
![]() | Ce dimanche 14 mai, le Président bolivien Evo Morales, accompagné d'Abel Mamani, son ministre de l'eau, a été reçu à Paris par Mme Danielle Mitterrand, Présidente de la Fondation France-Libertés. La matinée a débuté par un entretien avec le Maire de Paris, Bertrand Delanoë puis s'est poursuivie dans le Val de Marne. Le Président Evo Morales et le Président du SIAAP, Maurice Ouzoulias, ont discuté d'une possible collaboration de l'entreprise aux travaux d'assainissement de villes boliviennes comme EL ALTO. L'après-midi, dans les salons de la Mairie du 11ème arrondissement, le maire Georges Sarre, entouré d'une centaine d'invités, a accueilli la délégation bolivienne. Le discours vibrant du Président Evo Morales, visiblement fatigué par son périple européen, rappelle à chacun que la nationalisation des ressources naturelles "n'est en aucun cas du vol...". Il est légitime que le peuple puisse en profiter pleinement ce qui n'est toujours pas le cas". La dette vertigineuse de son pays ne peut être couverte que sous cette seule condition. Mr Evo Morales insiste : Il est venu à Paris pour trouver des solutions et des partenariats qui permettent à la Bolivie de sortir de sa situation précaire. Car La misère tue, il sait de quoi il parle. Issu d'une famille de sept enfants, ils ne sont que trois à avoir survécu à la première année. C'est pourquoi l'accès à l'eau et sa protection font partie de ses priorités vitales et impératives pour endiguer la terrible mortalité enfantine. Il présente son ministre de l'eau, Abel Mamami comme un militant, dirigeant syndical qui doit maintenant mener une autre lutte pour éradiquer les problèmes d'alimentation en eau et d'assainissement, surtout dans la ville de EL ALTO dont il a repris les brides depuis peu. Le jeune président, tribun par sa simplicité et sa conviction, avoue s'être senti plus à son aise comme acteur syndical et combatif. Le costume empesé des présidents, ne lui sied pas. Au contraire, il subodore que ce décorum et le rythme "administratif" imposé freine son ardeur à rénover le système vicieux, organisé pour mieux servir les intérêts en place. Longuement il détaille les pièges qui lui ont été tendus pour l'éliminer de cette ascension que ses ennemis pressentaient néfaste à leurs intérêts. Sa nouvelle fonction le confronte à d'autres chausse-trappes auxquelles il doit simplement s'habituer. Déterminé, il scande doucement que "rien ne l'empêchera de conduire cette révolution démocratique et sans violence, qu'il a promis à son peuple". Non rien ! |
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Evo Morales invité par France Libertés à Paris
Revue de presse
http://info.france2.fr/monde/21067672-fr.php
Le président bolivien à Paris
Evo Morales à Paris - France 3
En visite semi-privée dimanche à Paris, le président socialiste bolivien Evo Morales a été reçu par le maire de Paris
Bertrand Delanoë a confirmé une aide accrue de la capitale française à la Bolivie, concernant notamment l'accès à l'eau dans la région de Cochabamba.
Concernant sa nationalisation des hydrocarbures, le président Morales a demandé à l'Europe de comprendre que son pays avait besoin de "partenaires et non de de maîtres des ressources naturelles".
Le président socialiste bolivien a créé la surprise le 1er mai en annonçant la nationalisation du secteur des hydrocarbures en Bolivie qui détient les deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
"Nous voulons reconstruire la Bolivie et nous parions sur des changements structurels démocratiques et pacifiques, c'est-à-dire, sans tomber dans une confrontation armée comme en Colombie ou au Pérou", a-t-il affirmé dans un entretien à l'AFP.
"Pour cela, l'un des changements est la nationalisation des ressources naturelles", a-t-il expliqué, ajoutant que le processus allait se poursuivre en vue d'améliorer la situation de l'emploi et des conditions de vie en Bolivie, l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine.
