directamente con el gobierno nacional y aparentemente éste no está proponiendo que se vaya. En Santa Fe tenemos la particularidad de que las organizaciones sociales vienen presionando hace bastante y han acumulado fuerzas, y a su vez el gobierno tuvo que salir a decir que Aguas Provinciales, que es Suez, no está cumpliendo un servicio. Es más, dijo que se tenían que ir. Esto fue hace tres meses, hoy Suez dice que si no le aumentan el precio del servicio ellos se van. Y el gobierno no les puede aumentar las tarifas porque están en momento de elecciones y aparte sería contradictorio con lo que plantearon, si bien nosotros sabemos que fue una cuestión discursiva nada más. A partir de acá se abre realmente esta posibilidad de echar a la empresa por lo menos de Santa Fe”.
También preguntamos a Gencheff si existía la amenaza de que Suez se quedara como una empresa mixta, con participación del Estado. Contestó que: “Sí, totalmente, está todo en debate, está todo muy latente, ya hay cinco proyectos por ejemplo. Uno que lo plantea el Sindicato de Obras Sanitarias, que fueron los entregadores en realidad en su momento –del servicio de agua potable y saneamiento– y siguen estando los mismos tipos, ellos dicen que se pueden hacer cargo cuando –en realidad– nos entregaron. Otro –proyecto– plantea el gobierno provincial que dice que quiere una empresa provincial. Otro plantea el municipio de Rosario, que es uno de los municipios más fuertes, ellos hablan de una empresa metropolitana porque abastecería a otros pueblos. Y nosotros estamos planteando una empresa pública con una fuerte participación social. Pero eso público con una fuerte participación social todavía no está materializado cómo sería, así que está todo en discusión”.
REBELION
El día 13 de mayo los accionistas de la Empresa Suez realizan su encuentro anual en París donde planifican como seguir saqueando nuestros pueblos.
En ese marco se organizaran actividades de protestas o reuniones en todo el mundo: París, Buenos Aires, Quito, Londres, Montevideo, Manila y Roma y una gran movilización en El Alto ( La Paz, Bolivia). En Córdoba nos autoconvocamos a fin de crear la Comisión Popular por la Recuperación del Agua, con la consigna: FUERA AGUAS CORDOBESAS-SUEZ de Córdoba y Argentina y con el objetivo:
• Convocar a Plebiscito/Consulta Popular para declarar el agua como bien público y social no sujeto a reglas del mercado prohibiendo su propiedad, concesión o gestión privada.
• Anulación/rescisión con causas del contrato de concesión del servicio de agua a Suez-Aguas Cordobesas.
• Elaboración colectiva de una propuesta para la organización y gestión del servicio de saneamiento en Córdoba.
Viernes 13 de mayo – 19 hs
Casa de los Trabajadores
Rivadavia 63 1º Piso
Tel 0351- 4246943 - Córdoba
casatrabajadores@hotmail.com
FUERA AGUAS CORDOBESAS-SUEZ de Córdoba y Argentina
En ese marco se organizaran actividades de protestas o reuniones en todo el mundo: París, Buenos Aires, Quito, Londres, Montevideo, Manila y Roma y una gran movilización en El Alto ( La Paz, Bolivia). En Córdoba nos autoconvocamos a fin de crear la Comisión Popular por la Recuperación del Agua, con la consigna: FUERA AGUAS CORDOBESAS-SUEZ de Córdoba y Argentina y con el objetivo:
• Convocar a Plebiscito/Consulta Popular para declarar el agua como bien público y social no sujeto a reglas del mercado prohibiendo su propiedad, concesión o gestión privada.
• Anulación/rescisión con causas del contrato de concesión del servicio de agua a Suez-Aguas Cordobesas.
• Elaboración colectiva de una propuesta para la organización y gestión del servicio de saneamiento en Córdoba.
Viernes 13 de mayo – 19 hs
Casa de los Trabajadores
Rivadavia 63 1º Piso
Tel 0351- 4246943 - Córdoba
casatrabajadores@hotmail.com
FUERA AGUAS CORDOBESAS-SUEZ de Córdoba y Argentina
INVERTIA COM FRANCIA-ESPAÑA/EMPRESAS
Presidente Repsol en un comité de administradores de Suez
Fecha: 13/5/2005 Fuente : EFE
París, 13 may (EFECOM).- El presidente del grupo petrolero hispano argentino Repsol-YPF, Antoni Brufau, fue nombrado hoy miembro de uno de los comités de administradores de la compañía francesa Suez, en concreto el de auditoría, en la junta general de accionistas.
Brufau fue designado para ese comité que preside Jacques Lagarde, junto a Edmond Alphandéry y Richard Goblet d'Alviella, indicó Suez en un comunicado.
La junta general de accionistas reeligió como presidente de Suez a Gérard Mestrallet para un mandato de cuatro años, el mismo periodo en el que seguirá como administrador junto a Paus Desmarais, Lord Simon of Highbury y Richard Goblet d'Alviella, que fue nombrado por primera vez para ese puesto.
La junta aprobó el reparto de un dividendo neto de 0,80 euros por acción correspondiente al ejercicio de 2004, lo que supone un aumento del 13% respecto a 2003.
Eso significa que se distribuirán 800 millones de euros en dividendos pagaderos el próximo lunes.
Por otro lado, la compañía francesa se defendió de las protestas de organizaciones alter-globalización que aprovecharon la reunión de los accionistas para denunciar su política de acceso al agua y al saneamiento en diversos países en desarrollo en los que está presente.
El director de desarrollo sostenible de la filial común con la española Agbar, Aguas Argentinas, Alexandre Brailowsky, aseguró que "una gestión puramente pública del agua no garantiza forzosamente ese acceso".
"Cualquiera que sea el modelo de gestión elegido, el precio de la potabilización y del transporte del agua se tendrá que pagar siempre", subrayó Brailowsky.
Varias ONG habían convocado hoy manifestaciones contra la política de Suez bajo el eslogan "El agua para la vida, no para los beneficios". EFECOM
Fecha: 13/5/2005 Fuente : EFE
París, 13 may (EFECOM).- El presidente del grupo petrolero hispano argentino Repsol-YPF, Antoni Brufau, fue nombrado hoy miembro de uno de los comités de administradores de la compañía francesa Suez, en concreto el de auditoría, en la junta general de accionistas.
Brufau fue designado para ese comité que preside Jacques Lagarde, junto a Edmond Alphandéry y Richard Goblet d'Alviella, indicó Suez en un comunicado.
La junta general de accionistas reeligió como presidente de Suez a Gérard Mestrallet para un mandato de cuatro años, el mismo periodo en el que seguirá como administrador junto a Paus Desmarais, Lord Simon of Highbury y Richard Goblet d'Alviella, que fue nombrado por primera vez para ese puesto.
La junta aprobó el reparto de un dividendo neto de 0,80 euros por acción correspondiente al ejercicio de 2004, lo que supone un aumento del 13% respecto a 2003.
Eso significa que se distribuirán 800 millones de euros en dividendos pagaderos el próximo lunes.
Por otro lado, la compañía francesa se defendió de las protestas de organizaciones alter-globalización que aprovecharon la reunión de los accionistas para denunciar su política de acceso al agua y al saneamiento en diversos países en desarrollo en los que está presente.
El director de desarrollo sostenible de la filial común con la española Agbar, Aguas Argentinas, Alexandre Brailowsky, aseguró que "una gestión puramente pública del agua no garantiza forzosamente ese acceso".
"Cualquiera que sea el modelo de gestión elegido, el precio de la potabilización y del transporte del agua se tendrá que pagar siempre", subrayó Brailowsky.
Varias ONG habían convocado hoy manifestaciones contra la política de Suez bajo el eslogan "El agua para la vida, no para los beneficios". EFECOM
RADIO Universidad de Chile Protesta internacional contra Suez-Lyonnaise, accionista mayoritaria de la planta La Farfana

Publicado el 12-05-2005
A las 11 horas de mañana frente al edificio corporativo de Aguas Andinas, en Balmaceda con Teatinos, se iniciará el capítulo nacional de la jornada mundial de protestas contra Suez-Lyonnaise, accionista mayoritaria de la empresa dueña de la planta de tratamientos de aguas servidas La Farfana.
Organizaciones ciudadanas de todo el mundo han convocado a manifestaciones en Buenos Aires (Argentina), Atlanta (Estados Unidos), Cochabamba (Bolivia), Yakarta (Indonesia), París (Francia), Manila (Filipinas), y cientos de otros lugares contra Suez-Lyonnaise, la principal multinacional del agua potable y servicios sanitarios de la tierra.
Los convocantes argumentan que Suez-Lyonnaise no ha cumplido sus promesas al comprar cientos de empresas públicas en más de 130 países, como bajar los precios, aumentar la cobertura a los sectores más pobres y entregar un servicio de calidad óptima.
Los organizadores de la jornada de protesta contra Aguas Andinas recordaron que el gobierno informó en 1999, cuando privatizó EMOS, que los precios bajarían en un 15%, sin embargo subieron un 15 %. Asimismo, emplazan a la firma por los problemas de pestilencia permanente provocados por la planta La Farfana, que afecta a las comunas del sector poniente de la capital.
