
Deux petites filles boivent au robinet d'un forage profond récemment creusé dans une école primaire de La Paz au Salvador. L'eau de surface contaminée tue des milliers de gens chaque année dans le pays et la plupart des victimes sont des enfants. NP
Heureusement des solutions existent, il suffit de trouver les fonds et les approprier à la situation et aux populations.
Récit....
Récit....
Une preuve de plus de la nécessité de fournir de l'eau potable
Le 1 novembre 2005 · la route qui mène à une petite communauté appelée "Milagro a Dios" finit à un puits où une petite fille aux pieds nus avec des nattes et un T-shirt rose pompe de l'eau dans un grand seau noir. Elle dit que son nom est Elisabeth. Elle a 8 ans. Il y a quatre ans, Elisabeth a faillit mourrir. Sa mère, Thérèse de Jésus Aleman, explique que le problème provenait de l'eau d'un puits peu profond. D'habitude il produisait de l'eau propre. Mais les choses ont changé après un tremblement de terre important en 2001. "L'eau a été souillée.
La famille ne pouvait pas s'offrir de l'eau embouteillée. Donc ils ont continué à utiliser le puits. Des tas des gens sont tombés malade, y compris Elisabeth et une autre fille. "Ils sont devenus très malades," se rappelle Thérèse. "Quatre classes de parasites ont d'ailleurs été diagnostiqués chez les deux petites filles avec logiquement en cause l'usage du puits."
Un Pays Humide.
Le Salvador n'est pas un endroit où l'on s'attend à trouver des problèmes d'eau. Après tout, il y pleut averse chaque année. Pourtant Ricardo Navarro dit que l'eau potable est rare.
L'eau contaminée tue des milliers de Salvadoriens chaque année et particulièrement les enfants .
"Quand nous parlons d'un problème d'eau au Salvador, c'est du manque d'eau potable, de l'eau à boire, dont nous parlons" dit Navarro, le président d'un groupe environnemental appelé le "Centre salvadorien pour une Technologie Appropriée". Il affirme que le pays a échoué à protéger cette précieuse ressource . Les fermiers ont diminué la superficie de la forêt qui permet de conserver l'eau de pluie. Les propriétaires de ranch laissent leur bétail polluer les rivières. Les communautés ont mis des latrines trop proches des puits pas assez profonds. "De grandes entreprises … utilisent les rivières pour tout y jeter. Ainsi peu importe les substances chimiques qui sont utilisées, elles sont rejetées dedans" dit Navarro.
Creuser pour éviter la pollution ?
Une solution est de faire des puits très profonds. Ils vont chercher des aquifères si profondément que l'eau pompée est protégée de la pollution superficielle. Des groupes comme "l'Agence américaine pour le Développement International (USAID)" et CARE International ont financé beaucoup de ces puits comme aussi la construction des réseaux hydrographiques modernes. Mais des grands projets, ambitieux restent souvent difficiles à supporter.
Par exemple, dans la région montagneuse au nord du San Salvador, une coalition internationale a réuni plus de 500,000 $ pour apporter de "l'eau propre" dans plus de 500 maisons près de la ville de "Montepeque". Une équipe belge a aidé à concevoir le système. Des ingénieurs locaux ont foré un puits de 500 pieds de profondeur. Les résidents ont passé des mois à creuser des tranchées pour les kilomètres de conduites.
Cornelio Segura, le président du Comité Local de l'Eau, montre tout ce que l'argent a permis d'acheter, comme cette épaisse conduite de fer qui transporte l'eau du puits à un réservoir souterrain de la taille d'un petit appartement. "C'est ce qu'ils appellent l'arbre de décharge. Nous la mettons ensuite dans la citerne."
... Il était là en août quand ils ont fait couler l'eau. L'Eau a coulé pendant une semaine. Puis une surcharge d'électricité a fait "cramer" le moteur de la pompe au fond du puits. Les ingénieurs n'avaient pas tenu compte dans leur projet "de la nature imprévisible du service électrique du Salvador".
Segura assure qu'il lui faut une grande grue qui coûte 1,800 $ pour réparer la pompe. "Les donateurs ont bien fourni tout le matériel, le tuyau, l'équipement, tout, mais ils ne nous donnent pas d'argent pour la maintenance".
Des solutions pas toujours efficaces
Les donateurs méjugent souvent la capacité d'une communauté, ou son désir à entretenir un réseau hydrographique coûteux. C'est le cas pour le moment pour les résidents de Montepeque qui privilégient l'eau de pluie et un vieux puits.
