P y r é n é e s - O r i e n t a l e s : Revenir à la gestion publique

"Quelle que soit l’échelle d’une commune, on peut revenir à une gestion publique…" soutient Michel Partage, maire de Varages, petite commune de 1000 habitants dans le Var qui venait témoigner de son expérience. Cette position est partagée par Pierre Aylagas, vice-président du conseil général et maire d’Argelès-sur-mer, qui vient de regrouper 14 communes environnant la sienne, au sein d’un même syndicat de distribution et assainissement. "Ce sont ainsi environ 50000 habitants qui ont vu leur facture d’eau baisser de 30% en passant de 2,36 euros/m3 en l’an 2000 à 1,80 euros/m3 aujourd’hui…"souligne le maire d’Argelès qui a par ailleurs institué un quota des "premiers 50M3" à prix dérisoire, afin de favoriser l’accès à l’eau potable aux plus défavorisés.
Mais la comparaison des prix n’est pas si facile que ça. D’une commune à l’autre, la grille de calcul est différente suivant les taxes appliquées, le prix du compteur intégré ou non, le prix des services communaux intégrés etc.
L’eau à quel prix?
Ce prix de l’eau est une telle bouteille d’encre, que le conseil général a mis en place d’un observatoire départemental du prix de l’eau potable avec mission d’élaborer une grille de données qui soit commune, fiable et surtout tranparente. Trois ingénieurs spécialisés travaillent depuis 5 mois sur ce sujet et ne pourront rendre leurs conclusions que dans quelques mois.
C’est d’ailleurs cette comparaison entre communes qui a constitué l’essentiel des débats du deuxième comité départemental de l’eau auquel participaient les représentants des grandes compagnies fermières privées.
Notons qu’à l’échelle du département, 2/3 des communes sont en gestion publique, le troisième tiers étant en affermage à des compagnies privées. Toutefois, ce dernier tiers "pèse" 2/3 de la population soit plus de 260000 habitants, avec des enjeux économiques tellement énormes qu’il est plus que probable que les programmes électoraux des divers candidats les prendront tous en compte.
Mais la comparaison des prix n’est pas si facile que ça. D’une commune à l’autre, la grille de calcul est différente suivant les taxes appliquées, le prix du compteur intégré ou non, le prix des services communaux intégrés etc.
L’eau à quel prix?
Ce prix de l’eau est une telle bouteille d’encre, que le conseil général a mis en place d’un observatoire départemental du prix de l’eau potable avec mission d’élaborer une grille de données qui soit commune, fiable et surtout tranparente. Trois ingénieurs spécialisés travaillent depuis 5 mois sur ce sujet et ne pourront rendre leurs conclusions que dans quelques mois.
C’est d’ailleurs cette comparaison entre communes qui a constitué l’essentiel des débats du deuxième comité départemental de l’eau auquel participaient les représentants des grandes compagnies fermières privées.
Notons qu’à l’échelle du département, 2/3 des communes sont en gestion publique, le troisième tiers étant en affermage à des compagnies privées. Toutefois, ce dernier tiers "pèse" 2/3 de la population soit plus de 260000 habitants, avec des enjeux économiques tellement énormes qu’il est plus que probable que les programmes électoraux des divers candidats les prendront tous en compte.