
Midi Libre : Les Verts estiment l’eau du robinet trop chère
Au regard de nouveaux éléments, les écologistes exigent un audit L’eau du robinet , à Montpellier, est-elle trop chère ? « Oui ! »répondent sans ambage les Verts montpelliérains, aujourd’hui dans l’opposition municipale. Ils vont même plus loin en évoquant, en forme de préalable : « Veolia (le délégataire pour la ville, Ndlr) pourrait devoir des millions d’euros aux habitants. »
Comme ce fut le cas à Bordeaux, un exemple aujourd’hui élevé au rang de symbole.
« Partout où il y a eu des audits, il y a eu révision des prix pratiqués. Dans la communauté urbaine de Bordeaux, Veolia a rendu 230 M€ pour l’eau et 74 M€ pour l’assainissement », comptabilisait Jean-Louis Roumégas.
Auparavant, Nathalie Medeiros a pu faire la liste des nombreuses interrogations déjà posées sur la gestion de Veolia : « Pourquoi l’abonnement augmente ainsi que le prix du m 3 . On ne comprend pas les frais de personnel ni certaines lignes comptables. Pourquoi avoir signé un contrat sur vingt-cinq ans en 1989 alors que la loi en impose douze minimum » .
Tout est décortiqué par les écologistes et de nouvelles questions se font jour : sur le rendement, le contrat passé en 89, les provisions, l’opacité des rapports financiers ou ces lignes comptables illisibles ...« Comment expliquer que Veolia à Montpellier ne dégage que 665 000 € » alors que dans le même temps « sa marge est supérieure à 40 % ? ».
Et Nathalie Medeiros de poser en guis de bilan : « Veolia fait ce qu’il veut car ils n’a aucun contrôle ». Pour répondre à leurs questions, les Verts ont obtenu de la municipalité la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation qui sera portée sur les fonts baptismaux le 30 mars, au cours du prochain conseil municipal.
« Cette mission doit aboutir à un cahier des charges précis et surtout à un audit. » Le but ? Obtenir la transparence et surtout « des compensations éventuelles à la commune, à l’usager ou aux deux ».
Comme à Bordeaux, donc, ou à Anglet, Toulouse, Paris, Lyon, Lille, Briançon... « Partout où des collectifs se sont constitués. »
Plus politique enfin, les Verts demandent un moratoire sur le processus de transfert de compétence de la distribution de l’eau des communes à l’Agglo : « Si on nous le refuse, on demandera ce que Frêche a à cacher. »
Thierry Ruf, élu écologiste à Jacou, estime que ce transfert équivaut « à donner un chèque en blanc. » « Cela commence par l’eau potable et puis cela va vers l’eau brute c’est-à-dire l’eau de nos rivières, de nos sous-sols. C’est une marchandisation insupportable d’un bien public. A quand celle de l’air ? », ajoute, un brin provocateur, Jean-Louis Roumégas. Qui a décidé « au regard des nouveaux éléments d’aller au bout du processus ». Jusqu’au tribunal s’il le faut !
Montpellier Plus : Les Verts réclament un audit
Les Verts ne lâchent pas la pression sur le dossier de la distribution de l’eau. Après avoir remporté une première bataille avec la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation du service public de l’eau, les Verts portent à nouveau le fer en demandant un audit. « Au mois de décembre, nous avons posé des questions qui sont aujourd’hui toujours sans réponse.
Les Verts réclament un audit Les Verts ne lâchent pas la pression sur le dossier de la distribution de l’eau. Après avoir remporté une première bataille avec la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation du service public de l’eau, les Verts portent à nouveau le fer en demandant un audit. « Au mois de décembre, nous avons posé des questions qui sont aujourd’hui toujours sans réponse.
L’abonnement augmente comme le prix du m3, le rendement est insuffisant, les frais de personnel ne sont pas transparents, le contrat d’affermage signé en 1989 est très intéressant pour Veolia », lance Jean-Louis Roumégas, chef de file de l’opposition municipale au nom des Verts, du NPA et Cuals.
Une opposition qui ferraille dur sur le sujet et qui s’est plongée un peu plus au cœur des relations Veolia-Ville de Montpellier. « Nous avons trouvé de nouveaux éléments qui nous permettent de nous interroger un peu plus sur la distribution de l’eau à Montpellier »,explique de son côté Nathalie Medeiros, conseillère d’opposition Verts.
Les Verts soulèvent la possible irrégularité du contrat, sa durée de 25 ans et le, manque de contrôle de la collectivité. « Un audit financier permettrait d’obtenir une baisse des tarifs. Il faut que cela se fasse avant que le transfert de compétence de distribution de l’eau aille à l’Agglo »,poursuit Jean-Louis Roumegas. C’est le 30 mars, lors du prochain conseil municipal que la mission d’évaluation sera posée sur les fonds baptismaux. Et les Verts comptent bien lui donner un réel pouvoir.
le 5 mars 2009 l’Hérault du Jour : eau, "des "millions d’euros" à récupérer ?
