REMOUS

La France encourt désormais le risque de se retrouver à très brève échéance dans une situation catastrophique vis-à-vis de la mise en oeuvre de la Directive-cadre européenne sur l’eau. Et c’est toute la politique française de l’eau qui explose véritablement en plein vol.
Avec les échéances électorales qui se profilent, tout nouveau retard va désormais accélérer le risque de voir la France condamnée à des astreintes financières considérables par Bruxelles dès le début de l’année 2007, pour n’avoir pas respecté ses engagements.
Le crash, prévisible, témoigne que c’est toute l’architecture institutionnelle française de gestion de l’eau qui est à bout de souffle. En l’espèce députés et sénateurs ne sont d’accord sur rien. Les uns, à l’Assemblée, militent pour renforcer le montant des redevances acquittées par les usagers, et donc augmenter considérablement le prix de l’eau. Les autres plaident pour d’autres approches et d’autres modalités de financement : Fonds départemental, taxe pluvial... Les uns défendent le service public (Satese, Spanc, Laboratoires des eaux...) les autres l’afferment au privé...
La France attendait depuis 1998 une nouvelle loi sur l’eau. Agences, collectivités, usagers, sont à bout de souffle.
Le projet de loi escamoté par l’Assemblée avalisait un véritable démantèlement du service public de l’eau et de l’assainissement.
A ce point de fracture tout devient possible.
Cela s’appelle l’aurore...
Source Blog de Marc Laimé
Avec les échéances électorales qui se profilent, tout nouveau retard va désormais accélérer le risque de voir la France condamnée à des astreintes financières considérables par Bruxelles dès le début de l’année 2007, pour n’avoir pas respecté ses engagements.
Le crash, prévisible, témoigne que c’est toute l’architecture institutionnelle française de gestion de l’eau qui est à bout de souffle. En l’espèce députés et sénateurs ne sont d’accord sur rien. Les uns, à l’Assemblée, militent pour renforcer le montant des redevances acquittées par les usagers, et donc augmenter considérablement le prix de l’eau. Les autres plaident pour d’autres approches et d’autres modalités de financement : Fonds départemental, taxe pluvial... Les uns défendent le service public (Satese, Spanc, Laboratoires des eaux...) les autres l’afferment au privé...
La France attendait depuis 1998 une nouvelle loi sur l’eau. Agences, collectivités, usagers, sont à bout de souffle.
Le projet de loi escamoté par l’Assemblée avalisait un véritable démantèlement du service public de l’eau et de l’assainissement.
A ce point de fracture tout devient possible.
Cela s’appelle l’aurore...
Source Blog de Marc Laimé