
un article de Maxisciences.com du 28 04 09
Allemagne - Les Dr Wagner et Oehlman de l’Université Goethe de Francfort ont découvert un taux d’hormones deux fois plus élevé dans les eaux en bouteille que dans l’eau du robinet ou en bouteille de verre, selon l’AFP.
Le plastique des bouteilles libérerait des perturbateurs endocriniens dans l’eau minérale. A petites doses, ils pourraient avoir une incidence sur la santé. Ces perturbateurs sont des hormones féminines ou masculines soupçonnées de modifier le développement et les fonctions sexuelles et reproductrices de l’Homme.
Martin Wagner et Jörg Oehlman ont sélectionné vingt emballages en plastique d’eaux minérales vendues en Allemagne. Tous avaient en commun de contenir du polyéthylène téréphtalate (PET), un plastique également présent dans les bouteilles en plastique des boissons gazeuses, des huiles de cuisine, mais aussi dans l’aluminium intérieur des briques de certaines boissons. Le PET assure « la transparence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l’eau, aux gaz, et aux arômes. »
Les deux chercheurs ont utilisé des levures génétiquement modifiées et de petits escargots d’eau douce, les premières changeant de couleur en présence d’infimes quantités d’hormones, les seconds voyant leur multiplication varier par ces mêmes hormones. Après 2 mois passés dans l’eau, le comportement des deux testeurs n’était plus du tout le même. Dans douze des vingt eaux en bouteille testées, l’activité hormonale est deux fois plus élevée sur les levures et les escargots étaient deux fois plus nombreux à cause des hormones féminines présentes. L’eau dans les briques est plus polluée encore, celle des bouteilles réutilisables moins polluée au fur et à mesure des utilisations.
Le démenti des industriels du plastique alimentaire a été très rapide, pour eux « l’eau minérale naturelle est l’un des produits les plus contrôlés de l’industrie alimentaire. » Les chercheurs évoquent une possible perturbation au niveau de la catalyse du plastique.
Allemagne - Les Dr Wagner et Oehlman de l’Université Goethe de Francfort ont découvert un taux d’hormones deux fois plus élevé dans les eaux en bouteille que dans l’eau du robinet ou en bouteille de verre, selon l’AFP.
Le plastique des bouteilles libérerait des perturbateurs endocriniens dans l’eau minérale. A petites doses, ils pourraient avoir une incidence sur la santé. Ces perturbateurs sont des hormones féminines ou masculines soupçonnées de modifier le développement et les fonctions sexuelles et reproductrices de l’Homme.
Martin Wagner et Jörg Oehlman ont sélectionné vingt emballages en plastique d’eaux minérales vendues en Allemagne. Tous avaient en commun de contenir du polyéthylène téréphtalate (PET), un plastique également présent dans les bouteilles en plastique des boissons gazeuses, des huiles de cuisine, mais aussi dans l’aluminium intérieur des briques de certaines boissons. Le PET assure « la transparence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l’eau, aux gaz, et aux arômes. »
Les deux chercheurs ont utilisé des levures génétiquement modifiées et de petits escargots d’eau douce, les premières changeant de couleur en présence d’infimes quantités d’hormones, les seconds voyant leur multiplication varier par ces mêmes hormones. Après 2 mois passés dans l’eau, le comportement des deux testeurs n’était plus du tout le même. Dans douze des vingt eaux en bouteille testées, l’activité hormonale est deux fois plus élevée sur les levures et les escargots étaient deux fois plus nombreux à cause des hormones féminines présentes. L’eau dans les briques est plus polluée encore, celle des bouteilles réutilisables moins polluée au fur et à mesure des utilisations.
Le démenti des industriels du plastique alimentaire a été très rapide, pour eux « l’eau minérale naturelle est l’un des produits les plus contrôlés de l’industrie alimentaire. » Les chercheurs évoquent une possible perturbation au niveau de la catalyse du plastique.
Le Réseau environnement santé demande l'interdiction du Bisphénol A dans les plastiques alimentaires

Un article du 2009-03-14
France - Le 3 mars dernier, le Réseau environnement santé (RES a mené sa première campagne d'alerte sur les risques sanitaires engendrés par le Bisphénol A (BPA un composé entrant notamment dans la composition de certains plastiques alimentaires et ayant un impact négatif sur la santé, selon différentes études.
Le Réseau environnement santé, réunissant des ONG, des professionnels de la santé et des scientifiques a demandé aux eurodéputés français de signer la pétition parlementaire d’interdiction du BPA dans les biberons, et l'élargissement de cette interdiction aux plastiques alimentaires.
Selon de récentes études, l'imprégnation de la population en BPA serait reliée à un taux plus élevé de maladies cardio-vasculaires, de diabète, d’atteintes hépatiques et de fausses couches. Le Bisphénol A serait également susceptible de diminuer l’efficacité des traitements de chimiothérapie en cas de cancers du sein ou de la prostate.
En application du principe de précaution, le RES a donc demandé l’interdiction du BPA dans
les plastiques alimentaires, ainsi que sa désignation en tant que substance prioritaire dans le cadre du programme REACH d'évaluation des substances chimiques les plus préoccupantes.
La réalisation d'une évaluation des risques pour l’environnement a également été exigée.
Pour en savoir plus, une plaquette d’information et de sensibilisation est disponible sur le site internet du RES.
France - Le 3 mars dernier, le Réseau environnement santé (RES a mené sa première campagne d'alerte sur les risques sanitaires engendrés par le Bisphénol A (BPA un composé entrant notamment dans la composition de certains plastiques alimentaires et ayant un impact négatif sur la santé, selon différentes études.
Le Réseau environnement santé, réunissant des ONG, des professionnels de la santé et des scientifiques a demandé aux eurodéputés français de signer la pétition parlementaire d’interdiction du BPA dans les biberons, et l'élargissement de cette interdiction aux plastiques alimentaires.
Selon de récentes études, l'imprégnation de la population en BPA serait reliée à un taux plus élevé de maladies cardio-vasculaires, de diabète, d’atteintes hépatiques et de fausses couches. Le Bisphénol A serait également susceptible de diminuer l’efficacité des traitements de chimiothérapie en cas de cancers du sein ou de la prostate.
En application du principe de précaution, le RES a donc demandé l’interdiction du BPA dans
les plastiques alimentaires, ainsi que sa désignation en tant que substance prioritaire dans le cadre du programme REACH d'évaluation des substances chimiques les plus préoccupantes.
La réalisation d'une évaluation des risques pour l’environnement a également été exigée.
Pour en savoir plus, une plaquette d’information et de sensibilisation est disponible sur le site internet du RES.