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GESTION GLOBALE DE L'EAU
Dans les siècles passés, les biefs, les bisses, les béals et les béalières, étaient des petits canaux chargés d'amener l'eau aux roues à aubes ou aux turbines de moulins, de scieries ou d' usines de tissage. Ils permettaient également d'irriguer les prés et les prairies. Plus loin encore dans le passés, les Romains, grâce à leurs aqueducs, maîtrisaient déjà l'art du transport d'eau en suivant les courbes de niveau. Ces techniques d'un autre age, pourtant propres et renouvelables,ont été trop vite abandonnées au profit d'autres plus critiquables. Elles pourraient, aprés réflexions et modernisés, redevenir l'outil principal et indispensable de la gestion globale de l'eau et du développement durable et de la restauration climatique.
Dans les siècles passés, les biefs, les bisses, les béals et les béalières, étaient des petits canaux chargés d'amener l'eau aux roues à aubes ou aux turbines de moulins, de scieries ou d' usines de tissage. Ils permettaient également d'irriguer les prés et les prairies. Plus loin encore dans le passés, les Romains, grâce à leurs aqueducs, maîtrisaient déjà l'art du transport d'eau en suivant les courbes de niveau. Ces techniques d'un autre age, pourtant propres et renouvelables,ont été trop vite abandonnées au profit d'autres plus critiquables. Elles pourraient, aprés réflexions et modernisés, redevenir l'outil principal et indispensable de la gestion globale de l'eau et du développement durable et de la restauration climatique.
LES PROBLEMES:

De nombreuses activités humaines contribuent à diminuer la part d'infiltration provenant des précipitations par rapport à l'évaporation et au ruissellement. De plus en plus de surfaces imperméabilisées favorisent le ruissellement et contribuent à amplifier les dégats dûs aux inondations. Les déboisements et les cultures intensives augmentent l'érosion des sols.
Dans le même temps, pour satisfaire les besoins en eau des villes et des campagnes, une surexploitation discrète et continue des nappes phréatiques modifie les réserves souterraines sans tenir compte de leurs capacités naturelles de reconstitution . De plus, la disparition des zones humides par drainage contribue à diminuer cette recharge en eau du sous-sol .
On attribue la cause du changement climatique exclusivement à l'effet de serre. Il semble cependant que la surexploitation des nappes phréatiques des zones arides, en particulier associée aux déboisements intensifs, soit aussi responsable de ce dérèglement climatique.
L'Association des Biefs du Pilat attire l'attention sur un phénomène qui semble échapper pour l'instant à la réflexion des experts et des décideurs et propose une solution globale. Il est donc urgent d'observer de plus près les conséquences des activités humaines sur le cycle de l'eau et plus précisément des changements de la répartition des écoulements superficiels et souterrains .
Il est également urgent mettre en place un dispositif de gestion globale de l'eau capable non seulement de réparer les effets pervers des activités humaines tels que les inondations et les incendies de forêts mais de créer un outil moderne de développement durable dont la base est l'exploitation de toutes les potentialités de l'eau telles que son énergie potentielle renouvelable ou sa pureté et sa richesse en oligoéléments capables de nourrir naturellement les produits d'une agriculture bio.
Sans agriculture, ni autoroutes, ni parkings, autrement dit sans imperméabilisation artificielle des terrains, la pluie, la végétation et le sol établiraient des rapports de partage des eaux entre l'infiltration, le ruissellement et l'évaporation optimaux,qui seraient le résultat d'un équilibre écologique naturel sauvage. Ce qui n'a pas été infiltré au profit des réserves d'eau du sous-sol et évapo-transpiré au profit du micro-climat, autrement dit l'excédent, ruisselle et forme alors les cours d'eau, sorte de drains naturels.
