Les déserts aux portes des villes

Les déserts et autres écosystèmes secs couvrent maintenant un tiers de la surface de la Terre et sa dégradation qui empire propulse dans plus de 100 pays, plus d'un milliard de personnes en danger de pauvreté, d'instabilité politique et d'autres effets liés à ce phénomène. En Chine, la désertification menace de déraciner un nombre de plus en plus croissant les résidants de leurs habitats et de leur ressources économiques. Dans les campanes arides du Nord du pays, le désert Mongol empiète rapidement sur Shenyang, une ville industrielle de plus de 40 millions d’habitants ; aujourd'hui, la distance entre la ville et le désert s'est réduite à seulement 48 kilomètres, au lieu des 100 kilomètres en 2000.
Les tempêtes de sables de plus en plus fréquentes et violentes

Une des conséquences de la désertification de la Chine, la plus visible est la succession des tempêtes de sable de plus en plus violentes. Même si de tels événements météorologiques tourmentent depuis longtemps la nation, ils ont augmenté tant en puissance qu'en fréquence depuis que la dégradation des terres s'étend. En Chine, la totalité des terres atteinte est maintenant évaluée à 8-10 millions de kilomètres carrés et selon le programme d'Etudes de Désertification Nationale de Chine, cette destruction contribue aux pertes économiques de plus de 47 milliards de RMB (soit 6 milliards US$) par année. De longues décennies d'efforts pour contrôler et gérer cette désertification n'ont pas produit de résultats adéquats et les experts s'inquiètent de l'allure de cette dégradation qui va surtout accélérer la pression grandissante des hommes sur ces zones et les changements climatiques.
L'exploitation excessive des terres cultivées, particulièrement le surpâturage, est reconnue comme la cause principale de la dégradation des terres en Chine et la situation empire, selon le Ministère de l'Agriculture chinois. Environ 130 millions d'hectares de prairies sont maintenant concernés, ayant perdu leur couverture végétative et chaque année ce processus s'étend sur un secteur de 2 millions d'hectares.
L'exploitation excessive des terres cultivées, particulièrement le surpâturage, est reconnue comme la cause principale de la dégradation des terres en Chine et la situation empire, selon le Ministère de l'Agriculture chinois. Environ 130 millions d'hectares de prairies sont maintenant concernés, ayant perdu leur couverture végétative et chaque année ce processus s'étend sur un secteur de 2 millions d'hectares.
Les villes sont menacées par l'étendue toujours plus grande des sables du désert

La culture intensive des prairies en Chine remonte à la politique adoptée à l'époque des économies planifiées des années 1950 jusqu'au début des années 1980, qui devaient permettre la sécurité d'alimentaire du pays et son autosuffisance. Les fermiers ont été alors encouragés à migrer vers les secteurs herbeux du Nord du pays pour élever plus de bétail, concourrant ainsi à un surpâturage très dévastateur. Bien que le gouvernement ait depuis standardisé la protection et l'utilisation de ces prairies par son programme "vert", beaucoup de fonctionnaires locaux ne comprennent toujours pas l'importance de cette gestion de prairie et des rapports tendus entre besoins de conservation et bénéfices économiques plus larges qui empêchent ces efforts de protection. En attendant, la productivité de prairie continue à baisser : actuellement, on a observé un surplus de 36 % d'animaux en pâturage sur les prairies de la Chine du Nord que la région ne peut écologiquement soutenir et la production d'herbe est d’un tiers à deux tiers plus bas qu'au début des années 1960.
Une désertification qui est enfin prise en compte par le gouvernement