Où et comment obtiendront-t-ils de l'eau pendant la saison sèche ? Segura propose au visiteur de lui montrer. C'est une longue promenade qui mène dans les montagnes et ramène à des temps séculaires. Les routes deviennent des sentiers et empruntent des vallées où les guérillero se battaient contre les forces gouvernementales il y a plus d'une décennie.
Devant un ruisseau, Segura explique que c'est plein d'excréments de bétail et des pesticides des plantations de canne à sucre. En revanche face à une rivière, il confie "Cette eau est bonne parce qu'elle vient des collines Huasapa...malheureusement cette rivière disparaît pendant la saison sèche".
Finalement, à deux milles du nouveau puits, une source coule goutte à goutte d'une fissure dans une pente rocheuse. L'eau est récupérée dans une bassine de la taille d'une cuvette. Segura assure que le printemps fournit assez d'eau, "mais la demande est telle que les gens doivent attendre pour faire de l'eau pour laver leurs vêtements ou prendre de l'eau pour une utilisation domestique."
Les gens sont venus chercher l'eau à cette source depuis toujours. Ils emportent de l'eau dans des cruches de cinq gallons. "La marche est raide," dit Segura. "C'est dangereux pour les plus vieux." Ils comptaient sur la nouvelle pompe pour en finir avec ce problème.
En général malgré les défauts de beaucoup de projets autour de l'eau, la situation de l'eau au Salvador s'améliore. Marisol Prima Ponza dirige une policlinique gouvernementale qui suit à la trace la santé de 375 enfants dans plusieurs communautés.
"Il n' y a eu que quelques cas de diarrhée," dit-elle. "En exemple, de janvier à août de cette année je n'ai enregistré seulement que 17 cas."
Eau Plus Propre, Meilleure Santé
L'amélioration, dit-elle, provient d'un meilleur accès à l'eau propre.
Sur les terres sans relief près de la côte, il y a plusieurs projets d'eau qui vont enfin aboutir longtemps après que leurs sponsors les ont mis en place. Ces projets ont trouvé l'appui de la communauté et la technologie semble appropriée et accessible.
"L'un concerne un puits dans une école primaire. Il y a plusieurs années l'école a demandé de construire un puits à une ONG appelée "Pour une eau vivante". L'année dernière, le projet a abouti. Maintenant les enfants boivent à la fontaine une eau claire et potable.
"Tout ce que nous avons ici, tout ce vous voyez, est un miracle de Dieu, "dit Lilian Cornejo, l'administrateur de l'école. D'abord, il y avait seulement une pompe manuelle. Puis il y eut un autre miracle. Cornejo donnait son sang lors d'une collecte quand un homme à qui elle parlait de son nouveau puits lui proposa " j'ai un réservoir ici que je vais vous donner pour l'école." "C'est un cadeau de Dieu ".
Un autre cadeau nous a fourni une pompe électrique. Pour conserver en état de marche tous ces présents, Cornejo a inclu dans le budget de l'école le coût de leur entretien.
A l'Eglise quelques rues plus loin, trône un nouveau puits. Il est à pompe manuelle. Le pasteur Eusebio Alfaro Aguilar explique que les membres de sa communauté religieuse sont formés pour réparer en cas de panne. "Avec l'aide de Dieu, ce sera toujours ici dans 100 ans," dit-il.
Alfaro demande à ses visiteurs de se joindre à lui dans sa prière. Une demi-douzaine de personnes joignent leurs mains dans la cour poussiéreuse à côté du puits. Leurs prières sont des remerciements pour l'eau propre, conclues par " à la gloire à Dieu."
A Milagro les prières ont été entendues il y a quelques mois. Ils ont obtenu un puits très profond qui remplace celui qui était contaminé par le tremblement de terre. Il est utilisé par 26 familles et aucun enfant n'est tombé malade depuis... à cause de la mauvaise qualité de l'eau.
traduction bénévole
La famille ne pouvait pas s'offrir de l'eau embouteillée. Donc ils ont continué à utiliser le puits. Des tas des gens sont tombés malade, y compris Elisabeth et une autre fille. "Ils sont devenus très malades," se rappelle Thérèse. "Quatre classes de parasites ont d'ailleurs été diagnostiqués chez les deux petites filles avec logiquement en cause l'usage du puits."
