Animateur(s) : Nathalie Cloutier
Catégorie : Actualités
Invité(s) : Monique Laberge; Raymond Avrillier; Jean-Luc Touly
Heure de diffusion : 18:00 HNE
NATHALIE CLOUTIER (LECTRICE) :
- Gestion de l'eau : le privé serait loin de représenter la solution idéale. - Des élus municipaux français et des gestionnaires de villes remettent en question la capacité de l'entreprise privée à gérer efficacement le traitement et la distribution de l'eau.
Invités par l'organisme québécois Eau Secours!, les conférenciers ont donné l'exemple de plusieurs villes françaises qui ont dû annuler des contrats avec des sociétés privées pour revenir à des modes de gestion publique de l'eau.
Voici ce qu'a préparé Monique Laberge.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
En France, 80 % des usagers sont facturés pour leur consommation d'eau par de puissants groupes privés. Mais depuis quelques années, on assiste à une sorte de ressac.
Des villes importantes comme Grenoble, Bordeaux
ou Toulouse reviennent ou tentent de revenir à la gestion publique.
Raymond Avrillier est maire adjoint de Grenoble, une ville qui a mis fin à la privatisation voilà cinq ans, entre autres parce qu'elle a donné lieu à des augmentations de tarifs faramineuses.
RAYMOND AVRILLIER (MAIRE ADJOINT, VILLE DE GRENOBLE) :
Deux cents pour cent. Le coût a été multiplié par deux depuis cinq ans.
Nous avons diminué le coût de 20 %, nous avons également triplement de travaux d'entretien.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
Argument souvent évoqué pour vanter les partenariats public/privé, c'est que le secteur privé va financer les travaux coûteux de rénovation des aqueducs. Une illusion selon Jean-Luc Touly, président de l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ce sont les usagers qui vont payer les coûts de ce financement.
JEAN-LUC TOULY (ASSOCIATION POUR UN CONTRAT MONDIAL DE L'EAU) :
Il est plus facile pour des élus de faire passer ces augmentations à travers une facture au lieu d'être payée par l'augmentation des impôts.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
La coalition Eau Secours! veut fournir un éclairage différent sur les partenariats public/privé que favorise le gouvernement Charest mais qui soulèvent de plus en plus de controverse.
Monique Laberge, Radio-Canada, Montréal.
André Bouthillier
président
Eau Secours! - Coalition québécoise pour une gestion responsable de l'eau
Site sur la cybertoile: www.eausecours.org
C.P. 55036 CSP Fairmount
Montréal Québec H2T 3E2
téléphone: 514-270-7915
télécopie: 514-276-8404
courriel: webmaster@eausecours.org
Un groupe d'eco-citoyenneté
Catégorie : Actualités
Invité(s) : Monique Laberge; Raymond Avrillier; Jean-Luc Touly
Heure de diffusion : 18:00 HNE
NATHALIE CLOUTIER (LECTRICE) :
- Gestion de l'eau : le privé serait loin de représenter la solution idéale. - Des élus municipaux français et des gestionnaires de villes remettent en question la capacité de l'entreprise privée à gérer efficacement le traitement et la distribution de l'eau.
Invités par l'organisme québécois Eau Secours!, les conférenciers ont donné l'exemple de plusieurs villes françaises qui ont dû annuler des contrats avec des sociétés privées pour revenir à des modes de gestion publique de l'eau.
Voici ce qu'a préparé Monique Laberge.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
En France, 80 % des usagers sont facturés pour leur consommation d'eau par de puissants groupes privés. Mais depuis quelques années, on assiste à une sorte de ressac.
Des villes importantes comme Grenoble, Bordeaux
ou Toulouse reviennent ou tentent de revenir à la gestion publique.
Raymond Avrillier est maire adjoint de Grenoble, une ville qui a mis fin à la privatisation voilà cinq ans, entre autres parce qu'elle a donné lieu à des augmentations de tarifs faramineuses.
RAYMOND AVRILLIER (MAIRE ADJOINT, VILLE DE GRENOBLE) :
Deux cents pour cent. Le coût a été multiplié par deux depuis cinq ans.
Nous avons diminué le coût de 20 %, nous avons également triplement de travaux d'entretien.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
Argument souvent évoqué pour vanter les partenariats public/privé, c'est que le secteur privé va financer les travaux coûteux de rénovation des aqueducs. Une illusion selon Jean-Luc Touly, président de l'Association pour un contrat mondial de l'eau, ce sont les usagers qui vont payer les coûts de ce financement.
JEAN-LUC TOULY (ASSOCIATION POUR UN CONTRAT MONDIAL DE L'EAU) :
Il est plus facile pour des élus de faire passer ces augmentations à travers une facture au lieu d'être payée par l'augmentation des impôts.
MONIQUE LABERGE (JOURNALISTE) :
La coalition Eau Secours! veut fournir un éclairage différent sur les partenariats public/privé que favorise le gouvernement Charest mais qui soulèvent de plus en plus de controverse.
Monique Laberge, Radio-Canada, Montréal.
André Bouthillier
président
Eau Secours! - Coalition québécoise pour une gestion responsable de l'eau
Site sur la cybertoile: www.eausecours.org
C.P. 55036 CSP Fairmount
Montréal Québec H2T 3E2
téléphone: 514-270-7915
télécopie: 514-276-8404
courriel: webmaster@eausecours.org
Un groupe d'eco-citoyenneté