A las 11 horas de mañana frente al edificio corporativo de Aguas Andinas, en Balmaceda con Teatinos, se iniciará el capítulo nacional de la jornada mundial de protestas contra Suez-Lyonnaise, accionista mayoritaria de la empresa dueña de la planta de tratamientos de aguas servidas La Farfana.
Organizaciones ciudadanas de todo el mundo han convocado a manifestaciones en Buenos Aires (Argentina), Atlanta (Estados Unidos), Cochabamba (Bolivia), Yakarta (Indonesia), París (Francia), Manila (Filipinas), y cientos de otros lugares contra Suez-Lyonnaise, la principal multinacional del agua potable y servicios sanitarios de la tierra.
Los convocantes argumentan que Suez-Lyonnaise no ha cumplido sus promesas al comprar cientos de empresas públicas en más de 130 países, como bajar los precios, aumentar la cobertura a los sectores más pobres y entregar un servicio de calidad óptima.
Los organizadores de la jornada de protesta contra Aguas Andinas recordaron que el gobierno informó en 1999, cuando privatizó EMOS, que los precios bajarían en un 15%, sin embargo subieron un 15 %. Asimismo, emplazan a la firma por los problemas de pestilencia permanente provocados por la planta La Farfana, que afecta a las comunas del sector poniente de la capital.
CLARIN (Argentina) EL FRENTE EXTERNO: SE IRIAN A FIN DE AÑO SI NO RENEGOCIAN TARIFAS
Ultimátum del dueño de Aguas Argentinas
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La relación entre el Gobierno y las privatizadas, que es —junto a la negociación de la deuda— uno de los principales reclamos del Fondo Monetario, sumó ayer una nueva escalada, al menos verbal. Esta vez, el protagonista fue el presidente del Grupo Suez, accionista de la empresa Aguas Argentinas.
El presidente de la empresa francesa Suez, Gérard Mestrallet, declaró ayer ante la asamblea de accionistas de la compañía, que el grupo mantenía "negociaciones bastante duras" con el Gobierno argentino y que todavía no se había encontrado ninguna solución al diferendo que les opone sobre su presencia en ese país.
"En lo que se refiere a Argentina, todavía no hemos podido encontrar una solución. Estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el Gobierno", comentó Mestrallet en la asamblea general de accionistas.
"Esperamos encontrar una solución antes de fin de año. O logramos un acuerdo o nos vamos", dijo el ejecutivo francés, en declaraciones citadas por la agencia AFP.
No es la primera vez que Mestrallet formula esta amenaza. En marzo había dicho algo similar.
El Gobierno argentino amenaza desde hace varios meses con que la gestión del agua del Gran Buenos Aires, de la que se ocupa la filial de Suez, Aguas Argentinas, pase a ser responsabilidad del Estado.
Por lo pronto, el Grupo Suez ya anunció que abandonará su participación en Aguas de Santa Fe, lo cual constituyó una clara señal de la actitud que los franceses tienen hacia sus inversiones en la Argentina. También tiene intereses en Aguas Cordobesas, pero no mostró pistas de lo que piensa hacer con esa firma.
Grupos de consumidores de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del Gobierno con la compañía Aguas Argentinas, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
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La relación entre el Gobierno y las privatizadas, que es —junto a la negociación de la deuda— uno de los principales reclamos del Fondo Monetario, sumó ayer una nueva escalada, al menos verbal. Esta vez, el protagonista fue el presidente del Grupo Suez, accionista de la empresa Aguas Argentinas.
El presidente de la empresa francesa Suez, Gérard Mestrallet, declaró ayer ante la asamblea de accionistas de la compañía, que el grupo mantenía "negociaciones bastante duras" con el Gobierno argentino y que todavía no se había encontrado ninguna solución al diferendo que les opone sobre su presencia en ese país.
"En lo que se refiere a Argentina, todavía no hemos podido encontrar una solución. Estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el Gobierno", comentó Mestrallet en la asamblea general de accionistas.
"Esperamos encontrar una solución antes de fin de año. O logramos un acuerdo o nos vamos", dijo el ejecutivo francés, en declaraciones citadas por la agencia AFP.
No es la primera vez que Mestrallet formula esta amenaza. En marzo había dicho algo similar.
El Gobierno argentino amenaza desde hace varios meses con que la gestión del agua del Gran Buenos Aires, de la que se ocupa la filial de Suez, Aguas Argentinas, pase a ser responsabilidad del Estado.
Por lo pronto, el Grupo Suez ya anunció que abandonará su participación en Aguas de Santa Fe, lo cual constituyó una clara señal de la actitud que los franceses tienen hacia sus inversiones en la Argentina. También tiene intereses en Aguas Cordobesas, pero no mostró pistas de lo que piensa hacer con esa firma.
Grupos de consumidores de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del Gobierno con la compañía Aguas Argentinas, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
La Jornada (Mexico) Sábado 14 de mayo de 2005
Danielle Mitterrand pidió que el líquido sea gestionado por el poder público
ONG realizaron en París protesta contra el lucro con el agua por el grupo Suez
Pueblos de AL, Indonesia y Filipinas, afectados por la falta de democracia en la distribución
AFP
Paris, 13 de mayo. "El agua para la vida y no para sacar provecho". Con este lema, diversas organizaciones no gubernamentales organizaron una jornada de protesta contra el grupo francés Suez, por su política aplicada en algunos países, entre ellos Argentina y Bolivia.
Activistas de diferentes países del mundo se reunieron en París coincidiendo con la asamblea general de los accionistas del grupo en la capital francesa.
La jornada se dedicó concretamente a la situación de los pueblos de Argentina, Bolivia, Uruguay, Indonesia y Filipinas, afectados por la "falta de democracia" en la distribución de agua.
Para los activistas reunidos en París, Suez ha puesto el lucro por encima del derecho humano de acceso al agua, aumentando las tarifas, cortando el agua a quienes no puede pagarla, rehusándose a expandir el servicio a los barrios pobres y amenazando con demandas legales cuando se rescinden los contratos.
La protesta comenzó en la Asamblea Nacional, con la intervención de Danielle Mitterrand, viuda del ex presidente francés François Mitterrand y presidenta de la fundación France Libertés, que pidió que el agua "sea gestionada por el poder público".
"France Liberté reúne desde hace años testimonios del mundo entero sobre la dificultad de hacer frente las privatizaciones del agua", aseguró.
Según cifras de Suez, el beneficio anual del grupo fue de mil 800 millones de euros (2 mil 420 millones de dólares) en 2004.
"Mientras los accionistas de Suez están satisfechos con este rendimiento económico, los proyectos y políticas del grupo continúan negándole a la gente el acceso al agua en muchos países de todo el mundo", aseguraron los activistas..
Pero según los directivos de Suez, estos militantes "se equivocan de combate".
"La cuestión no es saber o no saber si los servicios de agua y saneamiento deben ser privados o públicos, sino garantizar el acceso universal. Y una gestión pública del agua no lo garantiza forzosamente", aseguró Alexandre Brailowsky, de Aguas Argentinas, filial de Suez en Buenos Aires.
Según él, distribuir agua gratis hará que el suministrador del servicio no realice su trabajo correctamente debido a la falta de recursos y entonces, los pobres se quedarán definitivamente fuera del sistema de distribución.
"No queremos agua gratis porque significa agua contaminada, que provoca enfermedades y mortalidad infantil", matizó Gladys Aristizábal, de la consultora Planeación Participativa de Colombia.
Según ella, los pobres son quienes acaban pagando más caro por el agua cuando la que reciben no es ni buena ni abundante.
En Argentina, grupos ciudadanos de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, filial de Suez, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
Mientras tanto, en Bolivia, los ciudadanos de El Alto lograron después de continuas movilizaciones sociales que el gobierno presidido por Carlos Mesa rescindiera en enero el contrato con Aguas del Illimani, filial de Suez.
El presidente de la empresa francesa Suez, Gérard Mestrallet, declaró este viernes que el grupo mantenía "negociaciones bastante duras" con el gobierno argentino y que todavía no se había encontrado ninguna solución al diferendo que se opone a su presencia en ese país.
"En lo que se refiere a Argentina, todavía no hemos podido encontrar una solución. Estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el gobierno", comentó Mestrallet en la asamblea general de accionistas. "Esperamos encontrar una solución antes de fin de año. O logramos un acuerdo o nos vamos", dijo.
El gobierno argentino amenaza desde hace varios meses con que la gestión del agua del gran Buenos Aires, de la que se ocupa la filial de Suez, Aguas Argentinas, pase a ser responsabilidad del Estado.
Grupos ciudadanos de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
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ONG realizaron en París protesta contra el lucro con el agua por el grupo Suez
Pueblos de AL, Indonesia y Filipinas, afectados por la falta de democracia en la distribución
AFP
Paris, 13 de mayo. "El agua para la vida y no para sacar provecho". Con este lema, diversas organizaciones no gubernamentales organizaron una jornada de protesta contra el grupo francés Suez, por su política aplicada en algunos países, entre ellos Argentina y Bolivia.