Un Pays Humide.
Le Salvador n'est pas un endroit où l'on s'attend à trouver des problèmes d'eau. Après tout, il y pleut averse chaque année. Pourtant Ricardo Navarro dit que l'eau potable est rare.
L'eau contaminée tue des milliers de Salvadoriens chaque année et particulièrement les enfants .
"Quand nous parlons d'un problème d'eau au Salvador, c'est du manque d'eau potable, de l'eau à boire, dont nous parlons" dit Navarro, le président d'un groupe environnemental appelé le "Centre salvadorien pour une Technologie Appropriée". Il affirme que le pays a échoué à protéger cette précieuse ressource . Les fermiers ont diminué la superficie de la forêt qui permet de conserver l'eau de pluie. Les propriétaires de ranch laissent leur bétail polluer les rivières. Les communautés ont mis des latrines trop proches des puits pas assez profonds. "De grandes entreprises … utilisent les rivières pour tout y jeter. Ainsi peu importe les substances chimiques qui sont utilisées, elles sont rejetées dedans" dit Navarro.
Creuser pour éviter la pollution ?
Une solution est de faire des puits très profonds. Ils vont chercher des aquifères si profondément que l'eau pompée est protégée de la pollution superficielle. Des groupes comme "l'Agence américaine pour le Développement International (USAID)" et CARE International ont financé beaucoup de ces puits comme aussi la construction des réseaux hydrographiques modernes. Mais des grands projets, ambitieux restent souvent difficiles à supporter.
Par exemple, dans la région montagneuse au nord du San Salvador, une coalition internationale a réuni plus de 500,000 $ pour apporter de "l'eau propre" dans plus de 500 maisons près de la ville de "Montepeque". Une équipe belge a aidé à concevoir le système. Des ingénieurs locaux ont foré un puits de 500 pieds de profondeur. Les résidents ont passé des mois à creuser des tranchées pour les kilomètres de conduites.
Cornelio Segura, le président du Comité Local de l'Eau, montre tout ce que l'argent a permis d'acheter, comme cette épaisse conduite de fer qui transporte l'eau du puits à un réservoir souterrain de la taille d'un petit appartement. "C'est ce qu'ils appellent l'arbre de décharge. Nous la mettons ensuite dans la citerne."
... Il était là en août quand ils ont fait couler l'eau. L'Eau a coulé pendant une semaine. Puis une surcharge d'électricité a fait "cramer" le moteur de la pompe au fond du puits. Les ingénieurs n'avaient pas tenu compte dans leur projet "de la nature imprévisible du service électrique du Salvador".
Segura assure qu'il lui faut une grande grue qui coûte 1,800 $ pour réparer la pompe. "Les donateurs ont bien fourni tout le matériel, le tuyau, l'équipement, tout, mais ils ne nous donnent pas d'argent pour la maintenance".
Des solutions pas toujours efficaces
Les donateurs méjugent souvent la capacité d'une communauté, ou son désir à entretenir un réseau hydrographique coûteux. C'est le cas pour le moment pour les résidents de Montepeque qui privilégient l'eau de pluie et un vieux puits.
Où et comment obtiendront-t-ils de l'eau pendant la saison sèche ? Segura propose au visiteur de lui montrer. C'est une longue promenade qui mène dans les montagnes et ramène à des temps séculaires. Les routes deviennent des sentiers et empruntent des vallées où les guérillero se battaient contre les forces gouvernementales il y a plus d'une décennie.
Devant un ruisseau, Segura explique que c'est plein d'excréments de bétail et des pesticides des plantations de canne à sucre. En revanche face à une rivière, il confie "Cette eau est bonne parce qu'elle vient des collines Huasapa...malheureusement cette rivière disparaît pendant la saison sèche".
Finalement, à deux milles du nouveau puits, une source coule goutte à goutte d'une fissure dans une pente rocheuse. L'eau est récupérée dans une bassine de la taille d'une cuvette. Segura assure que le printemps fournit assez d'eau, "mais la demande est telle que les gens doivent attendre pour faire de l'eau pour laver leurs vêtements ou prendre de l'eau pour une utilisation domestique."
Les gens sont venus chercher l'eau à cette source depuis toujours. Ils emportent de l'eau dans des cruches de cinq gallons. "La marche est raide," dit Segura. "C'est dangereux pour les plus vieux." Ils comptaient sur la nouvelle pompe pour en finir avec ce problème.
