M. Santini, pourquoi tant de précipitation?

Le contrat de délégation de service public qui lie le Syndicat des eaux d’Île de France (SEDIF), que vous présidez depuis 25 ans M. Santini, arrive à échéance le 31 décembre …2010. Dans ces conditions, pourquoi voulez vous choisir le futur mode gestion avant la fin de l’année 2008 ? Pourquoi ne pas consulter les conseils municipaux ? Pourquoi ne pas laisser le temps aux élus de s’informer et de débattre avec la population ? Pourquoi tant de précipitation ? Qu’avez -vous à cacher ?
M. Santini, pourquoi continuer la surfacturation ?
Selon l’UFC Que choisir, c’est - au minimum - entre 80 et 90 millions d’euros par an (sur un total de 300 millions) qui peuvent être économisés. Et mêmes les bureaux d’études mandatés par le SEDIF, reconnaissent 30 à 40 millions de trop versés à Veolia. Quelle action, allez-vous entreprendre pour récupérer les sommes indûment perçues depuis des années par Veolia ? Pourquoi voulez-vous reconduire un mode de gestion aussi opaque et si peu respectueux de l’intérêt des usagers ?
M. Santini, les audits sont-ils objectifs?
Le SEDIF a confié à un groupement de bureaux d’études, l’évaluation de différents modes de gestion. Le cabinet Cabannes en charge du volet juridique est dirigé par un ancien cadre de Veolia. Les bureaux d’études Pöyri et Finance Consult chargés des volets techniques et gestion, recommandent systématiquement la gestion déléguée au détriment de la gestion en régie. Et leur rémunération est exorbitante : 3 millions d’Euros !
M. Santini, pourquoi refuser d'alléger la facture d'eau?
L’eau du SEDIF est l’une des plus chères de France, elle est trop chère ! Selon toutes les enquêtes et encore selon les bureaux d’études mandatés par le SEDIF, la gestion publique directe en régie serait moins chère qu’une délégation à une entreprise privée. Pourquoi refuser d’envisager la solution la plus économique?