Activistas de diferentes países del mundo se reunieron en París coincidiendo con la asamblea general de los accionistas del grupo en la capital francesa.
La jornada se dedicó concretamente a la situación de los pueblos de Argentina, Bolivia, Uruguay, Indonesia y Filipinas, afectados por la "falta de democracia" en la distribución de agua.
Para los activistas reunidos en París, Suez ha puesto el lucro por encima del derecho humano de acceso al agua, aumentando las tarifas, cortando el agua a quienes no puede pagarla, rehusándose a expandir el servicio a los barrios pobres y amenazando con demandas legales cuando se rescinden los contratos.
La protesta comenzó en la Asamblea Nacional, con la intervención de Danielle Mitterrand, viuda del ex presidente francés François Mitterrand y presidenta de la fundación France Libertés, que pidió que el agua "sea gestionada por el poder público".
"France Liberté reúne desde hace años testimonios del mundo entero sobre la dificultad de hacer frente las privatizaciones del agua", aseguró.
Según cifras de Suez, el beneficio anual del grupo fue de mil 800 millones de euros (2 mil 420 millones de dólares) en 2004.
"Mientras los accionistas de Suez están satisfechos con este rendimiento económico, los proyectos y políticas del grupo continúan negándole a la gente el acceso al agua en muchos países de todo el mundo", aseguraron los activistas..
Pero según los directivos de Suez, estos militantes "se equivocan de combate".
"La cuestión no es saber o no saber si los servicios de agua y saneamiento deben ser privados o públicos, sino garantizar el acceso universal. Y una gestión pública del agua no lo garantiza forzosamente", aseguró Alexandre Brailowsky, de Aguas Argentinas, filial de Suez en Buenos Aires.
Según él, distribuir agua gratis hará que el suministrador del servicio no realice su trabajo correctamente debido a la falta de recursos y entonces, los pobres se quedarán definitivamente fuera del sistema de distribución.
"No queremos agua gratis porque significa agua contaminada, que provoca enfermedades y mortalidad infantil", matizó Gladys Aristizábal, de la consultora Planeación Participativa de Colombia.
Según ella, los pobres son quienes acaban pagando más caro por el agua cuando la que reciben no es ni buena ni abundante.
En Argentina, grupos ciudadanos de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, filial de Suez, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
Mientras tanto, en Bolivia, los ciudadanos de El Alto lograron después de continuas movilizaciones sociales que el gobierno presidido por Carlos Mesa rescindiera en enero el contrato con Aguas del Illimani, filial de Suez.
El presidente de la empresa francesa Suez, Gérard Mestrallet, declaró este viernes que el grupo mantenía "negociaciones bastante duras" con el gobierno argentino y que todavía no se había encontrado ninguna solución al diferendo que se opone a su presencia en ese país.
"En lo que se refiere a Argentina, todavía no hemos podido encontrar una solución. Estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el gobierno", comentó Mestrallet en la asamblea general de accionistas. "Esperamos encontrar una solución antes de fin de año. O logramos un acuerdo o nos vamos", dijo.
El gobierno argentino amenaza desde hace varios meses con que la gestión del agua del gran Buenos Aires, de la que se ocupa la filial de Suez, Aguas Argentinas, pase a ser responsabilidad del Estado.
Grupos ciudadanos de Buenos Aires han pedido el fin del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable.
Además, Aguas Argentinas ha sido acusada de subir el precio de las tarifas y cortar el servicio a aquellas personas que no pueden pagarlo.
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La nueva guerra del agua: Abengoa vs Bolivia
Sábado 14 de mayo de 2005
Mónica Vargas*
La "Guerra del Agua de Cochabamba" en el año 2000 en Bolivia fue una victoria popular. La protesta logró que se anulara el contrato secreto que el gobierno otorgó al consorcio Aguas de Tunari para abastecer el servicio de agua potable en la región.
Sin embargo, el consorcio expulsado contratacó: antepuso una demanda contra el gobierno boliviano ante una instancia del Banco Mundial, el Centro Internacional para el Arreglo de Controversias relacionadas con las Inversiones (CIADI). La resolución de este caso resulta de vital importancia ante la posibilidad de que la Lyonnaise des Eaux-Suez tome medidas similares con El Alto.
El conflicto tiene historia. Desde 1996, el Banco Mundial, el Fondo Monetario Internacional y el Banco Interamericano de Desarrollo condicionaron varios de sus créditos en Bolivia a la privatización de las empresas municipales de distribución de agua. En Cochabamba se adjudicó la concesión a Aguas del Tunari, propiedad en 55 por ciento de International Water Ltd. (Bechtel y Edison) y en 25 por ciento de Abengoa, SA. La empresa recibió una concesión exclusiva en el transporte, almacenamiento, distribución y comercialización del agua potable desde las plantas de tratamiento o los pozos de agua hasta los usuarios. Siguiendo el parámetro del Banco Mundial de recuperación plena de los costos de operaciones, el contrato contemplaba en su inicio un incremento de 35 por ciento en las tarifas de los usuarios, previo a cualquier inversión o mejora del servicio. En realidad, se registraron aumentos en las tarifas de los usuarios de hasta 45 por ciento, y en algunos casos de más de 100 por ciento. Las tarifas fueron ajustadas al curso del dólar estadunidense, lo cual representó una grave pérdida del poder adquisitivo para una población de por sí en condiciones de extrema pobreza.
El acuerdo prohibía también el uso de fuentes alternativas naturales en zonas donde estuviera disponible el suministro de agua por parte del concesionario. Existía y existe en la región un sistema de auto-organización por parte de los ciudadanos, bajo la forma de cooperativas, asociaciones, comités de agua sin afán de lucro. El contrato no comprendía medida alguna de indemnización para las inversiones realizadas por pequeñas asociaciones autónomas. Tampoco respetaba los antiguos "usos y costumbres" que las comunidades indígenas han venido practicando desde tiempos inmemoriales y que han garantizado un acceso equitativo a este recurso. De esa manera, Aguas del Tunari adquirió un carácter monopólico, sobre las fuentes de usos comunitario y público, lo cual le permitió las intolerables alzas de tarifas mencionadas.
En ese contexto de mercantilización de un recurso básico para la salud y la vida de la población (uno de cada 10 niños en Bolivia muere antes de lo cinco años debido a enfermedades curables vinculadas con la falta de acceso a agua potable), se desencadenó la "Guerra del Agua", en la cual la represión gubernamental fue responsable de la muerte de un joven y de decenas de heridos. La guerra concluyó con la cancelación del acuerdo y la revocación de la Ley de Privatización. Los ciudadanos cochabambinos se articularon en la Coordinadora de Defensa del Agua y de la Vida, constituyendo un amplio movimiento urbano-rural multisectorial y horizontal que representa un ejemplo a nivel mundial en las luchas contra la privatización y los efectos perversos de la globalización.
Hoy en día, contrariamente a la predisposición tanto de las otras compañías socias del consorcio Aguas del Tunari (Bechtel y Edison), como de los socios bolivianos, Abengoa, SA, persiste en obstaculizar una solución negociada con el gobierno boliviano. A un país agobiado por una deuda externa de 4 mil 867 millones de dólares que le impide aspirar al mejoramiento de las condiciones de vida de su población y le obliga a rematar sus recursos naturales, Abengoa, SA, exige el pago de 25 millones de dólares. Es necesario recordar ciertos datos: la inversión efectiva del consorcio en Cochabamba varía solamente entre medio millón y 2 millones de dólares, lo cual no tiene proporción con la suma demandada al gobierno boliviano. Por otra parte, 25 millones de dólares equivalen a: las ganancias de Bechtel en 12 horas o un tercio de los 78 millones previstos para la construcción de las nuevas oficinas de Abengoa en Sevilla; y en Bolivia: el pago anual de 3 mil doctores rurales o la construcción de 125 nuevas conexiones de agua potable.
En reacción a esta situación, una red de organizaciones ha iniciado una campaña mundial de presión sobre Abengoa para que abandone su demanda. Docientas 10 organizaciones y personalidades, así como 412 ciudadanos de 30 países, han enviado una carta a la trasnacional y a sus principales subsidiarias y mantienen una mirada vigilante sobre las medidas que tomará la trasnacional al respecto.
* Ambientalista boliviana
SE ESTA TRABAJANDO INTENSAMENTE", DIJO ROBERTO LAVAGNA
Aguas y el Gobierno buscan firmar un acuerdo antes de fin de mes
Implicaría ajustes tarifarios de hasta 40% en dos años. Y también una fuerte renegociación de la deuda de la compañía, buscando reducirla a la mitad. El Estado financiaría las nuevas redes de agua y cloacas.
CLARIN 12/05/2005
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Marcelo Canton.
mcanton@clarin.com
mcanton@clarin.com
El Gobierno y Aguas Argentinas están a punto de cerrar un acuerdo que implicaría aumentos tarifarios de hasta 40%, participación estatal en la renegociación de la deuda de la compañía para reducirla a cerca de la mitad y fondos públicos para encarar futuras inversiones.
"Se está trabajando intensamente", dijo el ministro Roberto Lavagna ayer, en declaraciones radiales, cuando le preguntaron sobre la discusión con la concesionaria de agua y cloacas. En el Gobierno esperan poder firmar una carta de intención antes de fin de mes.
