
Jeudi 25 janvier, de 18h à minuit – Auditorium – Entrée libre
Nuit des idées - Lanceurs d’alertes : mode d’emploi
En anglais, on les appelle whistleblowers : en « soufflant dans le sifflet », une personne ou un groupe alerte l'opinion sur une menace sociale, sanitaire, démocratique ou environnementale. Leur point commun : prendre la parole quand les autres se taisent. Des hommes, des femmes qui prennent un jour le risque de sacrifier leur carrière, leur confort, leur vie privée, pour dénoncer ce qui leur semble injuste, au nom de l’intérêt général.
Dans le cadre de la Nuit des idées, le Mucem et le collectif citoyen « Marseille en commun » proposent une série de rencontres en présence de lanceuses et lanceurs d’alerte, d’organisations de lutte contre la corruption et l’opacité, de journalistes et de personnalités venus d’Europe et de Méditerranée. Qui sont les lanceurs d’alertes ? Quels sont leurs différents modes d’actions ? Quel soutiens et relais trouvent-ils dans la société civile ? Quels types de protection juridique peuvent-ils revendiquer ?
Lanceurs d’alertes : mode d’emploi.
Co-organisé par le collectif citoyen « Marseille en commun »
18h30
Plénière d’ouverture
Galerie de délivreurs d’alertes
Avec Barbara Allen (directrice scientifique de Fos EPSEAL), Raymond Avrillier (lanceur d’alerte de la gestion de l’eau à Grenoble), Thomas Dietrich (ex-secrétaire général démissionnaire de la Conférence Nationale de Santé), Daniel Ibanez (lanceur d’alerte contre le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin), Jean-Luc Touly ( ex salarié de Veolia, président du FRICC)
Animation : Elise Lucet (journaliste, Cash investigation, Envoyé spécial - sous réserve)
Des lanceurs d’alerte étant intervenus dans différents domaines (sanitaire, environnemental, démocratique, etc.) racontent ce qui les a poussé à prendre la parole pour révéler des faits qu’ils jugeaient contraire à l’intérêt général. De quelle façon ont-ils agi ? Quels obstacles ont-ils rencontrés ?
Cette table ronde mettra par ailleurs en exergue le déficit d’encadrement juridique autour des lanceurs d’alertes.
19h30
Table ronde 1
Alerter pour agir
Avec : Edward Snowden, via skype - sous réserve), Stéphanie Gibaud (co-lanceuse d’alerte UBS France), Eric Alt (Anticor), Martin Pigeon (chercheur à l’Observatoire européen des lobbys - CEO), Charles Sanches (Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique), Michèle Rivasi (eurodéputée, co-fondatrice de la CRIIRAD)
Animation : Hervé Kempf (journaliste, fondateur de Reporterre)
Si les cas et les modalités du lancement d’alerte présentent une grande variété de situations, le lanceur espère toujours trouver le soutien de corps intermédiaires et de médias afin de sensibiliser l’opinion publique.
Anonymat des révélations, fausses accusations, mesures provisoires afin d'empêcher les représailles jusqu'à l'issue officielle d’une procédure administrative ou judiciaire… Cette table ronde aborde aussi la question du soutien officiel de l’alerte.
21h
Table ronde 2
Du bon rôle des médias dans l’alerte
Avec des journalistes de Marsactu, Mediapart, Le Lanceur, Le Ravi, Reporterre, BastaMag
Animation : Caroline Chaumet-Delattre (Le Passeur)
La liberté de la presse et la protection des sources doit être intégrée à la protection des lanceurs d’alerte. Si les médias ont un rôle clé dans la révélation des scandales, ils peuvent aussi s’avérer être une arme à double tranchant qui parfois, au lieu de protéger les lanceurs d’alerte, les isolent encore plus.
Cette table ronde réunit différents médias spécialisés dans l’investigation et la défense des lanceurs d’alerte afin d’évoquer leurs méthodes de travail ainsi que les questions relatives à la protection des sources et au secret d’affaires.
22h30
Table ronde 3
La protection juridique des lanceurs d’alertes. Etat des lieux et revendications
Avec : Nicole-Marie Meyer (lanceuse d’alerte, Transparency France), Jacques Toubon (Défenseur des Droits – sous réserve), Enrico Ceci (lanceur d’alerte italien, fédération internationale des lanceurs d’alerte), Glenn Millot (responsable de l’alerte scientifique à la fondation Sciences citoyennes), Virginie Rozière (députée européenne, auteure du rapport d’initiative voté par le Parlement européen « Mesures légitimes visant à protéger les lanceurs d'alerte qui agissent au nom de l'intérêt public »)
Animation : Edwy Plenel (journaliste, fondateur de Mediapart – sous réserve)
La définition juridique des lanceurs d’alerte est souvent trop restrictive ; leur protection juridique doit être basée sur l’information révélée. Cette table ronde questionne notamment la « procédure » à respecter par le lanceur d’alerte afin d’être considéré comme tel : peut-il divulguer l’information directement aux médias avant de passer par la case interne ou institutionnelle ? La question de l’inversement de la charge de la preuve en cas de litige entre l’entreprise et l’employé est aussi au cœur des problématiques liées à la protection du lanceur.