En général malgré les défauts de beaucoup de projets autour de l'eau, la situation de l'eau au Salvador s'améliore. Marisol Prima Ponza dirige une policlinique gouvernementale qui suit à la trace la santé de 375 enfants dans plusieurs communautés.
"Il n' y a eu que quelques cas de diarrhée," dit-elle. "En exemple, de janvier à août de cette année je n'ai enregistré seulement que 17 cas."
Eau Plus Propre, Meilleure Santé
L'amélioration, dit-elle, provient d'un meilleur accès à l'eau propre.
Sur les terres sans relief près de la côte, il y a plusieurs projets d'eau qui vont enfin aboutir longtemps après que leurs sponsors les ont mis en place. Ces projets ont trouvé l'appui de la communauté et la technologie semble appropriée et accessible.
"L'un concerne un puits dans une école primaire. Il y a plusieurs années l'école a demandé de construire un puits à une ONG appelée "Pour une eau vivante". L'année dernière, le projet a abouti. Maintenant les enfants boivent à la fontaine une eau claire et potable.
"Tout ce que nous avons ici, tout ce vous voyez, est un miracle de Dieu, "dit Lilian Cornejo, l'administrateur de l'école. D'abord, il y avait seulement une pompe manuelle. Puis il y eut un autre miracle. Cornejo donnait son sang lors d'une collecte quand un homme à qui elle parlait de son nouveau puits lui proposa " j'ai un réservoir ici que je vais vous donner pour l'école." "C'est un cadeau de Dieu ".
Un autre cadeau nous a fourni une pompe électrique. Pour conserver en état de marche tous ces présents, Cornejo a inclu dans le budget de l'école le coût de leur entretien.
A l'Eglise quelques rues plus loin, trône un nouveau puits. Il est à pompe manuelle. Le pasteur Eusebio Alfaro Aguilar explique que les membres de sa communauté religieuse sont formés pour réparer en cas de panne. "Avec l'aide de Dieu, ce sera toujours ici dans 100 ans," dit-il.
Alfaro demande à ses visiteurs de se joindre à lui dans sa prière. Une demi-douzaine de personnes joignent leurs mains dans la cour poussiéreuse à côté du puits. Leurs prières sont des remerciements pour l'eau propre, conclues par " à la gloire à Dieu."
A Milagro les prières ont été entendues il y a quelques mois. Ils ont obtenu un puits très profond qui remplace celui qui était contaminé par le tremblement de terre. Il est utilisé par 26 familles et aucun enfant n'est tombé malade depuis... à cause de la mauvaise qualité de l'eau.
traduction bénévole
Contaminated Water Plagues El Salvador by Jon Hamilton
November 1, 2005 · The road to a small community called Milagro a Dios ends at a well, where a barefoot girl with pigtails and a pink T-shirt pumps water into a large black bucket.
She says her name is Elisabeth. She's 8.
Four years ago, Elisabeth nearly died. Her mother, Teresa de Jesus Aleman, says the problem was water from a shallow well. Teresa says it used to produce clean water. But things changed after a massive earthquake in 2001.
"The water was ruined. All the water was ruined," she says. "The water came out of the wells, some overflowed. It was all ruined because the water was contaminated."
The family couldn't afford bottled water. So they kept using the well. Teresa says lots of people got sick, including Elisabeth and another daughter.
"They got very sick," she recalls. "She was diagnosed with four classes of parasites, and the other girl, too, and supposedly it's because of what we drink."
A Wet Country
El Salvador isn't a place where you'd expect to find water problems. After all, it gets nearly six feet of rainfall each year. But Ricardo Navarro says clean water is in short supply. Contaminated water kills thousands of Salvadorans every year. Most are children.
"When we talk about the water problem in El Salvador, we are talking about that: the lack of clean water to drink," says Navarro, president of an environmental group called the Salvadoran Center for Appropriate Technology.
He says the country has failed to protect a precious resource. Farmers have cut down forests that used to store rain water. Ranchers have allowed their livestock to pollute rivers. Communities have put latrines too close to shallow wells.
"Big enterprises… use the river as a place where they can throw everything. So whatever chemical goes in, it goes out," Navarro says.
Digging Past Pollution
One solution is deep wells. They draw from aquifers so far underground they are protected from surface pollution. Groups like the U.S. Agency for International Development (USAID) and CARE International have funded a lot of these wells as part of efforts to build modern water systems. But large, ambitious projects often prove hard to sustain.