Eau : les Verts mettent en cause la gestion de Véolia. Ils demandent un audit indépendant au Conseil municipal
"Véolia pourrait devoir des millions d’euros aux montpelliérains", c’est ce qu’on annoncé hier les Verts après l’étude faite par la conseillère municipale Nathalie Medeiros sur la gestion de Véolia, délégataire du service public de l’eau à Montpellier depuis 20 ans et jusqu’en 2014.
Eau : les Verts mettent en cause la gestion de Véolia. Ils demandent un audit indépendant au Conseil municipal
Ils avaient déjà obtenu du maire la mise en place d’une mission d’évaluation (où singeront tous les groupes) qui doit être adoptée en conseil le 30 mars prochain. Ils demandent aujourd’hui qu’un audit soit réalisé par un organisme extérieur e indépendant. Une demande qui résulte des "doutes et interrogations" qui les animent et qu’a détaillés Nathalie Medeiros,
Ainsi dit-elle "l’abonnement a augmenté de 21% en 7 ans, le prix de l’eau de 16% sur la même période". La conseillère d’opposition estime aussi qu’il y a trop de fuites sur le réseau, 80% de l’eau distribuée arrivant au robinet quand il faudrait 87%.
Elle s’interroge sur les frais de personnel, les frais de siège et les bénéfices qui s’élèveraient à 2,5% du chiffre d’affaires. "Travaillent-ils pour la gloire ?" ironise-t-elle. D’autant qu’en 2007, une enquête de Que Choisir avait estimé qu’à Montpellier les marges de Véolia étaient de 40,2%. les Verts pointent aussi les irrégularités à la signature du contrat.
"Ce qui nous a amené à penser que le contrôle effectué par la municipalité était insuffisant notamment parce que la commission de contrôle financier n’existe pas".
Bref, à l’instar de nombreuses villes qui ont commandé des audits, Montpellier pourrait, selon les Verts, récupérer au moins des révisions des prix et des abonnements. Mais ils sont pressés car la gestion de l’eau doit être transférée à l’agglomération et les communes sont appelées à se prononcer dans les semaines qui viennent. "Nous allons demander la suspension de ce processus tant que l’audit ne sera pas réalisé. Et même tant qu’une mission d’audit ne sera pas diligenté dans chacun des systèmes de distribution des communes de l’agglo."
Au regard de nouveaux éléments, les écologistes exigent un audit L’eau du robinet , à Montpellier, est-elle trop chère ? « Oui ! »répondent sans ambage les Verts montpelliérains, aujourd’hui dans l’opposition municipale. Ils vont même plus loin en évoquant, en forme de préalable : « Veolia (le délégataire pour la ville, Ndlr) pourrait devoir des millions d’euros aux habitants. »
Comme ce fut le cas à Bordeaux, un exemple aujourd’hui élevé au rang de symbole.
« Partout où il y a eu des audits, il y a eu révision des prix pratiqués. Dans la communauté urbaine de Bordeaux, Veolia a rendu 230 M€ pour l’eau et 74 M€ pour l’assainissement », comptabilisait Jean-Louis Roumégas.
Auparavant, Nathalie Medeiros a pu faire la liste des nombreuses interrogations déjà posées sur la gestion de Veolia : « Pourquoi l’abonnement augmente ainsi que le prix du m 3 . On ne comprend pas les frais de personnel ni certaines lignes comptables. Pourquoi avoir signé un contrat sur vingt-cinq ans en 1989 alors que la loi en impose douze minimum » .
Tout est décortiqué par les écologistes et de nouvelles questions se font jour : sur le rendement, le contrat passé en 89, les provisions, l’opacité des rapports financiers ou ces lignes comptables illisibles ...« Comment expliquer que Veolia à Montpellier ne dégage que 665 000 € » alors que dans le même temps « sa marge est supérieure à 40 % ? ».
Et Nathalie Medeiros de poser en guis de bilan : « Veolia fait ce qu’il veut car ils n’a aucun contrôle ». Pour répondre à leurs questions, les Verts ont obtenu de la municipalité la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation qui sera portée sur les fonts baptismaux le 30 mars, au cours du prochain conseil municipal.
« Cette mission doit aboutir à un cahier des charges précis et surtout à un audit. » Le but ? Obtenir la transparence et surtout « des compensations éventuelles à la commune, à l’usager ou aux deux ».
