
En vedette de ce forum alternatif qui a lieu de vendredi à dimanche à Mexico, la veuve de l'ancien président français, Danielle Miterrand, fait des aller-retour entre les deux assemblées pour plaider la cause des alternatifs auprès des décideurs et des professionnels de l'eau.
"A Mexico, nous sommes à un tournant, le système fait faillite, le constat d'échec de la gestion de l'eau dans le monde est unanime. Le mouvement est irréversible et se renforce tous les jours. Le changement viendra d'ici, de vous" , affirme la présidente de la fondation France Libertés, acclamée par les militants alternatifs.
Les débats du Forum de la défense de l'eau se déroulent dans l'auditorium du syndicat des télécoms du Mexique, sans accréditations ni contrôles de sécurité, loin du 4e Forum mondial de l'eau, qui se tient dans un centre des congrès hypermoderne.
" L'eau n'est pas une marchandise, reprend Danielle Mitterrand, le prix de l'eau n'existe pas. Le service de l'eau ne peut pas être l'affaire de marchands ".
"A Mexico, nous sommes à un tournant, le système fait faillite, le constat d'échec de la gestion de l'eau dans le monde est unanime. Le mouvement est irréversible et se renforce tous les jours. Le changement viendra d'ici, de vous" , affirme la présidente de la fondation France Libertés, acclamée par les militants alternatifs.
Les débats du Forum de la défense de l'eau se déroulent dans l'auditorium du syndicat des télécoms du Mexique, sans accréditations ni contrôles de sécurité, loin du 4e Forum mondial de l'eau, qui se tient dans un centre des congrès hypermoderne.
" L'eau n'est pas une marchandise, reprend Danielle Mitterrand, le prix de l'eau n'existe pas. Le service de l'eau ne peut pas être l'affaire de marchands ".

Les militants qui montent à la tribune réclament que le droit à l'eau --25 à 50 litres par personne et par jour-- soit inscrit dans la Constitution de chaque Etat et que son inscription soit contraignante.
Le Sud-Africain Richard Mokolo défend la gratuité de l'eau et dénonce les tentatives de privatisation : "Ceux qui privatisent l'eau commettent un crime contre l'humanité, notre eau n'est pas à vendre".
Les interventions les plus engagées sont ponctuées par des slogans scandés par les délégués, dont celui emblématique du Chili de Salvador Allende : "El pueblo unido jamas sera vencido (le peuple uni ne sera jamais vaincu)".
Le forum officiel, "c'est le forum de l'attaque de l'eau, celui des prédateurs de l'eau, il n'a pas de légitimité, car il n'a pas ouvert suffisamment d'espaces de débat", dénonce une militante argentine, Ana Lopez.
"Le combat, c'est le droit à l'eau. Comment faire appliquer le droit à l'eau, car plus personne ne le remet en cause aujourd'hui", explique Joanne Leclerc, une étudiante française qui prépare une thèse sur le partenariat public-privé dans le secteur de l'eau.
Le Sud-Africain Richard Mokolo défend la gratuité de l'eau et dénonce les tentatives de privatisation : "Ceux qui privatisent l'eau commettent un crime contre l'humanité, notre eau n'est pas à vendre".
Les interventions les plus engagées sont ponctuées par des slogans scandés par les délégués, dont celui emblématique du Chili de Salvador Allende : "El pueblo unido jamas sera vencido (le peuple uni ne sera jamais vaincu)".
Le forum officiel, "c'est le forum de l'attaque de l'eau, celui des prédateurs de l'eau, il n'a pas de légitimité, car il n'a pas ouvert suffisamment d'espaces de débat", dénonce une militante argentine, Ana Lopez.
"Le combat, c'est le droit à l'eau. Comment faire appliquer le droit à l'eau, car plus personne ne le remet en cause aujourd'hui", explique Joanne Leclerc, une étudiante française qui prépare une thèse sur le partenariat public-privé dans le secteur de l'eau.

Dans les couloirs du syndicat des télécoms, un Indien échange des informations avec un Argentin et un Allemand. Arvind Kejriwal arrive de New Delhi, fier d'avoir contribué à mettre en échec le projet de privatisation du système de distribution d'eau de la capitale de l'Inde, avec son ONG Parivartan. Il est à Mexico pour trouver "une alternative viable", un modèle à soumettre aux autorités indiennes.
Sur la place de la révolution, dans le centre de Mexico, des tentes ont été installées pour abriter des débats et des rencontres entre les alternatifs venus des cinq continents. A deux pas de là, un "tribunal latino-américain de l'eau" se penche sur une quinzaine de dossiers brûlants, mais les accusés, les multinationales ou les gouvernements corrompus, ne prennent pas la peine de plaider leur cause.
Sur la place de la révolution, dans le centre de Mexico, des tentes ont été installées pour abriter des débats et des rencontres entre les alternatifs venus des cinq continents. A deux pas de là, un "tribunal latino-américain de l'eau" se penche sur une quinzaine de dossiers brûlants, mais les accusés, les multinationales ou les gouvernements corrompus, ne prennent pas la peine de plaider leur cause.