For example, in the mountainous region north of San Salvador, an international coalition raised more than $500,000 to bring clean water into more than 500 homes near the town of Montepeque. A Belgian team helped design the system. Local engineers drilled a well 500 feet deep. Residents spent months digging trenches for miles of pipe.
Cornelio Segura, the president of the local water board, shows what all that money has bought. He points to a thick iron pipe that carries water from a well to an underground cistern the size of a small apartment. "This is what they call the discharge tree. From there comes the water that we put in the cistern."
... He was there in August when they switched it on. Water flowed for a week. Then a power surge fried the pump motor at the bottom of the well. The designers hadn't allowed for the unpredictable nature of El Salvador's electrical service. Segura says it will take a big crane and $1,800 to fix the pump.
"The donors gave all the material, tubing, equipment, everything, but they don't give money for maintenance," he says.
Spotty Solutions
Donors often misjudge a community's ability, or desire, to maintain a costly water system. So for now, residents of Montepeque are getting by on rain water and an older well.
Where will people get water during the dry season? Segura offers to take a visitor there.
It's a long walk that leads into the mountains and back in time. Roads become footpaths. They wind through valleys where guerrilla fighters battled government forces for more than a decade.
There's a creek. Segura says it's full of cattle dung and pesticides from the sugar cane plantations.
Then there's a river. "This water is good because it comes from the Huasapa hills," he says. But the river disappears in the dry season, he adds.
Finally, two miles from the new well, a spring trickles from a cleft in a rocky hillside. The water is caught by a concrete basin the size of a washtub. The spring provides enough water, Segura says, "but the demand is so much that people have to wait to get water to wash their clothes, to take water for use around the house."
People have been coming to this spring as long as anyone can remember. They carry away water in five-gallon jugs. "The trail is steep," Segura says. "It's dangerous for older people."
He was counting on the new pump to end that problem.
Overall, despite the shortcomings of many water projects, the water situation in El Salvador is getting better. Marisol Prima Ponza runs a government dispensary that tracks the health of 375 children in several communities.
"There have been fewer cases of diarrhea," she says. "For example, from January to August of this year I have only recorded 17 cases."
Cleaner Water, Better Health
The improvement, she says, is because of better access to clean water.
On the flatlands near the coast, there are several water projects that are likely to succeed long after their sponsors have moved on. These projects have strong community support and technology that's appropriate and affordable.
One is a well at an elementary school. Several years ago the school asked a nonprofit group called Living Water to dig a well. Last year, the project happened. Now the children drink from a fountain of clear, safe water.
"Everything we have here, everything you see, it's a miracle of God," says Lilian Cornejo, the school's administrator. At first, the well had only a hand pump. Then there was another miracle. Cornejo was giving blood, when she happened to tell a man about the school's new well.
"He told me, 'Sister, I have a collection tank here that I am going to give to you so you can use it at the school.' This is a gift of God."
Another gift produced an electric pump. To keep God's gifts in working order, Cornejo has included water costs in the school's budget.
At a church a few blocks away, there's another new well. It has a hand pump. Pastor Eusebio Alfaro Aguilar says members of his church are trained to fix the pump if it breaks. "With God's help, it will still be here in 100 years," he says.
Alfaro asks his visitors to join him in prayer. A half-dozen people link hands in the dusty yard next to the well. They offer thanks for clean water, closing with "glory to God."
In Milagro a Dios, people's prayers were answered a few months ago. They got a deep well to replace the one contaminated by the 2001 earthquake. It serves 26 families. Since it's arrival, no child has gotten sick from bad water.
She says her name is Elisabeth. She's 8.
Four years ago, Elisabeth nearly died. Her mother, Teresa de Jesus Aleman, says the problem was water from a shallow well. Teresa says it used to produce clean water. But things changed after a massive earthquake in 2001.
"The water was ruined. All the water was ruined," she says. "The water came out of the wells, some overflowed. It was all ruined because the water was contaminated."
The family couldn't afford bottled water. So they kept using the well. Teresa says lots of people got sick, including Elisabeth and another daughter.
"They got very sick," she recalls. "She was diagnosed with four classes of parasites, and the other girl, too, and supposedly it's because of what we drink."
A Wet Country
El Salvador isn't a place where you'd expect to find water problems. After all, it gets nearly six feet of rainfall each year. But Ricardo Navarro says clean water is in short supply. Contaminated water kills thousands of Salvadorans every year. Most are children.