"Nous ne voulons pas récupérer la propriété des ressources naturelles en tant que telle mais pour aider à créer une force de travail supplémentaire et faire que moins de gens se voient obligés de venir quasiment mendier en Europe d'où ils sont expulsés", a-t-il expliqué.
Soutien du Maire de Paris
Le maire de Paris a rendu hommage dimanche au président socialiste Evo Morales. "Je tiens à marquer la grande considération que j'ai pour le président élu", a déclaré Bertrand Delanoë. "Il a une identité qui porte un message très fort du point de vue de la démocratie et du progrès social".
Il a offert une aide accrue de Paris à la Bolivie et a "confirmé" des projets lancés "sous l'impulsion de Danielle Mitterrand", la veuve de l'ancien président socialiste, qui était présente.
Parmi ces projets, plusieurs camions citernes subventionnés par la mairie de Paris arriveront à partir de juin dans la région de Cochabamba afin de faciliter l'accès à l'eau pour les populations.
M. Morales s'est également rendu dans le département du Val-de-Marne, où il a reçu le soutien du président communiste du conseil général Christian Favier. C'est dans une ville de ce département, Créteil, qu'en mai 2002 avait été créée la coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau.
Le président bolivien à Paris
Evo Morales à Paris - France 3
En visite semi-privée dimanche à Paris, le président socialiste bolivien Evo Morales a été reçu par le maire de Paris
Bertrand Delanoë a confirmé une aide accrue de la capitale française à la Bolivie, concernant notamment l'accès à l'eau dans la région de Cochabamba.
Concernant sa nationalisation des hydrocarbures, le président Morales a demandé à l'Europe de comprendre que son pays avait besoin de "partenaires et non de de maîtres des ressources naturelles".
Le président socialiste bolivien a créé la surprise le 1er mai en annonçant la nationalisation du secteur des hydrocarbures en Bolivie qui détient les deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
"Nous voulons reconstruire la Bolivie et nous parions sur des changements structurels démocratiques et pacifiques, c'est-à-dire, sans tomber dans une confrontation armée comme en Colombie ou au Pérou", a-t-il affirmé dans un entretien à l'AFP.
"Pour cela, l'un des changements est la nationalisation des ressources naturelles", a-t-il expliqué, ajoutant que le processus allait se poursuivre en vue d'améliorer la situation de l'emploi et des conditions de vie en Bolivie, l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine.
"Nous ne voulons pas récupérer la propriété des ressources naturelles en tant que telle mais pour aider à créer une force de travail supplémentaire et faire que moins de gens se voient obligés de venir quasiment mendier en Europe d'où ils sont expulsés", a-t-il expliqué.
Soutien du Maire de Paris
Le maire de Paris a rendu hommage dimanche au président socialiste Evo Morales. "Je tiens à marquer la grande considération que j'ai pour le président élu", a déclaré Bertrand Delanoë. "Il a une identité qui porte un message très fort du point de vue de la démocratie et du progrès social".
Il a offert une aide accrue de Paris à la Bolivie et a "confirmé" des projets lancés "sous l'impulsion de Danielle Mitterrand", la veuve de l'ancien président socialiste, qui était présente.
Parmi ces projets, plusieurs camions citernes subventionnés par la mairie de Paris arriveront à partir de juin dans la région de Cochabamba afin de faciliter l'accès à l'eau pour les populations.
M. Morales s'est également rendu dans le département du Val-de-Marne, où il a reçu le soutien du président communiste du conseil général Christian Favier. C'est dans une ville de ce département, Créteil, qu'en mai 2002 avait été créée la coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau.
Evo Morales défend sa nationalisation ; l'Humanité
Dès l’entame du sommet, le nouveau président bolivien a été sommé de s’expliquer sur sa politique énergétique.
