
Du fait des pannes répétitives d’électricité à Libreville, le gouvernement gabonais, réuni en conseil des ministres le vendredi 9 février dernier, a demandé au ministre en charge de l'Energie «d'organiser, sans délai, l'examen approfondi de la convention de concession liant l'Etat gabonais à Véolia dans le cadre de l'obligation faite à cette entreprise de maintenir une qualité de service public irréprochable». La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a été sommé «de prendre en compte, avec célérité, les demandes de dédommagements qui ne manqueront pas de lui être adressées».


Ces derniers temps en effet de nombreux quartiers de Libreville sont, de longues heures durant, régulièrement dépourvus d’électricité. La SEEG évoque la faible pluviométrie qui aurait provoqué une baisse d'eau de 12 m par rapport au niveau de la mer, entraînant de graves dysfonctionnements au niveau de Tchimbélé, barrage hydro-électrique qui est la principale source d’électricité de Libreville. La SEEG évoque également la canicule régnant actuellement sur Libreville : l’utilisation à plein temps des ventilateurs et climatiseurs provoque «une poussée importante de la consommation d’énergie.»
Par ailleurs, à travers un communiqué de presse, l'Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) annonce qu’elle organise une conférence de presse, ce dimanche 11 février, en vue de dénoncer les coupures d’électricité répétitives et exaspérantes actuellement observées sur la capitale gabonaise.
L’OGC se plaint des désagréments causés aux consommateurs par la SEEG, unique pourvoyeur d’électricité du pays, dont les communiqués pour expliquer les délestages actuels ont été taxés de légers et d’irrévérencieux envers les consommateurs. Selon l’OGC, "La SEEG est en pleine démission de ses responsabilités et Véolia qui n'a pas bien évalué l'évolution de la demande croissante des consommateurs gabonais se trouve pris au piège par inattention, négligence ou perte de vigilance, nous évoquons le principe du pollueur-payeur, c'est le responsable du tort qui doit le réparer".
Au cours d’une intervention à la télévision le 8 février dernier, François Ombanda, Président directeur général de la SEEG, a annoncé qu’il fallait attendre encore quelques jours avant que le problème ne soit résolu, tout en prévenant que l'année 2007 pourrait être l'année la plus « sèche » du Gabon depuis 10 ans.
Source
Libreville, Gabon (PANA) – La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia Eau, qui a acquis les 14 et 21 janvier dernier deux importants groupes de production d'énergie électrique, investira plus de 18,4 milliards de francs CFA pour renforcer sa centrale d'Owendo, a-t-on appris vendredi de source officielle...La SEEG, créée en 1950, dispose d'un capital de 15 milliards de francs CFA réparti entre Veolia Eau (51%), des personnes morales (26,3%), des personnes physiques (22,7%).
Ces derniers temps en effet de nombreux quartiers de Libreville sont, de longues heures durant, régulièrement dépourvus d’électricité. La SEEG évoque la faible pluviométrie qui aurait provoqué une baisse d'eau de 12 m par rapport au niveau de la mer, entraînant de graves dysfonctionnements au niveau de Tchimbélé, barrage hydro-électrique qui est la principale source d’électricité de Libreville. La SEEG évoque également la canicule régnant actuellement sur Libreville : l’utilisation à plein temps des ventilateurs et climatiseurs provoque «une poussée importante de la consommation d’énergie.»
Par ailleurs, à travers un communiqué de presse, l'Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) annonce qu’elle organise une conférence de presse, ce dimanche 11 février, en vue de dénoncer les coupures d’électricité répétitives et exaspérantes actuellement observées sur la capitale gabonaise.
L’OGC se plaint des désagréments causés aux consommateurs par la SEEG, unique pourvoyeur d’électricité du pays, dont les communiqués pour expliquer les délestages actuels ont été taxés de légers et d’irrévérencieux envers les consommateurs. Selon l’OGC, "La SEEG est en pleine démission de ses responsabilités et Véolia qui n'a pas bien évalué l'évolution de la demande croissante des consommateurs gabonais se trouve pris au piège par inattention, négligence ou perte de vigilance, nous évoquons le principe du pollueur-payeur, c'est le responsable du tort qui doit le réparer".
Au cours d’une intervention à la télévision le 8 février dernier, François Ombanda, Président directeur général de la SEEG, a annoncé qu’il fallait attendre encore quelques jours avant que le problème ne soit résolu, tout en prévenant que l'année 2007 pourrait être l'année la plus « sèche » du Gabon depuis 10 ans.
Source
Libreville, Gabon (PANA) – La Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia Eau, qui a acquis les 14 et 21 janvier dernier deux importants groupes de production d'énergie électrique, investira plus de 18,4 milliards de francs CFA pour renforcer sa centrale d'Owendo, a-t-on appris vendredi de source officielle...La SEEG, créée en 1950, dispose d'un capital de 15 milliards de francs CFA réparti entre Veolia Eau (51%), des personnes morales (26,3%), des personnes physiques (22,7%).
Gabon: L'OGC animera dimanche une conférence de presse à Libreville pour dénoncer les délestages d'électricité organisés par la SEEG
L'Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) animera dimanche à Libreville une conférence de presse pour dénoncer les délestages « vexatoires » et à « répétition » organisés par la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) qui ne parvient plus à satisfaire une demande sans cesse croissante à cause, selon elle d'une insuffisance d'eau pour faire tourner ses turbines.
