Malgré un certain décalage, les réponses entre les élus et les citoyens
Les élus sont de plus en plus préoccupés par la question environnementale. C'est ce qui ressort de l'enquête "Eau et développement durable: l'état des lieux", menée par TNS Sofres pour la Lyonnaise des Eaux France. L'enquête a été réalisée en octobre 2004 auprès d'un échantillon de plus de 1.000 personnes représentatif de la population française, ainsi que 300 élus locaux (maires et adjoints aux maires). Des échantillons de plus de 900
personnes représentants l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne ont été ajoutés à cet examen annuel.
99% des élus locaux se disent préoccupés par la pollution de l'eau. C'est un chiffre record qui vient battre le record précédent de 97% en 2002.
«L'environnement et le développement durable ne sont plus considérés comme un effet de mode par les élus, estime Hélène Valade, du département politique et opinion de TNS Sofres. Il y a une véritable prise de conscience.» Pourtant, 88% des élus, contre 80% du grand public, jugent la qualité de l'eau satisfaisante. Ils sont aussi satisfaits du prix de l'eau
(85%) et de la protection de l'environnement (80%).
Le principal sujet d'inquiétude reste l'assainissement des eaux usées puisque les élus ne sont que 58% (7 points de moins qu'en 2003) à en être satisfaits. Ce qui s'avère peu surprenant au regard de l'actualité. Le 23 septembre dernier, la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a une nouvelle fois condamné la France pour manquement aux obligations qui lui incombent en matière de traitement des eaux usées. 120 agglomérations de plus de 10.000 habitants ne sont toujours pas aux normes. Un projet de loi sur l'eau qui devrait être présenté au Conseil des ministres en janvier 2005
devrait, en outre, mettre l'accent sur les eaux usées. Les travaux ont d'ailleurs déjà commencé, comme l'a remarqué le ministre chargé de l'environnement Serge Lepeltier lors de son discours au 87ème congrès des maires le 17 novembre: «En 2003, ce sont quasiment trois milliards d'euros de travaux qui ont été réalisés par les collectivités locales en matière d'ouvrages d'épuration et de réseaux d'assainissement.»
personnes représentants l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne ont été ajoutés à cet examen annuel.
99% des élus locaux se disent préoccupés par la pollution de l'eau. C'est un chiffre record qui vient battre le record précédent de 97% en 2002.
«L'environnement et le développement durable ne sont plus considérés comme un effet de mode par les élus, estime Hélène Valade, du département politique et opinion de TNS Sofres. Il y a une véritable prise de conscience.» Pourtant, 88% des élus, contre 80% du grand public, jugent la qualité de l'eau satisfaisante. Ils sont aussi satisfaits du prix de l'eau
(85%) et de la protection de l'environnement (80%).
Le principal sujet d'inquiétude reste l'assainissement des eaux usées puisque les élus ne sont que 58% (7 points de moins qu'en 2003) à en être satisfaits. Ce qui s'avère peu surprenant au regard de l'actualité. Le 23 septembre dernier, la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a une nouvelle fois condamné la France pour manquement aux obligations qui lui incombent en matière de traitement des eaux usées. 120 agglomérations de plus de 10.000 habitants ne sont toujours pas aux normes. Un projet de loi sur l'eau qui devrait être présenté au Conseil des ministres en janvier 2005
devrait, en outre, mettre l'accent sur les eaux usées. Les travaux ont d'ailleurs déjà commencé, comme l'a remarqué le ministre chargé de l'environnement Serge Lepeltier lors de son discours au 87ème congrès des maires le 17 novembre: «En 2003, ce sont quasiment trois milliards d'euros de travaux qui ont été réalisés par les collectivités locales en matière d'ouvrages d'épuration et de réseaux d'assainissement.»
l'information des usagers
Un autre résultat surprenant concerne l'information des consommateurs. Alors que 79% des élus se déclarent satisfaits (17% très satisfaits et 62% plutôt satisfaits) de l'information donnée, le pourcentage tombe à 44% pour le grand public (10% et 34%). «Les élus ne sont pas habitués à communiquer, explique Hélène Valade. Ils pensent qu'en mettant à disposition les informations, ils ont fait leur travail. Mais il leur faut aussi communiquer
pour montrer que les informations sont disponibles.»
pour montrer que les informations sont disponibles.»