Vienne, envoyé spécial
Entre entretiens officiels, rencontres informelles et conférences de presse, il est un chef d’État présent à Vienne à être particulièrement sollicité, voire sommé de s’expliquer, c’est Evo Morales, le président bolivien, dont la décision le 1er mai de nationaliser les hydrocarbures a provoqué l’émoi des pays de l’Union européenne, de l’Espagne en particulier, et des pays voisins de la Bolivie comme le Brésil ou l’Argentine. « Décision d’un État souverain », a dit en substance Morales jeudi soir lors de l’ouverture du sommet, largement dominée par la politique énergétique du président bolivien et de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, aussi sur la sellette, après avoir imposé une nouvelle taxe aux multinationales.
« Nous n’avons pas à négocier, dialoguer ou discuter lorsqu’il s’agit d’une politique qui implique la décision d’un État souverain », a expliqué Evo Morales. Si le principe de la souveraineté nationale semble acquis pour l’UE, son problème est « la manière dont ces mesures sont mises en oeuvre » et leurs conséquences sur les investissements des groupes européens, ainsi que l’a expliqué la ministre autrichienne des Affaires étrangères, dont le pays préside actuellement l’UE. En demandant à Morales de clarifier sa position, elle a ajouté : « Nous avons besoin d’une sécurité juridique et de confiance, car c’est essentiel pour les investisseurs. »
Le président bolivien a assuré que les multinationales respectant la loi bolivienne n’auraient aucun problème avec leurs investissements dans son pays. Mais il a également rappelé que son gouvernement ne limiterait pas sa politique de nationalisation au secteur des hydrocarbures et l’étendrait notamment aux mines et aux forêts. « Le seul moyen de lutter contre la pauvreté est de récupérer nos ressources naturelles », a-t-il dit.
En début de semaine le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, avait cru bon de mettre la pression en déclarant que la nationalisation du secteur énergétique pourrait porter préjudice à des groupes européens, l’espagnol Repsol, le britannique BG ou le français Total, les dissuadant désormais d’investir en Bolivie. Le président brésilien, Lula, même s’il a reconnu cette prise d’indépendance énergétique de la Bolivie, a néanmoins maugréé à l’idée de voir les intérêts de Petrobras remis en cause.
Comme pour clore momentanément le chapitre, Evo Morales a assuré que les quelque 70 contrats des compagnies privées étaient « illégaux et inconstitutionnels » car jamais ils n’ont été ratifiés. Les compagnies visées, notamment Petrobras, peuvent cependant selon lui négocier de nouveaux contrats dans le respect de la légalité, dans un délai de six mois. Sinon elles s’en iront. Les entreprises concernées peuvent si elles le veulent récupérer leurs investissements, mais elles ne doivent espérer selon Evo Morales « aucune indemnisation ».
Le sommet devait définir une position minimaliste sur ce dossier brûlant où chacun est susceptible d’y trouver son compte en reconnaissant le « droit souverain des pays à gérer et réguler leurs ressources naturelles » et en se promettant mutuellement de « poursuivre et de renforcer leur coopération afin d’établir un cadre commercial équilibré ». En matière de coopération, il est sûr que les intentions tant de Morales que de Chavez seront scrutées à la loupe par les dirigeants de la vielle Europe qui fera tout ce qu’elle pourra, comme l’a dit Benita Ferrero-Waldner, commissaire aux Relations extérieures, pour « veiller à ce que la voie d’un partenariat plus étroit soit dégagée » entre les deux parties... B.D
Article paru dans l'édition du 13 mai 20
Dès l’entame du sommet, le nouveau président bolivien a été sommé de s’expliquer sur sa politique énergétique.
Vienne, envoyé spécial
Entre entretiens officiels, rencontres informelles et conférences de presse, il est un chef d’État présent à Vienne à être particulièrement sollicité, voire sommé de s’expliquer, c’est Evo Morales, le président bolivien, dont la décision le 1er mai de nationaliser les hydrocarbures a provoqué l’émoi des pays de l’Union européenne, de l’Espagne en particulier, et des pays voisins de la Bolivie comme le Brésil ou l’Argentine. « Décision d’un État souverain », a dit en substance Morales jeudi soir lors de l’ouverture du sommet, largement dominée par la politique énergétique du président bolivien et de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, aussi sur la sellette, après avoir imposé une nouvelle taxe aux multinationales.