Des forêts pour réduire les tempêtes de sable
Les scientifiques étudient actuellement les rapports entre dégradation de la terre et changement climatique. Un rapport récent paru dans la presse chinoise d'Etat a relevé que le réchauffement mondial provoque, annuellement, une fonte de 7 % des glaciers du Plateau de Qinghai au Tibet. On s'attend à ce que cette augmentation des fontes du plateau déclenche des sécheresses et empire le ravinement, concourrant à plus de désertification et de tempêtes de sable dans les régions en aval. Prenant conscience de la désertification et de l’impact d’une mauvaise gestion de la prairie sur ce phénomène, les experts du programme de désertification ont appelé à une plus grande attention des politiques afin de relever ce défi. Actuellement, seulement deux lois nationales se concentrent spécifiquement sur la perte des terres et sur la prévention de la désertification, englobés conformément avec d'autres règlements sur la dégradation des terres à la Loi de la Protection de l'environnement, de Forêt, de l'Agriculture et d'autres législations.
En attendant, le peu de plans pratiques pour la restauration des écosystèmes et pour la prévention de la désertification a ralenti les progrès. Un plan national qui date de 1998 a comme but la récupération des terres désertifiées, mais n’a pas su prendre en compte la grande spécificité des différences régionales. Les secteurs les plus sévèrement atteints en Chine sont dans le Nord-Ouest, une région qui fait face aux manques sérieux d'eau depuis des siècles. Ainsi, la volonté nationale de reconstituer les 22 millions de kilomètres carrés de terre désertifiée avant 2010 et les 40 millions de kilomètres carrés avant 2030 sont probablement impossibles dans ces secteurs.
En attendant, le peu de plans pratiques pour la restauration des écosystèmes et pour la prévention de la désertification a ralenti les progrès. Un plan national qui date de 1998 a comme but la récupération des terres désertifiées, mais n’a pas su prendre en compte la grande spécificité des différences régionales. Les secteurs les plus sévèrement atteints en Chine sont dans le Nord-Ouest, une région qui fait face aux manques sérieux d'eau depuis des siècles. Ainsi, la volonté nationale de reconstituer les 22 millions de kilomètres carrés de terre désertifiée avant 2010 et les 40 millions de kilomètres carrés avant 2030 sont probablement impossibles dans ces secteurs.
Deserts Swallowing Up China's Grasslands and Cities

