Cette étude publiée par le ministère de la Santé montre que plusieurs millions de Français ont été alimentés en eau partiellement polluée au moins une fois en 2002 et en 2003.

article de TF1
Les pesticides apparaissent, une fois de plus, en tête de tableau. Sur les 369 pesticides recherchés, 332 ont été détectés dans l'eau distribuée au cours de la période 2001 à 2003. Pis, 59 pesticides étaient présents à une teneur supérieure à la limite de qualité au moins une fois entre 2001 et 2003. De fait, 9 % de la population française a été alimentée en 2003 par une eau du robinet fortement chargée en pesticides. Parmi les 5,1 millions de personnes concernées par cette pollution, 164 000 ont subi en 2003 des restrictions de consommation d'eau pour des usages alimentaires, essentiellement dans l'Oise, la Seine-et-Marne et l'Eure-et-Loir. À long terme, l'ingestion répétée de ces polluants peut être à l'origine de cancers, de troubles nerveux ou de la reproduction.
De la même façon, 5,8 % des Français ont bu une eau chargée en micro-organismes potentiellement nuisibles pour la santé humaine. En effet, Escherichia coli et autres entérocoques présents dans l'eau du robinet peuvent être à l'origine de nombreuses maladies, dont les gastro-entérites. Les zones de montagne et celles faiblement peuplées sont les plus exposées à ce risque, car elles ne disposent pas systématiquement d'installations de traitement et de distribution d'eau de taille suffisante au regard des besoins de la population.
Les nitrates, d'origine agricole ou naturelle, ne sont pas en reste. Près de 5,65 % des installations de production d'eau présentaient des teneurs comprises entre 40 et 50 mg/l, soit la limite haute de qualité fondée sur les recommandations de L'Organisation mondiale de la santé ! Là encore, les risques de cancer sont réels en cas d'ingestion longue et répétée.
Un bilan qui a de quoi faire pester les consommateurs au moment de payer leur facture d'eau... polluée ! En 2004, le prix de ce précieux liquide aurait augmenté de 3,6 % et de 38 % en 10 ans selon « Le Parisien ».
(1) Étude établie à partir des 4,6 millions d'analyses d'eau réalisées chaque année pour le compte des directions départementales de l'action sanitaire et sociale (Ddass).
Les pesticides apparaissent, une fois de plus, en tête de tableau. Sur les 369 pesticides recherchés, 332 ont été détectés dans l'eau distribuée au cours de la période 2001 à 2003. Pis, 59 pesticides étaient présents à une teneur supérieure à la limite de qualité au moins une fois entre 2001 et 2003. De fait, 9 % de la population française a été alimentée en 2003 par une eau du robinet fortement chargée en pesticides. Parmi les 5,1 millions de personnes concernées par cette pollution, 164 000 ont subi en 2003 des restrictions de consommation d'eau pour des usages alimentaires, essentiellement dans l'Oise, la Seine-et-Marne et l'Eure-et-Loir. À long terme, l'ingestion répétée de ces polluants peut être à l'origine de cancers, de troubles nerveux ou de la reproduction.
De la même façon, 5,8 % des Français ont bu une eau chargée en micro-organismes potentiellement nuisibles pour la santé humaine. En effet, Escherichia coli et autres entérocoques présents dans l'eau du robinet peuvent être à l'origine de nombreuses maladies, dont les gastro-entérites. Les zones de montagne et celles faiblement peuplées sont les plus exposées à ce risque, car elles ne disposent pas systématiquement d'installations de traitement et de distribution d'eau de taille suffisante au regard des besoins de la population.
Les nitrates, d'origine agricole ou naturelle, ne sont pas en reste. Près de 5,65 % des installations de production d'eau présentaient des teneurs comprises entre 40 et 50 mg/l, soit la limite haute de qualité fondée sur les recommandations de L'Organisation mondiale de la santé ! Là encore, les risques de cancer sont réels en cas d'ingestion longue et répétée.
Un bilan qui a de quoi faire pester les consommateurs au moment de payer leur facture d'eau... polluée ! En 2004, le prix de ce précieux liquide aurait augmenté de 3,6 % et de 38 % en 10 ans selon « Le Parisien ».
(1) Étude établie à partir des 4,6 millions d'analyses d'eau réalisées chaque année pour le compte des directions départementales de l'action sanitaire et sociale (Ddass).