« Nous n’avons pas à négocier, dialoguer ou discuter lorsqu’il s’agit d’une politique qui implique la décision d’un État souverain », a expliqué Evo Morales. Si le principe de la souveraineté nationale semble acquis pour l’UE, son problème est « la manière dont ces mesures sont mises en oeuvre » et leurs conséquences sur les investissements des groupes européens, ainsi que l’a expliqué la ministre autrichienne des Affaires étrangères, dont le pays préside actuellement l’UE. En demandant à Morales de clarifier sa position, elle a ajouté : « Nous avons besoin d’une sécurité juridique et de confiance, car c’est essentiel pour les investisseurs. »
Le président bolivien a assuré que les multinationales respectant la loi bolivienne n’auraient aucun problème avec leurs investissements dans son pays. Mais il a également rappelé que son gouvernement ne limiterait pas sa politique de nationalisation au secteur des hydrocarbures et l’étendrait notamment aux mines et aux forêts. « Le seul moyen de lutter contre la pauvreté est de récupérer nos ressources naturelles », a-t-il dit.
En début de semaine le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, avait cru bon de mettre la pression en déclarant que la nationalisation du secteur énergétique pourrait porter préjudice à des groupes européens, l’espagnol Repsol, le britannique BG ou le français Total, les dissuadant désormais d’investir en Bolivie. Le président brésilien, Lula, même s’il a reconnu cette prise d’indépendance énergétique de la Bolivie, a néanmoins maugréé à l’idée de voir les intérêts de Petrobras remis en cause.
Comme pour clore momentanément le chapitre, Evo Morales a assuré que les quelque 70 contrats des compagnies privées étaient « illégaux et inconstitutionnels » car jamais ils n’ont été ratifiés. Les compagnies visées, notamment Petrobras, peuvent cependant selon lui négocier de nouveaux contrats dans le respect de la légalité, dans un délai de six mois. Sinon elles s’en iront. Les entreprises concernées peuvent si elles le veulent récupérer leurs investissements, mais elles ne doivent espérer selon Evo Morales « aucune indemnisation ».
Le sommet devait définir une position minimaliste sur ce dossier brûlant où chacun est susceptible d’y trouver son compte en reconnaissant le « droit souverain des pays à gérer et réguler leurs ressources naturelles » et en se promettant mutuellement de « poursuivre et de renforcer leur coopération afin d’établir un cadre commercial équilibré ». En matière de coopération, il est sûr que les intentions tant de Morales que de Chavez seront scrutées à la loupe par les dirigeants de la vielle Europe qui fera tout ce qu’elle pourra, comme l’a dit Benita Ferrero-Waldner, commissaire aux Relations extérieures, pour « veiller à ce que la voie d’un partenariat plus étroit soit dégagée » entre les deux parties... B.D
Article paru dans l'édition du 13 mai 20
Pour aller plus loin :
http://www.latinreporters.com/bolivie.html
Le Figaro : Dossier
http://quibla.net/amerique2006/bolivie2006.htm
http://fr.news.yahoo.com/14052006/202/bertrand-delanoe-offre-au-president-bolivien-une-aide-accrue.html
Le Figaro : Dossier
http://quibla.net/amerique2006/bolivie2006.htm
http://fr.news.yahoo.com/14052006/202/bertrand-delanoe-offre-au-president-bolivien-une-aide-accrue.html
Bertrand Delanoë offre au président bolivien une aide accrue
PARIS (AFP) - Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë a offert au président bolivien Evo Morales, qu'il recevait dimanche, d'accroître l'aide de la capitale française à la Bolivie, notamment par une aide d'urgence destinée à favoriser l'accès à l'eau dans la région de Cochabamba (centre).