Le cycle souterrain de l'eau et le climat sont étroitement liés. Il est évident que l'eau de pluie recharge, par infiltration , les nappes phréatiques et plus particulièrement par la surface restreinte des zones humides à écoulement permanentes. Mais il faut savoir qu'en retour, la température et le taux d' humidité du sous-sol et sa couverture végétale quand il y en a une, influencent l'atmosphère et donc le climat. L'évapotranspiration des plantes qui restitue à l'atmosphère une part importante de l'eau pour entretenir une température et humidité favorise cet échange nécessaire à la vie.
Depuis l'apparition des activités humaines, de l' agriculture intensive, on a réduit la couverture végétale, et plus grave, on a asséché des zones humides par drainage pour les remplacer par des prairies et pâturages. A d'autres endroits on cherche à augmenter la croissance végétale en pompant l'eau des nappes phréatiques pour pallier le manque de pluie.
Imperméabilisation, drainage et pompage ont pour effet de diminuer la surface de zones et terrains humides, interfaces primordiales entre le sous-sol et l'atmosphère pour les échanges et transfert d'eau. Ainsi la part d'infiltration est significativement diminuée au profit du ruissellement. On peut en effet subir des inondations en surface alors que les nappes phréatiques profondes ne sont pas encore saturées. Le problème le plus urgent est donc de préserver et de reconstituer les nappes phréatiques.
Dans le même temps, pour satisfaire les besoins en eau des villes et des campagnes, une surexploitation discrète et continue des nappes phréatiques modifie les réserves souterraines sans tenir compte de leurs capacités naturelles de reconstitution . De plus, la disparition des zones humides par drainage contribue à diminuer cette recharge en eau du sous-sol .
On attribue la cause du changement climatique exclusivement à l'effet de serre. Il semble cependant que la surexploitation des nappes phréatiques des zones arides, en particulier associée aux déboisements intensifs, soit aussi responsable de ce dérèglement climatique.
L'Association des Biefs du Pilat attire l'attention sur un phénomène qui semble échapper pour l'instant à la réflexion des experts et des décideurs et propose une solution globale. Il est donc urgent d'observer de plus près les conséquences des activités humaines sur le cycle de l'eau et plus précisément des changements de la répartition des écoulements superficiels et souterrains .
Il est également urgent mettre en place un dispositif de gestion globale de l'eau capable non seulement de réparer les effets pervers des activités humaines tels que les inondations et les incendies de forêts mais de créer un outil moderne de développement durable dont la base est l'exploitation de toutes les potentialités de l'eau telles que son énergie potentielle renouvelable ou sa pureté et sa richesse en oligoéléments capables de nourrir naturellement les produits d'une agriculture bio.
Sans agriculture, ni autoroutes, ni parkings, autrement dit sans imperméabilisation artificielle des terrains, la pluie, la végétation et le sol établiraient des rapports de partage des eaux entre l'infiltration, le ruissellement et l'évaporation optimaux,qui seraient le résultat d'un équilibre écologique naturel sauvage. Ce qui n'a pas été infiltré au profit des réserves d'eau du sous-sol et évapo-transpiré au profit du micro-climat, autrement dit l'excédent, ruisselle et forme alors les cours d'eau, sorte de drains naturels.
Le cycle souterrain de l'eau et le climat sont étroitement liés. Il est évident que l'eau de pluie recharge, par infiltration , les nappes phréatiques et plus particulièrement par la surface restreinte des zones humides à écoulement permanentes. Mais il faut savoir qu'en retour, la température et le taux d' humidité du sous-sol et sa couverture végétale quand il y en a une, influencent l'atmosphère et donc le climat. L'évapotranspiration des plantes qui restitue à l'atmosphère une part importante de l'eau pour entretenir une température et humidité favorise cet échange nécessaire à la vie.
Depuis l'apparition des activités humaines, de l' agriculture intensive, on a réduit la couverture végétale, et plus grave, on a asséché des zones humides par drainage pour les remplacer par des prairies et pâturages. A d'autres endroits on cherche à augmenter la croissance végétale en pompant l'eau des nappes phréatiques pour pallier le manque de pluie.
