
source : Ouest-France
À l'issue du rendez-vous, le collectif a l'air de se faire à l'idée qu'« il n'y aura pas de référendum. C'est ce que vient de nous annoncer l'élu en charge de l'environnement, Stéphane Ibarra. » Visiblement plutôt satisfait du reste de la discussion, il se recentre sur sa demande principale : le passage en régie « pour une transparence totale de la gestion de l'eau. »
L'élu ne les a pas reçus entre deux portes. Les militants apprécient : « Au moins, on a pu discuter. » La confiance semble de mise : « On a la garantie qu'un ingénieur présente l'option « gestion municipale » sur un pied d'égalité avec les entreprises privées, en toute indépendance. »
La régie en concurrence ?
En mairie, Stéphane Ibarra se réjouit que « le travail de ce cabinet a déjà permis de demander un complément de travaux à Veolia ». L'élu admet aussi que « la mise en concurrence des entreprises privées avec une régie municipale va sans doute les pousser à améliorer leurs offres. » Elles ont jusqu'à la mi-novembre pour les déposer.
Stéphane Ibarra détaille : « La Ville demande un engagement sur l'entretien et sur le prix de l'eau qui ne pourra être supérieur au prix actuel. Elle impose aussi une grille de tarification qui favorise clairement les consommations sans excès, à savoir 120 m3 pour une famille de quatre personnes : l'équilibre devra se faire avec les gros consommateurs, qui paieront plus cher. »
Du côté des militants, suivant les sensibilités, on croit ou on fait semblant de croire que le spectre de la régie municipale « ne sert pas uniquement à négocier ». La décision devrait être prise en décembre pour être soumise au conseil municipal en début d'année. Le collectif ne veut pas baisser la garde : « On continue à distribuer nos tracts sur les marchés et à recueillir des signatures pour sensibiliser les Yonnais », préviennent-ils.
(1) Sont membres La Facture d'eau est imbuvable, Attac, Cap à gauche, le comité yonnais du parti ouvrier indépendant, la section du parti communiste français de La Roche-sur-Yon et du Pays yonnais.
Ouest-France
À l'issue du rendez-vous, le collectif a l'air de se faire à l'idée qu'« il n'y aura pas de référendum. C'est ce que vient de nous annoncer l'élu en charge de l'environnement, Stéphane Ibarra. » Visiblement plutôt satisfait du reste de la discussion, il se recentre sur sa demande principale : le passage en régie « pour une transparence totale de la gestion de l'eau. »
L'élu ne les a pas reçus entre deux portes. Les militants apprécient : « Au moins, on a pu discuter. » La confiance semble de mise : « On a la garantie qu'un ingénieur présente l'option « gestion municipale » sur un pied d'égalité avec les entreprises privées, en toute indépendance. »
La régie en concurrence ?
En mairie, Stéphane Ibarra se réjouit que « le travail de ce cabinet a déjà permis de demander un complément de travaux à Veolia ». L'élu admet aussi que « la mise en concurrence des entreprises privées avec une régie municipale va sans doute les pousser à améliorer leurs offres. » Elles ont jusqu'à la mi-novembre pour les déposer.
Stéphane Ibarra détaille : « La Ville demande un engagement sur l'entretien et sur le prix de l'eau qui ne pourra être supérieur au prix actuel. Elle impose aussi une grille de tarification qui favorise clairement les consommations sans excès, à savoir 120 m3 pour une famille de quatre personnes : l'équilibre devra se faire avec les gros consommateurs, qui paieront plus cher. »
Du côté des militants, suivant les sensibilités, on croit ou on fait semblant de croire que le spectre de la régie municipale « ne sert pas uniquement à négocier ». La décision devrait être prise en décembre pour être soumise au conseil municipal en début d'année. Le collectif ne veut pas baisser la garde : « On continue à distribuer nos tracts sur les marchés et à recueillir des signatures pour sensibiliser les Yonnais », préviennent-ils.
(1) Sont membres La Facture d'eau est imbuvable, Attac, Cap à gauche, le comité yonnais du parti ouvrier indépendant, la section du parti communiste français de La Roche-sur-Yon et du Pays yonnais.
Ouest-France
Chère ou pas chère, l'eau de La Roche ?
Les Yonnais paient leur mètre cube d'eau assainie moins cher que la moyenne des Vendéens. Le maire Pierre Regnault rappelle volontiers que la différence est sensible : 3,05 € le m3 contre 3,90 € avec un abonnement de 50 % moins cher à La Roche que dans les autres communes du département, cela doit faire des envieux... Pour la consommation d'une famille de quatre personnes (120 m3), cela représente 102 € de moins, rien que pour la consommation annuelle !
« On peut faire mieux », prétend pourtant La Facture d'eau est imbuvable. Pour son président Armand Reboux, « le prix global paraît peu élevé parce que l'assainissement, dans une ville comme La Roche, ne revient pas trop cher, étant supporté par un grand nombre d'habitants. » Il propose de regarder uniquement la ligne eau potable, hors assainissement donc : « Elle est facturée au même prix que dans les communes rurales rattachées à Vendée eau : celles-ci doivent supporter les coûts liés aux distances entre les abonnés et aux infrastructures mises en place pour gérer les à-coups de consommation de la côte, l'été. Ce n'est pas le cas de La Roche ! » Conclusion d'Armand Reboux : « Les Yonnais paient leur eau potable trop cher. »
Ouest-France
« On peut faire mieux », prétend pourtant La Facture d'eau est imbuvable. Pour son président Armand Reboux, « le prix global paraît peu élevé parce que l'assainissement, dans une ville comme La Roche, ne revient pas trop cher, étant supporté par un grand nombre d'habitants. » Il propose de regarder uniquement la ligne eau potable, hors assainissement donc : « Elle est facturée au même prix que dans les communes rurales rattachées à Vendée eau : celles-ci doivent supporter les coûts liés aux distances entre les abonnés et aux infrastructures mises en place pour gérer les à-coups de consommation de la côte, l'été. Ce n'est pas le cas de La Roche ! » Conclusion d'Armand Reboux : « Les Yonnais paient leur eau potable trop cher. »
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