
les articles du Courrier au sujet de Fame
Différents articles relatent cette rencontre intenationale qui s'est tenue en SUISSE à GENEVE
comme :
Différents articles relatent cette rencontre intenationale qui s'est tenue en SUISSE à GENEVE
comme :

FAME 2005 semble avoir eu des répercussions sur la vie politique même du canton.
Preuve en est de cette nouvelle qui est apparue dans le journal LE COURRIER avec cet article :
Le PDC tire les leçons du Forum alternatif sur l'eau
Preuve en est de cette nouvelle qui est apparue dans le journal LE COURRIER avec cet article :
Le PDC tire les leçons du Forum alternatif sur l'eau

Voici l'article
«Nous sommes conscients qu'on ne nous attendait pas forcément sur ce sujet», admet Patrick Schmied, député au Grand Conseil genevois. Le Parti démocrate-chrétien (PDC) a annoncé hier le dépôt d'un projet de loi constitutionnel faisant de l'eau un patrimoine commun de l'humanité.
Le projet de loi propose l'inscription dans la constitution genevoise d'un article 160 F interdisant toute privatisation de ce bien et en faisant de l'Etat le dépositaire de cette ressource. Charge à celui-ci de régler sa gestion. Cette disposition prévoit également un accès garanti à l'eau potable en quantité suffisante. Et elle impose des principes de contrôle démocratique sur sa répartition et sa distribution. Avec cette précision: «Seules ces tâches peuvent donner lieu au prélèvement d'un prix.»
«Cela fait plusieurs années que ce sujet nous préoccupe, mais il est vrai que la tenue à Genève du Forum alternatif sur l'eau (FAME) et la Journée mondiale de l'eau de l'ONU ont été des déclencheurs», explique Philippe Glatz, député PDC.
Par rapport aux revendications du mouvement altermondialiste, si le PDC se situe quelque peu en porte-à-faux avec les valeurs traditionnelles de la droite –défense inconditionnelle de la propriété privée– il tire tout de même les revendications émises lors du FAME sur une ligne centriste.
Le point d'achoppement est clairement la notion de délégation par la collectivité publique de l'approvisionnement en eau à un organisme privé, même sous contrôle démocratique. Ce que confirme Alberto Velasco, coprésident du FAME et député socialiste au Grand Conseil. «Un projet de loi de la gauche était en préparation mais, à première vue, celui du PDC nous convient», admet M. Velasco.
Avec deux inconnues.
«Nous sommes conscients qu'on ne nous attendait pas forcément sur ce sujet», admet Patrick Schmied, député au Grand Conseil genevois. Le Parti démocrate-chrétien (PDC) a annoncé hier le dépôt d'un projet de loi constitutionnel faisant de l'eau un patrimoine commun de l'humanité.
Le projet de loi propose l'inscription dans la constitution genevoise d'un article 160 F interdisant toute privatisation de ce bien et en faisant de l'Etat le dépositaire de cette ressource. Charge à celui-ci de régler sa gestion. Cette disposition prévoit également un accès garanti à l'eau potable en quantité suffisante. Et elle impose des principes de contrôle démocratique sur sa répartition et sa distribution. Avec cette précision: «Seules ces tâches peuvent donner lieu au prélèvement d'un prix.»
«Cela fait plusieurs années que ce sujet nous préoccupe, mais il est vrai que la tenue à Genève du Forum alternatif sur l'eau (FAME) et la Journée mondiale de l'eau de l'ONU ont été des déclencheurs», explique Philippe Glatz, député PDC.
Par rapport aux revendications du mouvement altermondialiste, si le PDC se situe quelque peu en porte-à-faux avec les valeurs traditionnelles de la droite –défense inconditionnelle de la propriété privée– il tire tout de même les revendications émises lors du FAME sur une ligne centriste.
Le point d'achoppement est clairement la notion de délégation par la collectivité publique de l'approvisionnement en eau à un organisme privé, même sous contrôle démocratique. Ce que confirme Alberto Velasco, coprésident du FAME et député socialiste au Grand Conseil. «Un projet de loi de la gauche était en préparation mais, à première vue, celui du PDC nous convient», admet M. Velasco.
Avec deux inconnues.
- La première est liée à une revendication du FAME. Pour les militants altermondialistes, les 50 premiers litres de consommation quotidienne, correspondant à une consommation de base, devraient être gratuits.
- Le deuxième aspect est cette notion de possible partenariat avec un organisme privé, très contesté.
Et le député d'ajouter: «Si le PDC est cohérent, il devrait aussi soutenir l'initiative lancée par la gauche qui demande que la distribution de l'eau et de l'électricité soit clairement attribuée aux Services industriels genevois.» Ce que le PDC se refuse à faire en l'état, dans la mesure où, selon Patrick Schmied, «ce genre de disposition n'a rien à faire dans une Constitution, car trop précise». Et d'ajouter: «Que se passerait-il, le cas échéant, si l'on confiait ce monopole aux SIG et qu'ils soient soudain privatisés? PBh
PHILIPPE BACH