La discusión es clave: el Ejecutivo ya logró sellar acuerdo con una eléctrica (Edelap), está a punto de firmar con una gasífera (GasNatural), y con Aguas cerraría un abanico de peso para poner sobre la mesa en la discusión con el FMI. Las empresas que no entren en estos acuerdos, según la óptica oficial, quedarían en una situación similar a los acreedores que no aceptaron el canje: cercados por aquellos que sí tomaron la oferta oficial.
El viernes, el presidente de Suez, principal accionista de Aguas, dijo en París que "estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el Gobierno" y amenazó con que "o logramos un acuerdo antes de fin de año o nos vamos", reiterando un planteo que ya había hecho meses atrás. Pero en Buenos Aires las conversaciones tienen un clima totalmente diferente. "Ya se han logrado consensos importantes, y la carta de intención se podría firmar en las próximas dos semanas", dicen quienes siguen de cerca la discusión. Las negociaciones giran sobre 4 puntos:
Tarifas. Habría dos aumentos de 15 a 20% cada uno, uno este año y otro el próximo. Con esos ingresos se financiarían los costos de operación de la empresa, además de las obras de mantenimiento y reparación de las redes existentes.
Expansión. Las obras para ampliar las redes de agua potable y cloacas se harían con fondos fiduciarios, a los que aportarían partidas presupuestarias del Estado, créditos internacionales y recursos específicos que se creen.
Modelo de negocio. Se desistiría, es claro, de la idea de revocar la concesión a los franceses, que el Gobierno había agitado meses atrás. Pero también se dejaría de lado la iniciativa de que el Estado tome una participación accionaria en la concesionaria. Hacia el futuro, se definiría un modelo económico que permita a la empresa discutir con los bancos acreedores lo que es la cuarta pata de esta discusión, la deuda.
Deuda. "Así como se busca mejorar los ingresos de la empresa, para hacerla viable también hay que bajarle sus egresos", señaló un alto funcionario público. Y allí el Estado se ha involucrado en un proceso en el cual se intenta reducir en un 50% la deuda de 560 millones de dólares que acumula Aguas Argentinas. Las herramientas son varias. Por un lado, el propio Lavagna se habría comprometido a negociar con el BID, uno de los principales acreedores. Por otro, el brazo de inversiones del Banco Mundial, la CFI, podría capitalizar parte de sus acreencias, incrementando el 5% que ya tiene en la compañía. Y todavía se evalúa la posibilidad de que el Banco Nación le de un préstamo en pesos a Aguas para que ésta cancele pasivos en dólares, logrando así desvincular los pagos a los bancos (y por tanto a las tarifas) del tipo de cambio.
Pese a la velocidad que adquirieron las negociaciones, hay escépticos. "Todo esto también puede ser para que parezca que nos movemos", dijo un alto funcionario. En esa misma línea, debe destacarse que el martes y miércoles pasados se realizaron en Washington sendas audiencias por las cuales Suez dio el primer paso efectivo (la discusión de la jurisdicción) para demandar a la Argentina ante el CIADI por la pesificación de las tarifas en Aguas Argentinas y Aguas de Santa Fe.
CLARIN 12/05/2005
En Santa Fe, asesores
El grupo francés Suez dejará el control de Aguas de Santa Fe a fin de mes. Pero seguiría como asesor técnico de la provincia hasta fin de año.
El Gobierno de Santa Fe y la empresa están negociando un "retiro ordenado" a fin de mes de los privados, quienes aseguran que en las actuales condiciones no pueden garantizar la calidad de la prestación. Pero entre los funcionarios crece la preocupación acerca de cómo seguir prestando en el futuro el servicio de agua.
La semana pasada el gobernador Jorge Obeid envió un proyecto de ley a la Legislatura para que autorice la rescisión de la concesión. "Eso no estaba previsto en el contrato original, y no quieren dejar flancos abiertos", dicen quienes siguen la operación. La provincia ya conformó por ley una empresa estatal de agua, que se haría cargo de las plantas e instalaciones que controla Aguas de Santa Fe, pero enfrenta la dificultad de la operación técnica de las mismas. "Se está avanzando en el diseño de un modelo en el cual Suez siga como asesor de la provincia hasta fin de año, cobrando honorarios por eso", señalaron las mismas fuentes.
RADIO MUNDO REAL
Movilización mundial contra Suez
Jueves, 05 de Mayo de 2005
Activistas de diferentes países del mundo están organizando una movilización internacional contra la trasnacional del agua Suez para el día 13 de mayo, cuando los accionistas de la empresa mantengan su encuentro anual en la capital francesa París. Argentinos, bolivianos, uruguayos, indonesios y filipinos llaman a protestar en todo el mundo contra los proyectos de trabajo y las políticas implementadas por la compañía multinacional.
Los activistas están organizando manifestaciones de protesta en varias ciudades del mundo, incluyendo París, Buenos Aires, Quito, Londres, Montevideo, Manila y Roma, capitales de Francia, Argentina, Ecuador, Gran Bretaña, Uruguay, Filipinas e Italia respectivamente. También habrán movilizaciones en El Alto, municipio cercano a La Paz, capital de Bolivia.
Según el medio informativo boliviano Bolpress, representantes de movimientos sociales de todo el mundo viajarán a París a fin de participar en las protestas del 13 de mayo en esa ciudad.
Suez es acusada por los activistas sociales, entre otras cosas, de buscar el beneficio económico aumentando el precio de las tarifas, de cortar el agua a la gente que no lo puede pagar y dejarla sin acceso a ese derecho humano, y de negarse a expandir el servicio a barrios pobres.
En Argentina, grupos de ciudadanos de Buenos Aires han pedido la terminación del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, que tiene como principal accionista a la Suez, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable. Además, Aguas Argentinas es acusada de continuar subiendo el precio de las tarifas y cortar el servicio de agua potable a aquellas personas que no pueden pagarlo.
Mientras tanto, en Bolivia, los ciudadanos de El Alto lograron a través de continuas movilizaciones sociales que el gobierno presidido por Carlos Mesa elaborara en el pasado mes de enero un documento para terminar el contrato con Aguas del Illimani (su accionista mayoritario es Suez). El gobierno de Mesa sostuvo que Aguas del Illimani no satisfacía a toda la población de La Paz y El Alto con los servicios de agua potable.
Por su parte, en Uruguay, un 65% de los ciudadanos votó a favor de la reforma constitucional del agua en un plebiscito realizado en octubre de 2004, por lo que se garantizó los servicios de agua potable a la compañía estatal Obras Sanitarias del Estado (OSE). En este sentido, la presencia de compañías extranjeras brindando servicios de agua potable en el país resulta inconstitucional. La compañía Aguas de la Costa, que pertenece a Suez, todavía se encuentra instalada en el departamento uruguayo de Maldonado y su retiro del país está en duda.
Según cifras de Bolpress, la Suez reportó 2,42 billones de dólares de ganancias netas obtenidas en el año 2004, aumentando las ganancias totales de la empresa en un 2,8%.
Convocan a una movilización mundial contra empresa Suez
05.05.2005
LA PAZ | Varias organizaciones han coincidido en convocar a una movilización mundial para el 13 de mayo contra la transnacional Suez, que en Bolivia es accionista mayoritaria de la empresa Aguas del Illimani.
Con motivo de la reunión anual de accionistas de la transnacional del agua Suez en Paris, los activistas de Argentina, Bolivia, Uruguay, Indonesia y Filipinas llamaron a protestar contra los proyectos y políticas de la empresa en todo el mundo.
Los activistas denuncian que la Suez puso el lucro por encima del derecho humano de acceso al agua aumentando las tarifas, cortando el agua a la gente que no puede pagar, rehusándose a expandir el servicio a los barrios pobres y amenazando con demandas legales cuando los contratos quieren ser terminados.
Según informa Bolpress, los representantes de los movimientos sociales de todo el mundo viajan a Paris para participar en las protestas y actividades de los accionistas.
Además se dice que muchos accionistas en solidaridad con las poblaciones afectadas de todo el mundo, presentarán comunicados y demandas en la reunión de la Suez.
El 13 de mayo se realizarán marchas pacíficas y protestas en frente de las oficinas de la Suez en varias ciudades de todo el mundo incluyendo Paris, Buenos Aires, Quito, El Alto, Londres, Montevideo, Manila y Roma.
La empresa Suez reportó 1.8 billones de euros (2.42 billones de dólares estadounidenses) en ganancias netas en 2004. El total de las ganancias creció 2.8%, a 40.7 billones de euros.
Las ganancias provenientes de Sudamérica alcanzaron 14.9%, a 1.96 billones de euros durante este periodo.
Después de siete años, la población de la ciudad de El Alto, Bolivia, organizó una serie de movilizaciones y presiones que obligaron al gobierno a redactar un decreto para la terminación del contrato con Aguas del Illimani (cuya accionista mayoritaria es la Suez) en enero de este año.
El contrato garantizaba a Aguas del Illimani el 13% de retorno mientras 200.000 personas se quedaban sin acceso al agua.
