
En collaboration avec l'Ecole supérieure d'ingénieurs en emballage et conditionnement de Reims (ESIEC), la bouteille d'origine végétale est élaborée à partir d'acide lactique polymérisé (PLA) issu du maïs pour le corps du flacon et de la fécule de pomme de terre pour le bouchon.
L'étiquette en acétate de cellulose tient grâce à une colle végétale. Après un traitement spécifique, la dégradation totale et naturelle du produit se fait en moins de trois mois.
"L'incohérence entre la pureté de l'eau et son contenant extrêmement écotoxique m'a toujours préoccupé", explique Pascal Bastien, fondateur de Vegetal & Mineral Water.
En 2006, il confie à Lan Tighzert, qui dirige le Laboratoire d'études des matériaux polymères d'emballage (LEMPE) au sein de l'ESIEC, la mise au point d'un bioplastique adapté à son projet de bouteille.
" La difficulté résidait surtout dans la transparence du produit, pour être conforme avec l'image de pureté de l'eau, souligne Mme Tighzert, nous travaillons également sur des contenants d'eau gazeuse, mais nous devons encore améliorer la résistance du bioplastique en ayant recours notamment aux nanotechnologies ".
Une unité d'embouteillage de 400 mètres carrés est en cours de construction dans la ville thermale de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), où trois sources sont propres à la consommation.
Près d'un million d'euros en fonds propres a été investi dans ce projet qui va, dans un premier temps, créer une quinzaine d'emplois avec un objectif de production annuelle de trois millions de bouteilles d'ici 2012 puis cinq millions dès 2014.
"Evian peut produire jusqu'à huit millions de bouteilles par jour, précise Pascal Bastien. Nous visons une petite niche délaissée par les grands minéraliers : les magasins bio, l'hôtellerie-restauration et la création de bouteilles customisées destinées à la communication événementielle".
Ce mode de distribution permet également la collecte des bouteilles vides pour le recyclage comme pour le compostage. "On collecte parce qu'on est responsable, la destruction ou le recyclage des bioplastiques dans les unités qui traitent le plastique traditionnel est impossible, nous tenons à avoir une chaîne cohérente", souligne M. Bastien.
Selon lui, "d'autres bouteilles existent dans le monde qui sont toutes issues de maïs OGM produit par le trust américain Cargill".
(©AFP / 21 avril 2009
par Bruno Lalouette publié dans : nouvelles technologies
L'étiquette en acétate de cellulose tient grâce à une colle végétale. Après un traitement spécifique, la dégradation totale et naturelle du produit se fait en moins de trois mois.
"L'incohérence entre la pureté de l'eau et son contenant extrêmement écotoxique m'a toujours préoccupé", explique Pascal Bastien, fondateur de Vegetal & Mineral Water.
En 2006, il confie à Lan Tighzert, qui dirige le Laboratoire d'études des matériaux polymères d'emballage (LEMPE) au sein de l'ESIEC, la mise au point d'un bioplastique adapté à son projet de bouteille.
" La difficulté résidait surtout dans la transparence du produit, pour être conforme avec l'image de pureté de l'eau, souligne Mme Tighzert, nous travaillons également sur des contenants d'eau gazeuse, mais nous devons encore améliorer la résistance du bioplastique en ayant recours notamment aux nanotechnologies ".
Une unité d'embouteillage de 400 mètres carrés est en cours de construction dans la ville thermale de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), où trois sources sont propres à la consommation.
Près d'un million d'euros en fonds propres a été investi dans ce projet qui va, dans un premier temps, créer une quinzaine d'emplois avec un objectif de production annuelle de trois millions de bouteilles d'ici 2012 puis cinq millions dès 2014.
"Evian peut produire jusqu'à huit millions de bouteilles par jour, précise Pascal Bastien. Nous visons une petite niche délaissée par les grands minéraliers : les magasins bio, l'hôtellerie-restauration et la création de bouteilles customisées destinées à la communication événementielle".
Ce mode de distribution permet également la collecte des bouteilles vides pour le recyclage comme pour le compostage. "On collecte parce qu'on est responsable, la destruction ou le recyclage des bioplastiques dans les unités qui traitent le plastique traditionnel est impossible, nous tenons à avoir une chaîne cohérente", souligne M. Bastien.
Selon lui, "d'autres bouteilles existent dans le monde qui sont toutes issues de maïs OGM produit par le trust américain Cargill".
(©AFP / 21 avril 2009
par Bruno Lalouette publié dans : nouvelles technologies