samedi 19 septembre 2009, par Gérard Borvon
La ville de Landerneau a délégué la gestion de son eau à Véolia (anciennement CEO) en 1992. Depuis cette date les rapports du délégataires affichent un déficit, parfois abyssal.
Le contrat s’achevant en 2012, la logique voudrait que Véolia renonce à la reconduction de son coûteux contrat d’affermage.
Un déficit constant
L’auteur de cet article, en tant que président de l’association S-eau-S, représente les consommateurs domestiques à la commission des usagers du SIVU Eau Potable de Landerneau.
La gestion de l’eau y est déléguée à Véolia dans un contrat signé en 1992 pour une durée de 20 ans. Elle donne lieu à un rapport annuel lu avec une particulière attention. ( Syndicat des eaux (SIVU) de Landerneau (3). Rapport sur le prix et la qualité de l’eau, 2007. ).
Cette attention est d’autant plus vive que le contrat arrive à échéance et que S-eau-S milite pour un retour à la gestion publique de l’eau.
Le prix de l’eau à Landerneau est parmi les plus élevés en France et pourtant le délégataire annonce chaque année un déficit dont on peut s’étonner qu’il n’ait pas amené des interrogations de la part des élus du SIVU.
C’est donc le représentant de S-eau-S qui, en cette année 2009, a demandé que soit fourni le déficit cumulé depuis le début du contrat.
Surprise : pas une seule année où le budget ait été équilibré et un déficit global de 2.041.734,20 € !
Si on ajoute un droit d’entrée de 1,065 millions d’euros versés en 1992, ce seraient donc 3,10 millions d’euros perdus par Véolia dans cette affaire.
Naturellement personne n’est dupe et chacun sait que Véolia n’a pas travaillé à perte à Landerneau. Mais l’argument est imparable : une bonne raison pour Véolia de ne pas s’accrocher à Landerneau c’est d’éviter de continuer à s’y ruiner !
Et que Véolia ne vienne pas nous proposer la reconduite de son contrat avec une baisse de 23% de ses tarifs comme elle l’a fait, par exemple, à Quimper. Qui pourrait faire confiance à une entreprise qui s’avance manifestement vers sa ruine ?
La ville de Landerneau a délégué la gestion de son eau à Véolia (anciennement CEO) en 1992. Depuis cette date les rapports du délégataires affichent un déficit, parfois abyssal.
Le contrat s’achevant en 2012, la logique voudrait que Véolia renonce à la reconduction de son coûteux contrat d’affermage.
Un déficit constant
L’auteur de cet article, en tant que président de l’association S-eau-S, représente les consommateurs domestiques à la commission des usagers du SIVU Eau Potable de Landerneau.
La gestion de l’eau y est déléguée à Véolia dans un contrat signé en 1992 pour une durée de 20 ans. Elle donne lieu à un rapport annuel lu avec une particulière attention. ( Syndicat des eaux (SIVU) de Landerneau (3). Rapport sur le prix et la qualité de l’eau, 2007. ).
Cette attention est d’autant plus vive que le contrat arrive à échéance et que S-eau-S milite pour un retour à la gestion publique de l’eau.
Le prix de l’eau à Landerneau est parmi les plus élevés en France et pourtant le délégataire annonce chaque année un déficit dont on peut s’étonner qu’il n’ait pas amené des interrogations de la part des élus du SIVU.
C’est donc le représentant de S-eau-S qui, en cette année 2009, a demandé que soit fourni le déficit cumulé depuis le début du contrat.
Surprise : pas une seule année où le budget ait été équilibré et un déficit global de 2.041.734,20 € !
Si on ajoute un droit d’entrée de 1,065 millions d’euros versés en 1992, ce seraient donc 3,10 millions d’euros perdus par Véolia dans cette affaire.
Naturellement personne n’est dupe et chacun sait que Véolia n’a pas travaillé à perte à Landerneau. Mais l’argument est imparable : une bonne raison pour Véolia de ne pas s’accrocher à Landerneau c’est d’éviter de continuer à s’y ruiner !
Et que Véolia ne vienne pas nous proposer la reconduite de son contrat avec une baisse de 23% de ses tarifs comme elle l’a fait, par exemple, à Quimper. Qui pourrait faire confiance à une entreprise qui s’avance manifestement vers sa ruine ?