Una innumerable cantidad de personas no tiene posibilidad de conectase al servicio al no poder pagar 435 dólares por los altos costos de conexión (casi 8 veces el salario mínimo en Bolivia).
Ahora la empresa Suez está amenazando con acciones legales en una corte del Banco Mundial.
Mientras que en Buenos Aires y en 13 ciudades de la provincial de Santa Fe, los contratos con compañías mixtas han causado situaciones tensas. En Buenos Aires grupos ciudadanos han demandado la terminación del contrato porque Aguas Argentinas (cuya mayoritaria es la Suez) se niega a hacer inversiones para expandir el servicio en tanto que continúa cargando a la población con tarifas altas y cortando el servicio a aquellos que no pueden pagarlo.
La falta de inversiones ha causado serios problemas de contaminación del agua. En ciudades como Santa Fe, Aguas Provinciales de Santa Fe (cuya accionista mayoritaria es la Suez) se ha negado a cumplir los contratos dejando de esta manera a muchos residentes sin agua ni saneamiento básico.
Grupos de consumidores han llegado a la conclusión de que Aguas Provinciales debe a los residentes 114.3 millones de pesos por no haber realizado trabajos de mantenimiento en el segundo, tercer y cuarto año del contrato.
Durante los ocho años de concesión, Aguas Provinciales, nunca ha alcanzado los parámetros de calidad del agua.
Sin embargo, cuando los ciudadanos demandaron la terminación del contrato, la Suez amenazó al gobierno con una demandas de millones de dólares en una corte del Banco Mundial.
Mónica Vargas*
La "Guerra del Agua de Cochabamba" en el año 2000 en Bolivia fue una victoria popular. La protesta logró que se anulara el contrato secreto que el gobierno otorgó al consorcio Aguas de Tunari para abastecer el servicio de agua potable en la región.
Sin embargo, el consorcio expulsado contratacó: antepuso una demanda contra el gobierno boliviano ante una instancia del Banco Mundial, el Centro Internacional para el Arreglo de Controversias relacionadas con las Inversiones (CIADI). La resolución de este caso resulta de vital importancia ante la posibilidad de que la Lyonnaise des Eaux-Suez tome medidas similares con El Alto.
El conflicto tiene historia. Desde 1996, el Banco Mundial, el Fondo Monetario Internacional y el Banco Interamericano de Desarrollo condicionaron varios de sus créditos en Bolivia a la privatización de las empresas municipales de distribución de agua. En Cochabamba se adjudicó la concesión a Aguas del Tunari, propiedad en 55 por ciento de International Water Ltd. (Bechtel y Edison) y en 25 por ciento de Abengoa, SA. La empresa recibió una concesión exclusiva en el transporte, almacenamiento, distribución y comercialización del agua potable desde las plantas de tratamiento o los pozos de agua hasta los usuarios. Siguiendo el parámetro del Banco Mundial de recuperación plena de los costos de operaciones, el contrato contemplaba en su inicio un incremento de 35 por ciento en las tarifas de los usuarios, previo a cualquier inversión o mejora del servicio. En realidad, se registraron aumentos en las tarifas de los usuarios de hasta 45 por ciento, y en algunos casos de más de 100 por ciento. Las tarifas fueron ajustadas al curso del dólar estadunidense, lo cual representó una grave pérdida del poder adquisitivo para una población de por sí en condiciones de extrema pobreza.
El acuerdo prohibía también el uso de fuentes alternativas naturales en zonas donde estuviera disponible el suministro de agua por parte del concesionario. Existía y existe en la región un sistema de auto-organización por parte de los ciudadanos, bajo la forma de cooperativas, asociaciones, comités de agua sin afán de lucro. El contrato no comprendía medida alguna de indemnización para las inversiones realizadas por pequeñas asociaciones autónomas. Tampoco respetaba los antiguos "usos y costumbres" que las comunidades indígenas han venido practicando desde tiempos inmemoriales y que han garantizado un acceso equitativo a este recurso. De esa manera, Aguas del Tunari adquirió un carácter monopólico, sobre las fuentes de usos comunitario y público, lo cual le permitió las intolerables alzas de tarifas mencionadas.
En ese contexto de mercantilización de un recurso básico para la salud y la vida de la población (uno de cada 10 niños en Bolivia muere antes de lo cinco años debido a enfermedades curables vinculadas con la falta de acceso a agua potable), se desencadenó la "Guerra del Agua", en la cual la represión gubernamental fue responsable de la muerte de un joven y de decenas de heridos. La guerra concluyó con la cancelación del acuerdo y la revocación de la Ley de Privatización. Los ciudadanos cochabambinos se articularon en la Coordinadora de Defensa del Agua y de la Vida, constituyendo un amplio movimiento urbano-rural multisectorial y horizontal que representa un ejemplo a nivel mundial en las luchas contra la privatización y los efectos perversos de la globalización.
Hoy en día, contrariamente a la predisposición tanto de las otras compañías socias del consorcio Aguas del Tunari (Bechtel y Edison), como de los socios bolivianos, Abengoa, SA, persiste en obstaculizar una solución negociada con el gobierno boliviano. A un país agobiado por una deuda externa de 4 mil 867 millones de dólares que le impide aspirar al mejoramiento de las condiciones de vida de su población y le obliga a rematar sus recursos naturales, Abengoa, SA, exige el pago de 25 millones de dólares. Es necesario recordar ciertos datos: la inversión efectiva del consorcio en Cochabamba varía solamente entre medio millón y 2 millones de dólares, lo cual no tiene proporción con la suma demandada al gobierno boliviano. Por otra parte, 25 millones de dólares equivalen a: las ganancias de Bechtel en 12 horas o un tercio de los 78 millones previstos para la construcción de las nuevas oficinas de Abengoa en Sevilla; y en Bolivia: el pago anual de 3 mil doctores rurales o la construcción de 125 nuevas conexiones de agua potable.
En reacción a esta situación, una red de organizaciones ha iniciado una campaña mundial de presión sobre Abengoa para que abandone su demanda. Docientas 10 organizaciones y personalidades, así como 412 ciudadanos de 30 países, han enviado una carta a la trasnacional y a sus principales subsidiarias y mantienen una mirada vigilante sobre las medidas que tomará la trasnacional al respecto.
* Ambientalista boliviana
SE ESTA TRABAJANDO INTENSAMENTE", DIJO ROBERTO LAVAGNA
Aguas y el Gobierno buscan firmar un acuerdo antes de fin de mes
Implicaría ajustes tarifarios de hasta 40% en dos años. Y también una fuerte renegociación de la deuda de la compañía, buscando reducirla a la mitad. El Estado financiaría las nuevas redes de agua y cloacas.
CLARIN 12/05/2005
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Marcelo Canton.
mcanton@clarin.com
mcanton@clarin.com
El Gobierno y Aguas Argentinas están a punto de cerrar un acuerdo que implicaría aumentos tarifarios de hasta 40%, participación estatal en la renegociación de la deuda de la compañía para reducirla a cerca de la mitad y fondos públicos para encarar futuras inversiones.
"Se está trabajando intensamente", dijo el ministro Roberto Lavagna ayer, en declaraciones radiales, cuando le preguntaron sobre la discusión con la concesionaria de agua y cloacas. En el Gobierno esperan poder firmar una carta de intención antes de fin de mes.
La discusión es clave: el Ejecutivo ya logró sellar acuerdo con una eléctrica (Edelap), está a punto de firmar con una gasífera (GasNatural), y con Aguas cerraría un abanico de peso para poner sobre la mesa en la discusión con el FMI. Las empresas que no entren en estos acuerdos, según la óptica oficial, quedarían en una situación similar a los acreedores que no aceptaron el canje: cercados por aquellos que sí tomaron la oferta oficial.
El viernes, el presidente de Suez, principal accionista de Aguas, dijo en París que "estamos llevando a cabo negociaciones bastante duras con el Gobierno" y amenazó con que "o logramos un acuerdo antes de fin de año o nos vamos", reiterando un planteo que ya había hecho meses atrás. Pero en Buenos Aires las conversaciones tienen un clima totalmente diferente. "Ya se han logrado consensos importantes, y la carta de intención se podría firmar en las próximas dos semanas", dicen quienes siguen de cerca la discusión. Las negociaciones giran sobre 4 puntos:
Tarifas. Habría dos aumentos de 15 a 20% cada uno, uno este año y otro el próximo. Con esos ingresos se financiarían los costos de operación de la empresa, además de las obras de mantenimiento y reparación de las redes existentes.
Expansión. Las obras para ampliar las redes de agua potable y cloacas se harían con fondos fiduciarios, a los que aportarían partidas presupuestarias del Estado, créditos internacionales y recursos específicos que se creen.
Modelo de negocio. Se desistiría, es claro, de la idea de revocar la concesión a los franceses, que el Gobierno había agitado meses atrás. Pero también se dejaría de lado la iniciativa de que el Estado tome una participación accionaria en la concesionaria. Hacia el futuro, se definiría un modelo económico que permita a la empresa discutir con los bancos acreedores lo que es la cuarta pata de esta discusión, la deuda.