Imperméabilisation, drainage et pompage ont pour effet de diminuer la surface de zones et terrains humides, interfaces primordiales entre le sous-sol et l'atmosphère pour les échanges et transfert d'eau. Ainsi la part d'infiltration est significativement diminuée au profit du ruissellement. On peut en effet subir des inondations en surface alors que les nappes phréatiques profondes ne sont pas encore saturées. Le problème le plus urgent est donc de préserver et de reconstituer les nappes phréatiques.
LA SOLUTION

photo ORIGINE INCONNUE
Pour contrecarrer ces phénomènes de dérèglement du cycle de l'eau et en particulier ce déficit brut d'eau infiltrée, l'Association des biefs du Pilat propose de réactualiser et d'adapter les aménagements que sont les biefs et d'en créer des nouveaux.
Les biefs sont des canaux à faible pente qui serpentent à travers la campagne en suivant donc les courbes de niveau. Autrefois ils servaient à alimenter les moulins pour produire l'énergie hydraulique grâce à des turbines ou des roues à aubes ou encore, ils permettaient d'irriguer des pâturages. Les fuites, par le fond du bief, tout au long du parcours étaient considérées comme des pertes.
Avec l' agriculture moderne et l'industrialisation, les biefs ont été délaissés. Aujourd'hui, le besoin d'une gestion globale de l'eau pourrait nous conduire à reconsidérer ce moyen de répartition de l'eau à l'ancienne comme une technique porteuse d'avenir en tirant parti de cet ancien défaut concernant les fuites en ligne pour en faire le principal avantage.
Les biefs, par prélèvement des eaux de ruissellement excédentaires des ruisseaux, réintroduisent cette eau dans le sol tout au long du trajet de façon à reconstituer les nappes phréatiques. Ils participent à préserver les ressources en eaux et à retarder les écoulements. Ce "stockage dynamique" profond permet également par filtration et échanges chimiques d'améliorer la qualité de l'eau. Ainsi, l'eau stockée dans le sous-sol pendant les périodes humides est restituée naturellement au profit des cours d'eau pendant les périodes sèches. Les biefs contribuent activement au soutien d'étiage.
De plus pourquoi ne pas chercher à récupérer de l'eau de qualité des têtes des bassins versants et profiter de cette ressource en eau douce excédentaire plutôt que de la laisser filer en aval diluer les pollutions et grossir les fleuves lors des périodes d'inondations.
En effet, les Biefs peuvent jouer un rôle actif dans la maîtrise des ruissellements et la limitation des crues et des inondations grâce à des réservoirs tampons et de stockage sur le parcours et/ou en bout de biefs. Cette eau stockée pendant les périodes de fortes pluies sera réutilisée pour le fonctionnement des biefs aval et servira aussi pour la production hydro-électrique .
Tout le monde y trouverait un avantage. L'eau potable des villes viendrait directement des montagnes et non des fleuves plus ou moins pollués. A la campagne, l' agriculture disposerait en abondance d'eau de meilleure qualité propice à une irrigation sans engrais. Pêche et chasse abondante, tourisme vert ... Augmentation de la qualité des êtres vivants et diminution de coûts de traitement.
Le réseau de biefs permet de superposer sur l'ensemble du territoire et dans le paysage un fin maillage de répartition et d'infiltration d'eau dont les effets ne seraient pas seulement réparateur des effets pervers du passé mais aussi seraient moteur de développement et d'activités nouvelles.
A long terme et à grande échelle, l'énergie hydraulique retrouverait une nouvelle jeunesse sur l'ensemble du territoire et rejoindrait le peloton des énergies potentielles renouvelables telle que les éoliennes ou capteurs solaires. L'assèchement des nappes phréatiques autour des zones désertiques étant le moteur de l'avancée des déserts, on peut imaginer que l'inverse est vrai, c'est-à-dire que des millions de mètres cubes introduits dans les profondeurs du sous-sol constituent un volant thermique capable de mieux répartir la pluviosité en commençant d'abord par atténuer les écarts... avant de pouvoir modifier le climat de manière durable et significative..