"Nous recevons le peuple bolivien et nous recevons aussi un symbole, le symbole de ces indigènes reconnus et qui aujourd'hui peuvent démocratiquement faire avancer ce pays auquel nous sommes attachés", a déclaré M. Delanoë à l'adresse de M. Morales en visite semi-privée à Paris.
Le président socialiste bolivien, qui a promis aux paysans de récupérer la souveraineté du sol, a créé la surprise le 1er mai en annonçant la nationalisation du secteur des hydrocarbures en Bolivie qui dispose des deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
"Je tiens à marquer la grande considération que j'ai pour le président élu. Il a une identité qui porte un message très fort du point de vue de la démocratie et du progrès social", a-t-il ajouté.
Il a proposé une aide accrue au président bolivien et précisé avoir "confirmé" des projets lancés "sous l'impulsion de Danielle Mitterrand;, la veuve de l'ancien président socialiste François Mitterrand qui était également présente.
Parmi ces projets, plusieurs camions citernes subventionnés par la mairie de Paris arriveront à partir de juin dans la région de Cochabamba afin de faciliter l'accès à l'eau pour les populations.
M. Morales, accompagné de son ministre de l'eau, Abel Mamani, s'est de son côté félicité de voir que des pays comme l'Espagne et la France continuaient à offrir leur aide de manière "inconditionnelle", en soulignant que ces deux pays sont des défenseurs "des droits de l'homme et des peuples indigènes d'Amérique Latine".
M. Morales, s'est également rendu dans le département du Val-de-Marne, en banlieue parisienne, où il a reçu le soutien du président communiste du conseil général Christian Favier.
C'est dans une ville de ce département, Créteil, qu'en mai 2002 avait été créée la coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau, à l'initiative de 28 associations de plusieurs pays dont celle du désormais ministre M. Amani.
France-Bolivie
"Nous recevons le peuple bolivien et nous recevons aussi un symbole, le symbole de ces indigènes reconnus et qui aujourd'hui peuvent démocratiquement faire avancer ce pays auquel nous sommes attachés", a déclaré M. Delanoë à l'adresse de M. Morales en visite semi-privée à Paris.
Le président socialiste bolivien, qui a promis aux paysans de récupérer la souveraineté du sol, a créé la surprise le 1er mai en annonçant la nationalisation du secteur des hydrocarbures en Bolivie qui dispose des deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud après le Venezuela.
"Je tiens à marquer la grande considération que j'ai pour le président élu. Il a une identité qui porte un message très fort du point de vue de la démocratie et du progrès social", a-t-il ajouté.
Il a proposé une aide accrue au président bolivien et précisé avoir "confirmé" des projets lancés "sous l'impulsion de Danielle Mitterrand;, la veuve de l'ancien président socialiste François Mitterrand qui était également présente.
Parmi ces projets, plusieurs camions citernes subventionnés par la mairie de Paris arriveront à partir de juin dans la région de Cochabamba afin de faciliter l'accès à l'eau pour les populations.
M. Morales, accompagné de son ministre de l'eau, Abel Mamani, s'est de son côté félicité de voir que des pays comme l'Espagne et la France continuaient à offrir leur aide de manière "inconditionnelle", en soulignant que ces deux pays sont des défenseurs "des droits de l'homme et des peuples indigènes d'Amérique Latine".
M. Morales, s'est également rendu dans le département du Val-de-Marne, en banlieue parisienne, où il a reçu le soutien du président communiste du conseil général Christian Favier.
C'est dans une ville de ce département, Créteil, qu'en mai 2002 avait été créée la coalition mondiale contre la privatisation et la marchandisation de l'eau, à l'initiative de 28 associations de plusieurs pays dont celle du désormais ministre M. Amani.
France-Bolivie