Deuda. "Así como se busca mejorar los ingresos de la empresa, para hacerla viable también hay que bajarle sus egresos", señaló un alto funcionario público. Y allí el Estado se ha involucrado en un proceso en el cual se intenta reducir en un 50% la deuda de 560 millones de dólares que acumula Aguas Argentinas. Las herramientas son varias. Por un lado, el propio Lavagna se habría comprometido a negociar con el BID, uno de los principales acreedores. Por otro, el brazo de inversiones del Banco Mundial, la CFI, podría capitalizar parte de sus acreencias, incrementando el 5% que ya tiene en la compañía. Y todavía se evalúa la posibilidad de que el Banco Nación le de un préstamo en pesos a Aguas para que ésta cancele pasivos en dólares, logrando así desvincular los pagos a los bancos (y por tanto a las tarifas) del tipo de cambio.
Pese a la velocidad que adquirieron las negociaciones, hay escépticos. "Todo esto también puede ser para que parezca que nos movemos", dijo un alto funcionario. En esa misma línea, debe destacarse que el martes y miércoles pasados se realizaron en Washington sendas audiencias por las cuales Suez dio el primer paso efectivo (la discusión de la jurisdicción) para demandar a la Argentina ante el CIADI por la pesificación de las tarifas en Aguas Argentinas y Aguas de Santa Fe.
CLARIN 12/05/2005
En Santa Fe, asesores
El grupo francés Suez dejará el control de Aguas de Santa Fe a fin de mes. Pero seguiría como asesor técnico de la provincia hasta fin de año.
El Gobierno de Santa Fe y la empresa están negociando un "retiro ordenado" a fin de mes de los privados, quienes aseguran que en las actuales condiciones no pueden garantizar la calidad de la prestación. Pero entre los funcionarios crece la preocupación acerca de cómo seguir prestando en el futuro el servicio de agua.
La semana pasada el gobernador Jorge Obeid envió un proyecto de ley a la Legislatura para que autorice la rescisión de la concesión. "Eso no estaba previsto en el contrato original, y no quieren dejar flancos abiertos", dicen quienes siguen la operación. La provincia ya conformó por ley una empresa estatal de agua, que se haría cargo de las plantas e instalaciones que controla Aguas de Santa Fe, pero enfrenta la dificultad de la operación técnica de las mismas. "Se está avanzando en el diseño de un modelo en el cual Suez siga como asesor de la provincia hasta fin de año, cobrando honorarios por eso", señalaron las mismas fuentes.
RADIO MUNDO REAL
Movilización mundial contra Suez
Jueves, 05 de Mayo de 2005
Activistas de diferentes países del mundo están organizando una movilización internacional contra la trasnacional del agua Suez para el día 13 de mayo, cuando los accionistas de la empresa mantengan su encuentro anual en la capital francesa París. Argentinos, bolivianos, uruguayos, indonesios y filipinos llaman a protestar en todo el mundo contra los proyectos de trabajo y las políticas implementadas por la compañía multinacional.
Los activistas están organizando manifestaciones de protesta en varias ciudades del mundo, incluyendo París, Buenos Aires, Quito, Londres, Montevideo, Manila y Roma, capitales de Francia, Argentina, Ecuador, Gran Bretaña, Uruguay, Filipinas e Italia respectivamente. También habrán movilizaciones en El Alto, municipio cercano a La Paz, capital de Bolivia.
Según el medio informativo boliviano Bolpress, representantes de movimientos sociales de todo el mundo viajarán a París a fin de participar en las protestas del 13 de mayo en esa ciudad.
Suez es acusada por los activistas sociales, entre otras cosas, de buscar el beneficio económico aumentando el precio de las tarifas, de cortar el agua a la gente que no lo puede pagar y dejarla sin acceso a ese derecho humano, y de negarse a expandir el servicio a barrios pobres.
En Argentina, grupos de ciudadanos de Buenos Aires han pedido la terminación del contrato del gobierno con la compañía Aguas Argentinas, que tiene como principal accionista a la Suez, porque la empresa se niega a realizar inversiones para ampliar el servicio de agua potable. Además, Aguas Argentinas es acusada de continuar subiendo el precio de las tarifas y cortar el servicio de agua potable a aquellas personas que no pueden pagarlo.
Mientras tanto, en Bolivia, los ciudadanos de El Alto lograron a través de continuas movilizaciones sociales que el gobierno presidido por Carlos Mesa elaborara en el pasado mes de enero un documento para terminar el contrato con Aguas del Illimani (su accionista mayoritario es Suez). El gobierno de Mesa sostuvo que Aguas del Illimani no satisfacía a toda la población de La Paz y El Alto con los servicios de agua potable.
Por su parte, en Uruguay, un 65% de los ciudadanos votó a favor de la reforma constitucional del agua en un plebiscito realizado en octubre de 2004, por lo que se garantizó los servicios de agua potable a la compañía estatal Obras Sanitarias del Estado (OSE). En este sentido, la presencia de compañías extranjeras brindando servicios de agua potable en el país resulta inconstitucional. La compañía Aguas de la Costa, que pertenece a Suez, todavía se encuentra instalada en el departamento uruguayo de Maldonado y su retiro del país está en duda.
Según cifras de Bolpress, la Suez reportó 2,42 billones de dólares de ganancias netas obtenidas en el año 2004, aumentando las ganancias totales de la empresa en un 2,8%.
Convocan a una movilización mundial contra empresa Suez
05.05.2005
LA PAZ | Varias organizaciones han coincidido en convocar a una movilización mundial para el 13 de mayo contra la transnacional Suez, que en Bolivia es accionista mayoritaria de la empresa Aguas del Illimani.
Con motivo de la reunión anual de accionistas de la transnacional del agua Suez en Paris, los activistas de Argentina, Bolivia, Uruguay, Indonesia y Filipinas llamaron a protestar contra los proyectos y políticas de la empresa en todo el mundo.
Los activistas denuncian que la Suez puso el lucro por encima del derecho humano de acceso al agua aumentando las tarifas, cortando el agua a la gente que no puede pagar, rehusándose a expandir el servicio a los barrios pobres y amenazando con demandas legales cuando los contratos quieren ser terminados.
Según informa Bolpress, los representantes de los movimientos sociales de todo el mundo viajan a Paris para participar en las protestas y actividades de los accionistas.
Además se dice que muchos accionistas en solidaridad con las poblaciones afectadas de todo el mundo, presentarán comunicados y demandas en la reunión de la Suez.
El 13 de mayo se realizarán marchas pacíficas y protestas en frente de las oficinas de la Suez en varias ciudades de todo el mundo incluyendo Paris, Buenos Aires, Quito, El Alto, Londres, Montevideo, Manila y Roma.
La empresa Suez reportó 1.8 billones de euros (2.42 billones de dólares estadounidenses) en ganancias netas en 2004. El total de las ganancias creció 2.8%, a 40.7 billones de euros.
Las ganancias provenientes de Sudamérica alcanzaron 14.9%, a 1.96 billones de euros durante este periodo.
Después de siete años, la población de la ciudad de El Alto, Bolivia, organizó una serie de movilizaciones y presiones que obligaron al gobierno a redactar un decreto para la terminación del contrato con Aguas del Illimani (cuya accionista mayoritaria es la Suez) en enero de este año.
El contrato garantizaba a Aguas del Illimani el 13% de retorno mientras 200.000 personas se quedaban sin acceso al agua.
Una innumerable cantidad de personas no tiene posibilidad de conectase al servicio al no poder pagar 435 dólares por los altos costos de conexión (casi 8 veces el salario mínimo en Bolivia).
Ahora la empresa Suez está amenazando con acciones legales en una corte del Banco Mundial.
Mientras que en Buenos Aires y en 13 ciudades de la provincial de Santa Fe, los contratos con compañías mixtas han causado situaciones tensas. En Buenos Aires grupos ciudadanos han demandado la terminación del contrato porque Aguas Argentinas (cuya mayoritaria es la Suez) se niega a hacer inversiones para expandir el servicio en tanto que continúa cargando a la población con tarifas altas y cortando el servicio a aquellos que no pueden pagarlo.
La falta de inversiones ha causado serios problemas de contaminación del agua. En ciudades como Santa Fe, Aguas Provinciales de Santa Fe (cuya accionista mayoritaria es la Suez) se ha negado a cumplir los contratos dejando de esta manera a muchos residentes sin agua ni saneamiento básico.
Grupos de consumidores han llegado a la conclusión de que Aguas Provinciales debe a los residentes 114.3 millones de pesos por no haber realizado trabajos de mantenimiento en el segundo, tercer y cuarto año del contrato.
Durante los ocho años de concesión, Aguas Provinciales, nunca ha alcanzado los parámetros de calidad del agua.
Sin embargo, cuando los ciudadanos demandaron la terminación del contrato, la Suez amenazó al gobierno con una demandas de millones de dólares en una corte del Banco Mundial.