« Nous sommes victimes des nombreux désagréments de la part de notre unique pourvoyeur d'eau et d'électricité qu'est la SEEG-Véolia », s'est plaint l'ONG dans un communiqué transmis à GABONEWS.
« Nombre des consommateurs se trouvent dans l'impossibilité de payer une facture, des problèmes techniques sont avancés : serveur défectueux et par manque d'une information fiable des clients fidèles sont parfois contraints de faire le tour des agences de crainte d'être coupés, à cela vient de s'ajouter le calvaire des délestages nocturnes d'électricité », a déploré le président de l'OGC, Ibrahim Sendjet Mboulou.
« En effet, il ne se passe plus un jour sans que de quartiers entiers de Libreville ne plongent dans l'obscurité totale et des coupures de pas moins de 3heures, avec tous les effets négatifs qui accompagnent cette désagréable situation chaque nuit », a-t-il poursuivi.
« Nous disons que nous sommes dans une situation ou une partie ne remplit plus sa part du contrat », a enfoncé M. Sendjet Mboulou.
« La SEEG est en pleine démission des ses responsabilités et véolia qui n'a pas bien évalué l'évolution de la demande croissante des consommateurs gabonais se trouve pris au piège par inattention, négligence ou perte de vigilance, nous évoquons le principe du pollueur -payeur, c'est le responsable du tort qui doit le réparer », a-t-il suggéré.
L'OGC estime que les communiqués publiés par la SEEG pour expliquer la situation actuelle sont « légers et confirme son manque de considération vis-à-vis de sa fidèle clientèle ».
Jeudi, le Président directeur général de la SEEG, François Ombanda a expliqué à la presse que la faible pluviométrie constatée dans la région qui abrite la centrale hydroélectrique de Kinguélé et Tchimbelé a provoqué une grande baisse d'eau pour faire tourner les turbine. Cette baisse d'eau estimée à 12 m par rapport au niveau de la mer a généré des graves dysfonctionnements au niveau de la centrale.
M. Ombanda a prévenu que l'année 2007 pourrait être l'année la plus « sèche » du Gabon depuis 10 ans. Il a directement accusé le changement climatique d'être à l'origine de cette situation.
Les services de la météorologie nationale ont annoncé une hausse de la température au Gabon durant l'année 2007. Cette hausse se situerait entre 0,2 et 0,3° C.
Libreville connaît déjà une vague de chaleur qui incite à une très grande consommation d'électricité.
La SEEG a dit vouloir sortir de la « dictature de l'eau » en renforçant dans les prochains jours ses centrales thermiques. Elle a dit vouloir doter la capitale gabonaise de nouveaux groupes pour satisfaire la demande.
« Nous sommes victimes des nombreux désagréments de la part de notre unique pourvoyeur d'eau et d'électricité qu'est la SEEG-Véolia », s'est plaint l'ONG dans un communiqué transmis à GABONEWS.
« Nombre des consommateurs se trouvent dans l'impossibilité de payer une facture, des problèmes techniques sont avancés : serveur défectueux et par manque d'une information fiable des clients fidèles sont parfois contraints de faire le tour des agences de crainte d'être coupés, à cela vient de s'ajouter le calvaire des délestages nocturnes d'électricité », a déploré le président de l'OGC, Ibrahim Sendjet Mboulou.
« En effet, il ne se passe plus un jour sans que de quartiers entiers de Libreville ne plongent dans l'obscurité totale et des coupures de pas moins de 3heures, avec tous les effets négatifs qui accompagnent cette désagréable situation chaque nuit », a-t-il poursuivi.
« Nous disons que nous sommes dans une situation ou une partie ne remplit plus sa part du contrat », a enfoncé M. Sendjet Mboulou.
« La SEEG est en pleine démission des ses responsabilités et véolia qui n'a pas bien évalué l'évolution de la demande croissante des consommateurs gabonais se trouve pris au piège par inattention, négligence ou perte de vigilance, nous évoquons le principe du pollueur -payeur, c'est le responsable du tort qui doit le réparer », a-t-il suggéré.
L'OGC estime que les communiqués publiés par la SEEG pour expliquer la situation actuelle sont « légers et confirme son manque de considération vis-à-vis de sa fidèle clientèle ».
Jeudi, le Président directeur général de la SEEG, François Ombanda a expliqué à la presse que la faible pluviométrie constatée dans la région qui abrite la centrale hydroélectrique de Kinguélé et Tchimbelé a provoqué une grande baisse d'eau pour faire tourner les turbine. Cette baisse d'eau estimée à 12 m par rapport au niveau de la mer a généré des graves dysfonctionnements au niveau de la centrale.
M. Ombanda a prévenu que l'année 2007 pourrait être l'année la plus « sèche » du Gabon depuis 10 ans. Il a directement accusé le changement climatique d'être à l'origine de cette situation.
Les services de la météorologie nationale ont annoncé une hausse de la température au Gabon durant l'année 2007. Cette hausse se situerait entre 0,2 et 0,3° C.
Libreville connaît déjà une vague de chaleur qui incite à une très grande consommation d'électricité.
La SEEG a dit vouloir sortir de la « dictature de l'eau » en renforçant dans les prochains jours ses centrales thermiques. Elle a dit vouloir doter la capitale gabonaise de nouveaux groupes pour satisfaire la demande.