C'est pour rendre à la nature cette capacité de ralentissement des eaux de ruissellement en augmentant l'infiltration que l'Association des Biefs du Pilat propose le procédé de gestion globale de l'eau dont le réseau de biefs serait l'élément de base permettant la répartition et l'infiltration des eaux des têtes de bassins versants sur l'ensemble d'un territoire.
Les Biefs du Pilat
Les biefs sont des canaux à faible pente qui serpentent à travers la campagne en suivant donc les courbes de niveau. Autrefois ils servaient à alimenter les moulins pour produire l'énergie hydraulique grâce à des turbines ou des roues à aubes ou encore, ils permettaient d'irriguer des pâturages. Les fuites, par le fond du bief, tout au long du parcours étaient considérées comme des pertes.
Avec l' agriculture moderne et l'industrialisation, les biefs ont été délaissés. Aujourd'hui, le besoin d'une gestion globale de l'eau pourrait nous conduire à reconsidérer ce moyen de répartition de l'eau à l'ancienne comme une technique porteuse d'avenir en tirant parti de cet ancien défaut concernant les fuites en ligne pour en faire le principal avantage.
Les biefs, par prélèvement des eaux de ruissellement excédentaires des ruisseaux, réintroduisent cette eau dans le sol tout au long du trajet de façon à reconstituer les nappes phréatiques. Ils participent à préserver les ressources en eaux et à retarder les écoulements. Ce "stockage dynamique" profond permet également par filtration et échanges chimiques d'améliorer la qualité de l'eau. Ainsi, l'eau stockée dans le sous-sol pendant les périodes humides est restituée naturellement au profit des cours d'eau pendant les périodes sèches. Les biefs contribuent activement au soutien d'étiage.
De plus pourquoi ne pas chercher à récupérer de l'eau de qualité des têtes des bassins versants et profiter de cette ressource en eau douce excédentaire plutôt que de la laisser filer en aval diluer les pollutions et grossir les fleuves lors des périodes d'inondations.
En effet, les Biefs peuvent jouer un rôle actif dans la maîtrise des ruissellements et la limitation des crues et des inondations grâce à des réservoirs tampons et de stockage sur le parcours et/ou en bout de biefs. Cette eau stockée pendant les périodes de fortes pluies sera réutilisée pour le fonctionnement des biefs aval et servira aussi pour la production hydro-électrique .
Tout le monde y trouverait un avantage. L'eau potable des villes viendrait directement des montagnes et non des fleuves plus ou moins pollués. A la campagne, l' agriculture disposerait en abondance d'eau de meilleure qualité propice à une irrigation sans engrais. Pêche et chasse abondante, tourisme vert ... Augmentation de la qualité des êtres vivants et diminution de coûts de traitement.
Le réseau de biefs permet de superposer sur l'ensemble du territoire et dans le paysage un fin maillage de répartition et d'infiltration d'eau dont les effets ne seraient pas seulement réparateur des effets pervers du passé mais aussi seraient moteur de développement et d'activités nouvelles.
A long terme et à grande échelle, l'énergie hydraulique retrouverait une nouvelle jeunesse sur l'ensemble du territoire et rejoindrait le peloton des énergies potentielles renouvelables telle que les éoliennes ou capteurs solaires. L'assèchement des nappes phréatiques autour des zones désertiques étant le moteur de l'avancée des déserts, on peut imaginer que l'inverse est vrai, c'est-à-dire que des millions de mètres cubes introduits dans les profondeurs du sous-sol constituent un volant thermique capable de mieux répartir la pluviosité en commençant d'abord par atténuer les écarts... avant de pouvoir modifier le climat de manière durable et significative..
C'est pour rendre à la nature cette capacité de ralentissement des eaux de ruissellement en augmentant l'infiltration que l'Association des Biefs du Pilat propose le procédé de gestion globale de l'eau dont le réseau de biefs serait l'élément de base permettant la répartition et l'infiltration des eaux des têtes de bassins versants sur l'ensemble d'un territoire.
Les Biefs du Pilat