La réaction d'Enel

Enel envisage de s'adresser directement aux actionnaires de Suez (SZE) avec une contre-offre hostile plus élevée, a-t-on précisé de mêmes sources, mais le groupe italien ne veut pas conserver la division d'eau de Suez (SZE).
Enel recherche un partenaire, tel qu'un investisseur financier, qui serait acceptable pour le gouvernement français, ont ajouté ces sources. Les services collectifs attirent les investisseurs financiers en raison de la stabilité de leur cash flow qui peut être utilisé pour rembourser les emprunts contractés pour racheter l'entité concernée.
Enel comptait à l'origine lancer son offre sur Suez (SZE) avec Veolia qui aurait conservé l'activité eau. Mais elle a renoncé juste avant l'annonce de la fusion entre GDF (GAZ) et Suez (SZE).
Des investisseurs financiers comme le fonds Terra Firma Capital Partners du financier britannique Guy Hands et la banque australienne Macquarie Bank ont manifesté leur intérêt pour des compagnies d'eau offrant une base de clientèle et un cash flow très stables.
Si Enel ne parvient pas à trouver un partenaire à temps, le groupe romain envisage également de formuler une offre sur l'ensemble de Suez (SZE) et de loger l'activité eau dans un véhicule spécial le temps de lui trouver un acquéreur, ont expliqué les sources.
Dans le même temps, Enel essaie de trouver des banques pour financer son éventuelle offre. Mais le fait qu'au moins 12 banques d'affaires soient impliquées dans la fusion GDF/Suez pourrait limiter leur capacité à prêter à Enel, ont noté des sources bancaires.
Une solution serait de lever une partie du financement auprès de banques italiennes plutôt que de se tourner vers de grandes banques d'affaires conseillant déjà les groupes français. Banca Intesa, dont Crédit agricole est le premier actionnaire avec près de 18% du capital, a fait savoir lundi soir qu'elle était prête à soutenir toute offre "industrielle avisée" sur Enel.
Selon le quotidien italien Finanza e Mercati, Deutsche bank (DB), Dresdner et Unicredito sont elles aussi disposées à soutenir une offre et San Paolo IMI, Mediobanca et Capitalia l'envisagent également.
Enel s'est refusé à tout commentaire.
par Mathieu Robbins
Enel recherche un partenaire, tel qu'un investisseur financier, qui serait acceptable pour le gouvernement français, ont ajouté ces sources. Les services collectifs attirent les investisseurs financiers en raison de la stabilité de leur cash flow qui peut être utilisé pour rembourser les emprunts contractés pour racheter l'entité concernée.
Enel comptait à l'origine lancer son offre sur Suez (SZE) avec Veolia qui aurait conservé l'activité eau. Mais elle a renoncé juste avant l'annonce de la fusion entre GDF (GAZ) et Suez (SZE).
Des investisseurs financiers comme le fonds Terra Firma Capital Partners du financier britannique Guy Hands et la banque australienne Macquarie Bank ont manifesté leur intérêt pour des compagnies d'eau offrant une base de clientèle et un cash flow très stables.
Si Enel ne parvient pas à trouver un partenaire à temps, le groupe romain envisage également de formuler une offre sur l'ensemble de Suez (SZE) et de loger l'activité eau dans un véhicule spécial le temps de lui trouver un acquéreur, ont expliqué les sources.
Dans le même temps, Enel essaie de trouver des banques pour financer son éventuelle offre. Mais le fait qu'au moins 12 banques d'affaires soient impliquées dans la fusion GDF/Suez pourrait limiter leur capacité à prêter à Enel, ont noté des sources bancaires.
Une solution serait de lever une partie du financement auprès de banques italiennes plutôt que de se tourner vers de grandes banques d'affaires conseillant déjà les groupes français. Banca Intesa, dont Crédit agricole est le premier actionnaire avec près de 18% du capital, a fait savoir lundi soir qu'elle était prête à soutenir toute offre "industrielle avisée" sur Enel.
Selon le quotidien italien Finanza e Mercati, Deutsche bank (DB), Dresdner et Unicredito sont elles aussi disposées à soutenir une offre et San Paolo IMI, Mediobanca et Capitalia l'envisagent également.
Enel s'est refusé à tout commentaire.
par Mathieu Robbins