HARRINGTON PARK, N.J., May 13 /PRNewswire/ -- As water giant Suez holds its annual shareholders’ meeting in Paris, activists are calling on its US subsidiary
-- United Water -- to help end the corporation’s abuses. During a peaceful demonstration at United Water’s New Jersey facility, environmental, corporate accountability and consumer advocates are delivering a letter to CEO Anthony Harding, signed by nearly 50 organizations from around the world. Public Citizen, Corporate Accountability International, Agricultural Missions, Inc. and RED UMAVIDA organized the event at United Water today, coordinated with communities around world holding peaceful protests in defense of people’s right to water and access to water services. To read the letter, go to http://www.citizen.org/cmep/Water/general/majorwater/suez/articles.cfm?ID=13399.
HARRINGTON PARK, N.J., May 13 /PRNewswire/ -- As water giant Suez holds its annual shareholders’ meeting in Paris, activists are calling on its US subsidiary -- United Water -- to help end the corporation’s abuses. During a peaceful demonstration at United Water’s New Jersey facility, environmental, corporate accountability and consumer advocates are delivering a letter to CEO Anthony Harding, signed by nearly 50 organizations from around the world. Public Citizen, Corporate Accountability International, Agricultural Missions, Inc. and RED UMAVIDA organized the event at United Water today, coordinated with communities around world holding peaceful protests in defense of people’s right to water and access to water services. To read the letter, go to http://www.citizen.org/cmep/Water/general/majorwater/suez/articles.cfm?ID=13399.
"The public is all too familiar with corporate greed driving corporate misbehavior. Private water corporations do not exist to provide safe and affordable water to you and your family. They exist to get as much money as they possibly can from you and your family," said Wenonah Hauter, director of Public Citizen’s Water for All Campaign.
Suez is one of the world’s largest private suppliers of water and sanitation services. Its documented history of price gouging and negligent management has left many people with dramatic increases on their water bills and thousands of others without access to potable water, from Atlanta, Georgia to El Alto, Bolivia. Under Suez’s management, water prices often rise while water-system maintenance declines and infrastructure deteriorates. Suez aggressively pursues government contracts to manage public water systems which are heavily subsidized and require minimal investment. Such agreements enable Suez to monopolize local water systems, and then raise prices to make a profit. This practice frequently denies thousands of people access to potable water and exposes many to grave health risks.
"Water is a basic human right and people’s lack of access to water is an emerging global crisis. The United Nations estimates that by the year 2025, two-thirds of the world’s population will not have access to enough water if current trends are not reversed. Suez is a leader in an industry that is turning a right into an unaffordable luxury. Our members are joining with people around the world to reject Suez’s abuses," says Corporate Accountability International Associate Campaigns Director Gigi Kellett.
Suez is positioned to profit from water scarcity and to make the global water crisis worse. Community leaders and corporate accountability activists from across the globe traveled to Paris to deliver powerful statements of concern to CEO Gerard Mestrallet at today’s shareholders’ meeting. Meanwhile, peaceful demonstrations take place at Suez facilities around the world including: Buenos Aires, La Paz, London, Montevideo, Manila, Rome and Santiago.
"In January of this year, the community of El Alto, Bolivia successfully mobilized to demand that Suez leave," says Mariela Ribera, a representative of RED UMAVIDA, who was present at Suez’s New Jersey facility today on behalf of a coalition of Bolivian non-governmental organizations. "Suez denied water to more than 200,000 residents in El Alto while ensuring a 13% rate of return for shareholders."
Web site: http://www.stopcorporateabuse.org/
Press Release Source: Corporate Accountability
Communities World-Wide Challenge Transnational Water Company, Suez, at Annual Shareholders' Meeting
Friday May 13, 9:30 am ET
Corporate Accountability Activists Charge Water Giant with Exploiting Water Resources at the Expense of Public Needs
PARIS, May 13 /PRNewswire/ -- As Suez holds its annual shareholders' meeting today, people around the world are challenging the water giant's irresponsible and dangerous practices. Suez -- one of the world's largest private suppliers of water and sanitation services -- is positioned to profit from water scarcity and to make the global water crisis worse. Suez's documented history of price gouging and negligent management has left many people with dramatic increases on their water bills and thousands of others without access to potable water, from Atlanta, Georgia to El Alto, Bolivia. Communities around the world are joining a growing international movement to protect people's right to water and access to water services. Community leaders and corporate accountability activists from across the globe traveled to Paris to deliver powerful statements of concern to CEO Gerard Mestrallet at today's meeting, while peaceful demonstrations take place at Suez facilities around the world.
"Water is a basic human right and people's lack of access to water is an emerging global crisis. The United Nations estimates that by the year 2025, two-thirds of the world's population will not have access to enough water if current trends are not reversed. Suez is a leader in an industry that is turning a right into a commodity. Our members are joining with people around the world to reject Suez's abuses," says Corporate Accountability International Executive Director Kathryn Mulvey.
Under Suez's management, water prices often rise while water-system maintenance declines and infrastructure deteriorates. Suez aggressively pursues government contracts to manage public water systems which are heavily subsidized and require minimal investment. Such agreements enable Suez to monopolize local water systems, and then raise prices to make a profit. This practice frequently denies thousands of people access to potable water and exposes many to grave health risks.
In the US, activists are delivering a sign-on letter to the CEO of United Water -- Suez's US subsidiary. Corporate Accountability International, Public Citizen, Agricultural Missions, Inc. and RED UMAVIDA organized the delivery at the US facility today. Activists in cities around the world including, Buenos Aires, La Paz, London, Montevideo, Manila, Rome and Santiago, are also protesting Suez's abuses today.
"Suez gets away with irresponsible and dangerous actions because of its political and economic clout, including influence over the World Bank and International Monetary Fund. However, the movement challenging Suez's abuses is growing around the world," says Jean Claude Bourrut Lacouture, a Corporate Accountability International activist attending today's meeting in Paris.
Corporate Accountability International has joined the growing number of labor and environmental groups who are challenging Suez's abuses, and is highlighting its failure to meet the Standards of Political Conduct for Corporations.
Corporate Accountability International, formerly Infact, is a membership organization that protects people by waging and winning campaigns challenging irresponsible and dangerous corporate actions around the world. For over 25 years, we've forced corporations -- like Nestle, General Electric and Philip Morris/Altria -- to stop abusive actions. For more information visit http://www.stopcorporateabuse.org.
Contacts: Patti Lynn, Corporate Accountability International
+1-617-695-2525
David Lerner, Riptide Communications
+1-212-260-5000
Campaigners slam Suez threat to sue Bolivia over failed water privatisation
UK campaigners will today (13 May) join campaigners in Paris, Rome, Geneva, Manila and Latin America to express outrage at multinational water company Suez’s threats to sue the Bolivian government over the cancellation of water contracts in El Alto, one of Latin America’s poorest cities.
When: Friday 13 May 2005, 4pm
Where: Parliament Square, London – opposite St Stephen’s Entrance
Massive protests in El Alto in December 2004 and January 2005 led Bolivia’s President Carlos Mesa to cancel Suez’s contracts to provide water to the city. Suez was the major shareholder in a failed privatisation that had left 200,000 people without access to water (according to Bolivia’s Minister of Public Services) whilst guaranteeing a 13% rate of return on the companies’ investment. Countless others were unable to afford the US$435 connection fees that are almost 8 times Bolivia’s monthly minimum wage.
Suez has since threatened to sue the Bolivian government for loss of profits through the World Bank’s International Court for the Settlement of Investment Disputes.
Campaigners will call on Lord Simon of Highbury, a director of Suez and Labour peer, to use his influence to ensure that there will be no legal action against Bolivia and that Suez stops putting its profits before the Bolivian people’s right to water.
Amancay Colque, chair of Bolivia Solidarity campaign said, "It is fundamental that Suez, the World Bank, IMF and developed country governments stop pressuring Bolivia to allow private companies participation in water provision. We consider that the appropriate model is a public – social company with strong social controls that guarantee efficiency, transparency and profitability."
John Hilary, Director of Campaigns and Policy at War on Want, said: “The global scandal of water privatisation needs to be brought into the open. Multinationals have scoured the world looking for opportunities to profit, while poor communities have repeatedly lost out on access to clean water. The people of Bolivia have delivered a resounding ‘no’ to water privatisation, and this must be respected.“
Peter Hardstaff of the World Development Movement said “It is outrageous that Suez is attempting to make the people of Bolivia pay for its failure to deliver clean water. Water privatisation, often forced on the poorest countries by the IMF and World Bank, has failed to deliver clean water and sanitation in country after country. Dirty water kills. By kicking out water multinationals such as Suez, poor communities are only acting in self defence. It is time that the global experiment with water privatisation, supported by the UK Government, was abandoned.”
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1) 64% of the Bolivian population lives below the poverty line.
2) In 2004 Suez reported a €1.8 billion net profit. The Suez Group employs 160,700 people worldwide and achieved revenues of €40.7 billion in 2004.
3) Suez will hold a combined Annual and Extraordinary General Meeting of Shareholders on Friday 13 May 2005 at 2:30pm (Paris time) at the Palais des Congrès de la Porte Maillot (Grand Auditorium), 2 place de la Porte Maillot, Paris, France.
4) Lord Simon of Highbury was appointed a Labour peer in 1997, also becoming minister for competitiveness in Europe. As well as his position in Suez, he is currently a director of Unilever, and was formerly chief executive of BP.