"When we talk about the water problem in El Salvador, we are talking about that: the lack of clean water to drink," says Navarro, president of an environmental group called the Salvadoran Center for Appropriate Technology.
He says the country has failed to protect a precious resource. Farmers have cut down forests that used to store rain water. Ranchers have allowed their livestock to pollute rivers. Communities have put latrines too close to shallow wells.
"Big enterprises… use the river as a place where they can throw everything. So whatever chemical goes in, it goes out," Navarro says.
Digging Past Pollution
One solution is deep wells. They draw from aquifers so far underground they are protected from surface pollution. Groups like the U.S. Agency for International Development (USAID) and CARE International have funded a lot of these wells as part of efforts to build modern water systems. But large, ambitious projects often prove hard to sustain.
For example, in the mountainous region north of San Salvador, an international coalition raised more than $500,000 to bring clean water into more than 500 homes near the town of Montepeque. A Belgian team helped design the system. Local engineers drilled a well 500 feet deep. Residents spent months digging trenches for miles of pipe.
Cornelio Segura, the president of the local water board, shows what all that money has bought. He points to a thick iron pipe that carries water from a well to an underground cistern the size of a small apartment. "This is what they call the discharge tree. From there comes the water that we put in the cistern."
... He was there in August when they switched it on. Water flowed for a week. Then a power surge fried the pump motor at the bottom of the well. The designers hadn't allowed for the unpredictable nature of El Salvador's electrical service. Segura says it will take a big crane and $1,800 to fix the pump.
"The donors gave all the material, tubing, equipment, everything, but they don't give money for maintenance," he says.
Spotty Solutions
Donors often misjudge a community's ability, or desire, to maintain a costly water system. So for now, residents of Montepeque are getting by on rain water and an older well.
Where will people get water during the dry season? Segura offers to take a visitor there.
It's a long walk that leads into the mountains and back in time. Roads become footpaths. They wind through valleys where guerrilla fighters battled government forces for more than a decade.
There's a creek. Segura says it's full of cattle dung and pesticides from the sugar cane plantations.
Then there's a river. "This water is good because it comes from the Huasapa hills," he says. But the river disappears in the dry season, he adds.
Finally, two miles from the new well, a spring trickles from a cleft in a rocky hillside. The water is caught by a concrete basin the size of a washtub. The spring provides enough water, Segura says, "but the demand is so much that people have to wait to get water to wash their clothes, to take water for use around the house."
People have been coming to this spring as long as anyone can remember. They carry away water in five-gallon jugs. "The trail is steep," Segura says. "It's dangerous for older people."
He was counting on the new pump to end that problem.
Overall, despite the shortcomings of many water projects, the water situation in El Salvador is getting better. Marisol Prima Ponza runs a government dispensary that tracks the health of 375 children in several communities.
"There have been fewer cases of diarrhea," she says. "For example, from January to August of this year I have only recorded 17 cases."
Cleaner Water, Better Health
The improvement, she says, is because of better access to clean water.
On the flatlands near the coast, there are several water projects that are likely to succeed long after their sponsors have moved on. These projects have strong community support and technology that's appropriate and affordable.
One is a well at an elementary school. Several years ago the school asked a nonprofit group called Living Water to dig a well. Last year, the project happened. Now the children drink from a fountain of clear, safe water.
"Everything we have here, everything you see, it's a miracle of God," says Lilian Cornejo, the school's administrator. At first, the well had only a hand pump. Then there was another miracle. Cornejo was giving blood, when she happened to tell a man about the school's new well.
"He told me, 'Sister, I have a collection tank here that I am going to give to you so you can use it at the school.' This is a gift of God."
Another gift produced an electric pump. To keep God's gifts in working order, Cornejo has included water costs in the school's budget.
At a church a few blocks away, there's another new well. It has a hand pump. Pastor Eusebio Alfaro Aguilar says members of his church are trained to fix the pump if it breaks. "With God's help, it will still be here in 100 years," he says.
Alfaro asks his visitors to join him in prayer. A half-dozen people link hands in the dusty yard next to the well. They offer thanks for clean water, closing with "glory to God."
In Milagro a Dios, people's prayers were answered a few months ago. They got a deep well to replace the one contaminated by the 2001 earthquake. It serves 26 families. Since it's arrival, no child has gotten sick from bad water.