Zijun Li – June 1, 2006 – 11:04am
In recognition of the grave perils of increasing desertification, the United Nations has declared 2006 the International Year of Deserts and Desertification and the theme of World Environment Day on June 5, 2006 is, "Don't Desert Drylands!". Deserts and other dryland ecosystems now cover a third of the Earth’s land surface, and worsening land degradation puts more than a billion people in over 100 countries at risk of poverty, political instability, and other related effects. In China, desertification threatens to uproot growing numbers of residents from their homes and livelihoods. In the country’s arid north, the Mongolian Desert is rapidly encroaching on Shenyang, an industrial city of more than 40 million people; today, the distance between city and desert has shrunk to only 48 kilometers, down from 100 kilometers in 2000.
One of the most visible consequences of China’s desertification is worsening sandstorms. While such weather events have long plagued the nation, they have increased in both scale and frequency as land degradation intensifies. The total degraded area in China is now estimated at 8–10 million square kilometers, and this destruction contributes to economic losses of more than 47 billion RMB (US$6 billion) a year, according to China’s national desertification program. Decades-long efforts to control and manage desertification have not produced adequate results, and experts worry that the pace of degradation will only accelerate given growing human pressures and climatic changes.
Excessive cultivation of farmland, particularly overgrazing, is recognized as the leading cause of land degradation in the nation, and the situation is getting worse, according to the Chinese Ministry of Agriculture. Some 130 million hectares of grassland are now degraded and have lost their vegetative cover, and this area is expanding at an annual rate of 2 million hectares.
China’s intensive grassland cultivation can be traced back to policies adopted under the planned economy between the 1950s and early 1980s, which emphasized self-sufficiency and food security. Farmers were encouraged to migrate to grassy areas in the north to raise more cattle, resulting in severe overgrazing. Although the government has since standardized the protection and use of grassland resources through its “grain for green” program, many local officials still lack awareness of the importance of grassland management, and tensions between conservation needs and wider economic benefits impede remediation efforts. Meanwhile, grassland productivity continues to decline: currently, an estimated 36 percent more animals graze northern China’s grasslands than the region can ecologically support, and grass output is one-third to two-thirds lower than in the early 1960s.
Scientists are studying the relationship between land degradation and climate change as well. A recent report by the Chinese state press found that global warming is melting glaciers on the Qinghai-Tibet Plateau at the rate of 7 percent annually. The increased meltwater from the plateau is expected to trigger droughts and worsen soil erosion, leading to more desertification and sandstorms in lower-altitude regions.
Realizing that existing desertification and grassland policies have been poorly managed and implemented, experts with China’s desertification program have called for greater attention at the policy level to address this challenge. Currently, only two national laws focus specifically on land loss and prevention of desertification, with other land-degradation regulations being subsumed under the Environmental Protection Law, Forest Law, Agriculture Law, and other legislation.
Meanwhile, the lack of practical plans for ecosystem restoration and desertification prevention has slowed progress. A 1998 national plan set overall targets for recovering desertified areas, but failed to account for vastly differing regional situations. China’s most severely degraded lands are in the northwest, a region that has faced serious water shortages for centuries. Thus, the national targets of restoring 22 million square kilometers of degraded land by 2010 and 40 million square kilometers by 2030 are likely unattainable in these areas.
In recognition of the grave perils of increasing desertification, the United Nations has declared 2006 the International Year of Deserts and Desertification and the theme of World Environment Day on June 5, 2006 is, "Don't Desert Drylands!". Deserts and other dryland ecosystems now cover a third of the Earth’s land surface, and worsening land degradation puts more than a billion people in over 100 countries at risk of poverty, political instability, and other related effects. In China, desertification threatens to uproot growing numbers of residents from their homes and livelihoods. In the country’s arid north, the Mongolian Desert is rapidly encroaching on Shenyang, an industrial city of more than 40 million people; today, the distance between city and desert has shrunk to only 48 kilometers, down from 100 kilometers in 2000.
One of the most visible consequences of China’s desertification is worsening sandstorms. While such weather events have long plagued the nation, they have increased in both scale and frequency as land degradation intensifies. The total degraded area in China is now estimated at 8–10 million square kilometers, and this destruction contributes to economic losses of more than 47 billion RMB (US$6 billion) a year, according to China’s national desertification program. Decades-long efforts to control and manage desertification have not produced adequate results, and experts worry that the pace of degradation will only accelerate given growing human pressures and climatic changes.
Excessive cultivation of farmland, particularly overgrazing, is recognized as the leading cause of land degradation in the nation, and the situation is getting worse, according to the Chinese Ministry of Agriculture. Some 130 million hectares of grassland are now degraded and have lost their vegetative cover, and this area is expanding at an annual rate of 2 million hectares.
China’s intensive grassland cultivation can be traced back to policies adopted under the planned economy between the 1950s and early 1980s, which emphasized self-sufficiency and food security. Farmers were encouraged to migrate to grassy areas in the north to raise more cattle, resulting in severe overgrazing. Although the government has since standardized the protection and use of grassland resources through its “grain for green” program, many local officials still lack awareness of the importance of grassland management, and tensions between conservation needs and wider economic benefits impede remediation efforts. Meanwhile, grassland productivity continues to decline: currently, an estimated 36 percent more animals graze northern China’s grasslands than the region can ecologically support, and grass output is one-third to two-thirds lower than in the early 1960s.
Scientists are studying the relationship between land degradation and climate change as well. A recent report by the Chinese state press found that global warming is melting glaciers on the Qinghai-Tibet Plateau at the rate of 7 percent annually. The increased meltwater from the plateau is expected to trigger droughts and worsen soil erosion, leading to more desertification and sandstorms in lower-altitude regions.
Realizing that existing desertification and grassland policies have been poorly managed and implemented, experts with China’s desertification program have called for greater attention at the policy level to address this challenge. Currently, only two national laws focus specifically on land loss and prevention of desertification, with other land-degradation regulations being subsumed under the Environmental Protection Law, Forest Law, Agriculture Law, and other legislation.
Meanwhile, the lack of practical plans for ecosystem restoration and desertification prevention has slowed progress. A 1998 national plan set overall targets for recovering desertified areas, but failed to account for vastly differing regional situations. China’s most severely degraded lands are in the northwest, a region that has faced serious water shortages for centuries. Thus, the national targets of restoring 22 million square kilometers of degraded land by 2010 and 40 million square kilometers by 2030 are likely unattainable in these areas.