Comme à Bordeaux, donc, ou à Anglet, Toulouse, Paris, Lyon, Lille, Briançon... « Partout où des collectifs se sont constitués. »
Plus politique enfin, les Verts demandent un moratoire sur le processus de transfert de compétence de la distribution de l’eau des communes à l’Agglo : « Si on nous le refuse, on demandera ce que Frêche a à cacher. »
Thierry Ruf, élu écologiste à Jacou, estime que ce transfert équivaut « à donner un chèque en blanc. » « Cela commence par l’eau potable et puis cela va vers l’eau brute c’est-à-dire l’eau de nos rivières, de nos sous-sols. C’est une marchandisation insupportable d’un bien public. A quand celle de l’air ? », ajoute, un brin provocateur, Jean-Louis Roumégas. Qui a décidé « au regard des nouveaux éléments d’aller au bout du processus ». Jusqu’au tribunal s’il le faut !
Montpellier Plus : Les Verts réclament un audit
Les Verts ne lâchent pas la pression sur le dossier de la distribution de l’eau. Après avoir remporté une première bataille avec la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation du service public de l’eau, les Verts portent à nouveau le fer en demandant un audit. « Au mois de décembre, nous avons posé des questions qui sont aujourd’hui toujours sans réponse.
Les Verts réclament un audit Les Verts ne lâchent pas la pression sur le dossier de la distribution de l’eau. Après avoir remporté une première bataille avec la mise en place d’une mission d’information et d’évaluation du service public de l’eau, les Verts portent à nouveau le fer en demandant un audit. « Au mois de décembre, nous avons posé des questions qui sont aujourd’hui toujours sans réponse.
L’abonnement augmente comme le prix du m3, le rendement est insuffisant, les frais de personnel ne sont pas transparents, le contrat d’affermage signé en 1989 est très intéressant pour Veolia », lance Jean-Louis Roumégas, chef de file de l’opposition municipale au nom des Verts, du NPA et Cuals.
Une opposition qui ferraille dur sur le sujet et qui s’est plongée un peu plus au cœur des relations Veolia-Ville de Montpellier. « Nous avons trouvé de nouveaux éléments qui nous permettent de nous interroger un peu plus sur la distribution de l’eau à Montpellier »,explique de son côté Nathalie Medeiros, conseillère d’opposition Verts.
Les Verts soulèvent la possible irrégularité du contrat, sa durée de 25 ans et le, manque de contrôle de la collectivité. « Un audit financier permettrait d’obtenir une baisse des tarifs. Il faut que cela se fasse avant que le transfert de compétence de distribution de l’eau aille à l’Agglo »,poursuit Jean-Louis Roumegas. C’est le 30 mars, lors du prochain conseil municipal que la mission d’évaluation sera posée sur les fonds baptismaux. Et les Verts comptent bien lui donner un réel pouvoir.
le 5 mars 2009 l’Hérault du Jour : eau, "des "millions d’euros" à récupérer ?
Eau : les Verts mettent en cause la gestion de Véolia. Ils demandent un audit indépendant au Conseil municipal
"Véolia pourrait devoir des millions d’euros aux montpelliérains", c’est ce qu’on annoncé hier les Verts après l’étude faite par la conseillère municipale Nathalie Medeiros sur la gestion de Véolia, délégataire du service public de l’eau à Montpellier depuis 20 ans et jusqu’en 2014.
Eau : les Verts mettent en cause la gestion de Véolia. Ils demandent un audit indépendant au Conseil municipal
Ils avaient déjà obtenu du maire la mise en place d’une mission d’évaluation (où singeront tous les groupes) qui doit être adoptée en conseil le 30 mars prochain. Ils demandent aujourd’hui qu’un audit soit réalisé par un organisme extérieur e indépendant. Une demande qui résulte des "doutes et interrogations" qui les animent et qu’a détaillés Nathalie Medeiros,
Ainsi dit-elle "l’abonnement a augmenté de 21% en 7 ans, le prix de l’eau de 16% sur la même période". La conseillère d’opposition estime aussi qu’il y a trop de fuites sur le réseau, 80% de l’eau distribuée arrivant au robinet quand il faudrait 87%.
Elle s’interroge sur les frais de personnel, les frais de siège et les bénéfices qui s’élèveraient à 2,5% du chiffre d’affaires. "Travaillent-ils pour la gloire ?" ironise-t-elle. D’autant qu’en 2007, une enquête de Que Choisir avait estimé qu’à Montpellier les marges de Véolia étaient de 40,2%. les Verts pointent aussi les irrégularités à la signature du contrat.
"Ce qui nous a amené à penser que le contrôle effectué par la municipalité était insuffisant notamment parce que la commission de contrôle financier n’existe pas".
Bref, à l’instar de nombreuses villes qui ont commandé des audits, Montpellier pourrait, selon les Verts, récupérer au moins des révisions des prix et des abonnements. Mais ils sont pressés car la gestion de l’eau doit être transférée à l’agglomération et les communes sont appelées à se prononcer dans les semaines qui viennent. "Nous allons demander la suspension de ce processus tant que l’audit ne sera pas réalisé. Et même tant qu’une mission d’audit ne sera pas diligenté dans chacun des systèmes de distribution des communes de l’agglo."