-Après 60 millions de consommateurs qui dénonce la présence de pesticides dans des bouteilles d'eau, c'est au tour d' UFC-Que choisir de s'attaquer à l'eau du robinet. Dans un communiqué, l'association de consommateurs fait part de son inquiétude quant à la teneur en plomb dans l'eau potable dans le parc immobilier privé, notamment des immeubles.
À la suite des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Europe est tenu de diviser par deux sa teneur en plomb dans l'eau potable d'ici le 25 décembre 2013 : de 25µg/l à 10µg/l. Si boire occasionnellement une eau dépassant cette norme est sans conséquences médicales pour les enfants, une consommation de longue durée peut en revanche poser un problème, principalement en termes de développement intellectuel.
15 % des logements seraient concernés
Or, l'association estime que près de 2 et 3 millions de logements d'immeubles privés auraient besoin de travaux de mises aux normes, soit 10 à 15 % des logements en France. Le coût des travaux de rénovation serait alors estimé à environ 1 000 euros par logement. Mais l'UFC déplore que les aides accordées aux particuliers ne soient qu'une "goutte d'eau" par rapport aux fonds débloqués par les agences régionales de l'eau pour éradiquer le plomb des réseaux publics de l'eau.
"Comment admettre l'attitude quasi schizophrénique des pouvoirs publics prompts à imposer des normes mais peu enclins à oeuvrer à leur mise en place rapide et sereine dans le parc privé alors qu'il semble exister un réel enjeu sanitaire ?", atteste-t-elle. L'UFC indique avoir saisi l'autorité sanitaire (Anses) "pour déterminer les risques d'une consommation d'eau contenant plus de 10 microgrammes de plomb par litre", ainsi que le gouvernement pour lui demander un audit dans les écoles et les crèches
http://www.metrofrance.com/info/eau-du-robinet-ufc-que-choisir-denonce-un-taux-de-plomb-trop-important/mmcy!IZhL3lRcfNQ/
À la suite des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Europe est tenu de diviser par deux sa teneur en plomb dans l'eau potable d'ici le 25 décembre 2013 : de 25µg/l à 10µg/l. Si boire occasionnellement une eau dépassant cette norme est sans conséquences médicales pour les enfants, une consommation de longue durée peut en revanche poser un problème, principalement en termes de développement intellectuel.
15 % des logements seraient concernés
Or, l'association estime que près de 2 et 3 millions de logements d'immeubles privés auraient besoin de travaux de mises aux normes, soit 10 à 15 % des logements en France. Le coût des travaux de rénovation serait alors estimé à environ 1 000 euros par logement. Mais l'UFC déplore que les aides accordées aux particuliers ne soient qu'une "goutte d'eau" par rapport aux fonds débloqués par les agences régionales de l'eau pour éradiquer le plomb des réseaux publics de l'eau.
"Comment admettre l'attitude quasi schizophrénique des pouvoirs publics prompts à imposer des normes mais peu enclins à oeuvrer à leur mise en place rapide et sereine dans le parc privé alors qu'il semble exister un réel enjeu sanitaire ?", atteste-t-elle. L'UFC indique avoir saisi l'autorité sanitaire (Anses) "pour déterminer les risques d'une consommation d'eau contenant plus de 10 microgrammes de plomb par litre", ainsi que le gouvernement pour lui demander un audit dans les écoles et les crèches
http://www.metrofrance.com/info/eau-du-robinet-ufc-que-choisir-denonce-un-taux-de-plomb-trop-important/mmcy!IZhL3lRcfNQ/