Nuit des idées - Lanceurs d’alertes : mode d’emploi
En anglais, on les appelle whistleblowers : en « soufflant dans le sifflet », une personne ou un groupe alerte l'opinion sur une menace sociale, sanitaire, démocratique ou environnementale. Leur point commun : prendre la parole quand les autres se taisent. Des hommes, des femmes qui prennent un jour le risque de sacrifier leur carrière, leur confort, leur vie privée, pour dénoncer ce qui leur semble injuste, au nom de l’intérêt général.
Dans le cadre de la Nuit des idées, le Mucem et le collectif citoyen « Marseille en commun » proposent une série de rencontres en présence de lanceuses et lanceurs d’alerte, d’organisations de lutte contre la corruption et l’opacité, de journalistes et de personnalités venus d’Europe et de Méditerranée. Qui sont les lanceurs d’alertes ? Quels sont leurs différents modes d’actions ? Quel soutiens et relais trouvent-ils dans la société civile ? Quels types de protection juridique peuvent-ils revendiquer ?
Lanceurs d’alertes : mode d’emploi.
Co-organisé par le collectif citoyen « Marseille en commun »
18h30
Plénière d’ouverture
Galerie de délivreurs d’alertes
Avec Barbara Allen (directrice scientifique de Fos EPSEAL), Raymond Avrillier (lanceur d’alerte de la gestion de l’eau à Grenoble), Thomas Dietrich (ex-secrétaire général démissionnaire de la Conférence Nationale de Santé), Daniel Ibanez (lanceur d’alerte contre le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin), Jean-Luc Touly ( ex salarié de Veolia, président du FRICC)
Animation : Elise Lucet (journaliste, Cash investigation, Envoyé spécial - sous réserve)
Des lanceurs d’alerte étant intervenus dans différents domaines (sanitaire, environnemental, démocratique, etc.) racontent ce qui les a poussé à prendre la parole pour révéler des faits qu’ils jugeaient contraire à l’intérêt général. De quelle façon ont-ils agi ? Quels obstacles ont-ils rencontrés ?
Cette table ronde mettra par ailleurs en exergue le déficit d’encadrement juridique autour des lanceurs d’alertes.
19h30
Table ronde 1
Alerter pour agir
Avec : Edward Snowden, via skype - sous réserve), Stéphanie Gibaud (co-lanceuse d’alerte UBS France), Eric Alt (Anticor), Martin Pigeon (chercheur à l’Observatoire européen des lobbys - CEO), Charles Sanches (Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique), Michèle Rivasi (eurodéputée, co-fondatrice de la CRIIRAD)
Animation : Hervé Kempf (journaliste, fondateur de Reporterre)
Si les cas et les modalités du lancement d’alerte présentent une grande variété de situations, le lanceur espère toujours trouver le soutien de corps intermédiaires et de médias afin de sensibiliser l’opinion publique.
Anonymat des révélations, fausses accusations, mesures provisoires afin d'empêcher les représailles jusqu'à l'issue officielle d’une procédure administrative ou judiciaire… Cette table ronde aborde aussi la question du soutien officiel de l’alerte.
21h
Table ronde 2
Du bon rôle des médias dans l’alerte
Avec des journalistes de Marsactu, Mediapart, Le Lanceur, Le Ravi, Reporterre, BastaMag
Animation : Caroline Chaumet-Delattre (Le Passeur)
La liberté de la presse et la protection des sources doit être intégrée à la protection des lanceurs d’alerte. Si les médias ont un rôle clé dans la révélation des scandales, ils peuvent aussi s’avérer être une arme à double tranchant qui parfois, au lieu de protéger les lanceurs d’alerte, les isolent encore plus.
Cette table ronde réunit différents médias spécialisés dans l’investigation et la défense des lanceurs d’alerte afin d’évoquer leurs méthodes de travail ainsi que les questions relatives à la protection des sources et au secret d’affaires.
22h30
Table ronde 3
La protection juridique des lanceurs d’alertes. Etat des lieux et revendications
Avec : Nicole-Marie Meyer (lanceuse d’alerte, Transparency France), Jacques Toubon (Défenseur des Droits – sous réserve), Enrico Ceci (lanceur d’alerte italien, fédération internationale des lanceurs d’alerte), Glenn Millot (responsable de l’alerte scientifique à la fondation Sciences citoyennes), Virginie Rozière (députée européenne, auteure du rapport d’initiative voté par le Parlement européen « Mesures légitimes visant à protéger les lanceurs d'alerte qui agissent au nom de l'intérêt public »)
Animation : Edwy Plenel (journaliste, fondateur de Mediapart – sous réserve)
La définition juridique des lanceurs d’alerte est souvent trop restrictive ; leur protection juridique doit être basée sur l’information révélée. Cette table ronde questionne notamment la « procédure » à respecter par le lanceur d’alerte afin d’être considéré comme tel : peut-il divulguer l’information directement aux médias avant de passer par la case interne ou institutionnelle ? La question de l’inversement de la charge de la preuve en cas de litige entre l’entreprise et l’employé est aussi au cœur des problématiques liées à la protection du lanceur.