5) For media information and interviews, call Jessica Crocker (Bolivia Solidarity Campaign) on +44 7947 116 583; John Coventry (War on Want) on +44 7905 397 084; or Jo Kuper (World Development Movement) on +44 (0)7939245864;
HARRINGTON PARK, N.J., May 13 /PRNewswire/ -- As water giant Suez holds its annual shareholders’ meeting in Paris, activists are calling on its US subsidiary -- United Water -- to help end the corporation’s abuses. During a peaceful demonstration at United Water’s New Jersey facility, environmental, corporate accountability and consumer advocates are delivering a letter to CEO Anthony Harding, signed by nearly 50 organizations from around the world. Public Citizen, Corporate Accountability International, Agricultural Missions, Inc. and RED UMAVIDA organized the event at United Water today, coordinated with communities around world holding peaceful protests in defense of people’s right to water and access to water services. To read the letter, go to http://www.citizen.org/cmep/Water/general/majorwater/suez/articles.cfm?ID=13399.
"The public is all too familiar with corporate greed driving corporate misbehavior. Private water corporations do not exist to provide safe and affordable water to you and your family. They exist to get as much money as they possibly can from you and your family," said Wenonah Hauter, director of Public Citizen’s Water for All Campaign.
Suez is one of the world’s largest private suppliers of water and sanitation services. Its documented history of price gouging and negligent management has left many people with dramatic increases on their water bills and thousands of others without access to potable water, from Atlanta, Georgia to El Alto, Bolivia. Under Suez’s management, water prices often rise while water-system maintenance declines and infrastructure deteriorates. Suez aggressively pursues government contracts to manage public water systems which are heavily subsidized and require minimal investment. Such agreements enable Suez to monopolize local water systems, and then raise prices to make a profit. This practice frequently denies thousands of people access to potable water and exposes many to grave health risks.
"Water is a basic human right and people’s lack of access to water is an emerging global crisis. The United Nations estimates that by the year 2025, two-thirds of the world’s population will not have access to enough water if current trends are not reversed. Suez is a leader in an industry that is turning a right into an unaffordable luxury. Our members are joining with people around the world to reject Suez’s abuses," says Corporate Accountability International Associate Campaigns Director Gigi Kellett.
Suez is positioned to profit from water scarcity and to make the global water crisis worse. Community leaders and corporate accountability activists from across the globe traveled to Paris to deliver powerful statements of concern to CEO Gerard Mestrallet at today’s shareholders’ meeting. Meanwhile, peaceful demonstrations take place at Suez facilities around the world including: Buenos Aires, La Paz, London, Montevideo, Manila, Rome and Santiago.
"In January of this year, the community of El Alto, Bolivia successfully mobilized to demand that Suez leave," says Mariela Ribera, a representative of RED UMAVIDA, who was present at Suez’s New Jersey facility today on behalf of a coalition of Bolivian non-governmental organizations. "Suez denied water to more than 200,000 residents in El Alto while ensuring a 13% rate of return for shareholders."
Web site: http://www.stopcorporateabuse.org/
Press Release Source: Corporate Accountability
Communities World-Wide Challenge Transnational Water Company, Suez, at Annual Shareholders' Meeting
Friday May 13, 9:30 am ET
Corporate Accountability Activists Charge Water Giant with Exploiting Water Resources at the Expense of Public Needs
PARIS, May 13 /PRNewswire/ -- As Suez holds its annual shareholders' meeting today, people around the world are challenging the water giant's irresponsible and dangerous practices. Suez -- one of the world's largest private suppliers of water and sanitation services -- is positioned to profit from water scarcity and to make the global water crisis worse. Suez's documented history of price gouging and negligent management has left many people with dramatic increases on their water bills and thousands of others without access to potable water, from Atlanta, Georgia to El Alto, Bolivia. Communities around the world are joining a growing international movement to protect people's right to water and access to water services. Community leaders and corporate accountability activists from across the globe traveled to Paris to deliver powerful statements of concern to CEO Gerard Mestrallet at today's meeting, while peaceful demonstrations take place at Suez facilities around the world.
"Water is a basic human right and people's lack of access to water is an emerging global crisis. The United Nations estimates that by the year 2025, two-thirds of the world's population will not have access to enough water if current trends are not reversed. Suez is a leader in an industry that is turning a right into a commodity. Our members are joining with people around the world to reject Suez's abuses," says Corporate Accountability International Executive Director Kathryn Mulvey.
Under Suez's management, water prices often rise while water-system maintenance declines and infrastructure deteriorates. Suez aggressively pursues government contracts to manage public water systems which are heavily subsidized and require minimal investment. Such agreements enable Suez to monopolize local water systems, and then raise prices to make a profit. This practice frequently denies thousands of people access to potable water and exposes many to grave health risks.
In the US, activists are delivering a sign-on letter to the CEO of United Water -- Suez's US subsidiary. Corporate Accountability International, Public Citizen, Agricultural Missions, Inc. and RED UMAVIDA organized the delivery at the US facility today. Activists in cities around the world including, Buenos Aires, La Paz, London, Montevideo, Manila, Rome and Santiago, are also protesting Suez's abuses today.
"Suez gets away with irresponsible and dangerous actions because of its political and economic clout, including influence over the World Bank and International Monetary Fund. However, the movement challenging Suez's abuses is growing around the world," says Jean Claude Bourrut Lacouture, a Corporate Accountability International activist attending today's meeting in Paris.
Corporate Accountability International has joined the growing number of labor and environmental groups who are challenging Suez's abuses, and is highlighting its failure to meet the Standards of Political Conduct for Corporations.
Corporate Accountability International, formerly Infact, is a membership organization that protects people by waging and winning campaigns challenging irresponsible and dangerous corporate actions around the world. For over 25 years, we've forced corporations -- like Nestle, General Electric and Philip Morris/Altria -- to stop abusive actions. For more information visit http://www.stopcorporateabuse.org.
Contacts: Patti Lynn, Corporate Accountability International
+1-617-695-2525
David Lerner, Riptide Communications
+1-212-260-5000
Campaigners slam Suez threat to sue Bolivia over failed water privatisation
UK campaigners will today (13 May) join campaigners in Paris, Rome, Geneva, Manila and Latin America to express outrage at multinational water company Suez’s threats to sue the Bolivian government over the cancellation of water contracts in El Alto, one of Latin America’s poorest cities.
When: Friday 13 May 2005, 4pm
Where: Parliament Square, London – opposite St Stephen’s Entrance
Massive protests in El Alto in December 2004 and January 2005 led Bolivia’s President Carlos Mesa to cancel Suez’s contracts to provide water to the city. Suez was the major shareholder in a failed privatisation that had left 200,000 people without access to water (according to Bolivia’s Minister of Public Services) whilst guaranteeing a 13% rate of return on the companies’ investment. Countless others were unable to afford the US$435 connection fees that are almost 8 times Bolivia’s monthly minimum wage.
Suez has since threatened to sue the Bolivian government for loss of profits through the World Bank’s International Court for the Settlement of Investment Disputes.
Campaigners will call on Lord Simon of Highbury, a director of Suez and Labour peer, to use his influence to ensure that there will be no legal action against Bolivia and that Suez stops putting its profits before the Bolivian people’s right to water.
Amancay Colque, chair of Bolivia Solidarity campaign said, "It is fundamental that Suez, the World Bank, IMF and developed country governments stop pressuring Bolivia to allow private companies participation in water provision. We consider that the appropriate model is a public – social company with strong social controls that guarantee efficiency, transparency and profitability."
John Hilary, Director of Campaigns and Policy at War on Want, said: “The global scandal of water privatisation needs to be brought into the open. Multinationals have scoured the world looking for opportunities to profit, while poor communities have repeatedly lost out on access to clean water. The people of Bolivia have delivered a resounding ‘no’ to water privatisation, and this must be respected.“
Peter Hardstaff of the World Development Movement said “It is outrageous that Suez is attempting to make the people of Bolivia pay for its failure to deliver clean water. Water privatisation, often forced on the poorest countries by the IMF and World Bank, has failed to deliver clean water and sanitation in country after country. Dirty water kills. By kicking out water multinationals such as Suez, poor communities are only acting in self defence. It is time that the global experiment with water privatisation, supported by the UK Government, was abandoned.”
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1) 64% of the Bolivian population lives below the poverty line.
2) In 2004 Suez reported a €1.8 billion net profit. The Suez Group employs 160,700 people worldwide and achieved revenues of €40.7 billion in 2004.
3) Suez will hold a combined Annual and Extraordinary General Meeting of Shareholders on Friday 13 May 2005 at 2:30pm (Paris time) at the Palais des Congrès de la Porte Maillot (Grand Auditorium), 2 place de la Porte Maillot, Paris, France.
4) Lord Simon of Highbury was appointed a Labour peer in 1997, also becoming minister for competitiveness in Europe. As well as his position in Suez, he is currently a director of Unilever, and was formerly chief executive of BP.
5) For media information and interviews, call Jessica Crocker (Bolivia Solidarity Campaign) on +44 7947 116 583; John Coventry (War on Want) on +44 7905 397 084; or Jo Kuper (World Development Movement) on +44 (0)7939245864;