Les 144 maires du Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (Sedif)
"doivent en finir avec une facture abusive", a affirmé mercredi
l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, à la
veille du vote du comité syndical du Sedif sur son mode de gestion.
"Le contrat qui unit le Sedif (au groupe de services) Veolia depuis
plus de 80 ans, et qui arrive à terme, a induit une facture d'eau
démesurée pour les quatre millions de consommateurs franciliens",
affirme l'association de consommateurs dans un communiqué.
"Il est aujourd'hui temps d'en finir", ajoute-t-elle.
Les élus du Sedif doivent décider jeudi de passer en régie publique ou
de laisser au secteur privé la gestion du plus grand service d'eau
potable en Europe, qui dessert quatre millions d'habitants sur sept
départements.
L'UFC rappelle que, d'après ses calculs, le budget annuel du syndicat
pourrait "être au minimum réduit de 80 à 90 millions d'euros" et
qu'une étude commandée par le Sedif "conclut qu'il est possible de
réaliser des économies allant de près de 30 millions d'euros (...) à
plus de 50 millions d'euros dans le cas d'une régie publique".
L'association ne prend pas parti pour une forme de gestion par rapport
à une autre (régie ou délégation à une entreprise) mais demande quand
même "que le projet de retour potentiel en régie soit étudié
sérieusement car il peut s'agir de la meilleure option et qu'il permet
(...) une concurrence de projets qui incite Veolia et Suez à proposer
des offres moins coûteuses".
Si le syndicat décidait de recourir à une entreprise privée, l'UFC
estime qu'il faudrait limiter "la durée d'engagement à 10 ans" et
subdiviser le contrat "en plusieurs lots fonctionnels (production,
canalisation, gestion des abonnés) afin que la concurrence soit plus
effective".
"En tout état de cause, l'UFC-Que Choisir ne pourra pas accepter la
reconduite à l'identique d'un contrat aussi défavorable envers les
consommateurs", conclut l'association.
((c)AFP / 10 décembre 2008 11h23)
"doivent en finir avec une facture abusive", a affirmé mercredi
l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, à la
veille du vote du comité syndical du Sedif sur son mode de gestion.
"Le contrat qui unit le Sedif (au groupe de services) Veolia depuis
plus de 80 ans, et qui arrive à terme, a induit une facture d'eau
démesurée pour les quatre millions de consommateurs franciliens",
affirme l'association de consommateurs dans un communiqué.
"Il est aujourd'hui temps d'en finir", ajoute-t-elle.
Les élus du Sedif doivent décider jeudi de passer en régie publique ou
de laisser au secteur privé la gestion du plus grand service d'eau
potable en Europe, qui dessert quatre millions d'habitants sur sept
départements.
L'UFC rappelle que, d'après ses calculs, le budget annuel du syndicat
pourrait "être au minimum réduit de 80 à 90 millions d'euros" et
qu'une étude commandée par le Sedif "conclut qu'il est possible de
réaliser des économies allant de près de 30 millions d'euros (...) à
plus de 50 millions d'euros dans le cas d'une régie publique".
L'association ne prend pas parti pour une forme de gestion par rapport
à une autre (régie ou délégation à une entreprise) mais demande quand
même "que le projet de retour potentiel en régie soit étudié
sérieusement car il peut s'agir de la meilleure option et qu'il permet
(...) une concurrence de projets qui incite Veolia et Suez à proposer
des offres moins coûteuses".
Si le syndicat décidait de recourir à une entreprise privée, l'UFC
estime qu'il faudrait limiter "la durée d'engagement à 10 ans" et
subdiviser le contrat "en plusieurs lots fonctionnels (production,
canalisation, gestion des abonnés) afin que la concurrence soit plus
effective".
"En tout état de cause, l'UFC-Que Choisir ne pourra pas accepter la
reconduite à l'identique d'un contrat aussi défavorable envers les
consommateurs", conclut l'association.
((c)AFP / 10 décembre 2008 11h23)