
En France, depuis le XIXe siècle, la gestion des services de l’eau a été de plus en plus déléguée au privé et les autorités locales ont perdu la maîtrise de cette ressource.
Les 3 sociétés sont devenues des multinationales tentaculaires et prétendent que le “modèle français” de partenariat Public-Privé est une solution universelle au problème de l’eau.
Pour desserrer l’étau qu’elles exercent sur notre vie publique, un “Appel International aux Maires de France” a été lancé au Forum Mondial de l'Eau de Florence, en mars 2003. Il rappelait que deux tiers des contrats de délégation de service public arrivent à échéance entre 2004 et 2009 et que les Maires pourraient ne pas les reconduire.
Les 3 sociétés sont devenues des multinationales tentaculaires et prétendent que le “modèle français” de partenariat Public-Privé est une solution universelle au problème de l’eau.
Pour desserrer l’étau qu’elles exercent sur notre vie publique, un “Appel International aux Maires de France” a été lancé au Forum Mondial de l'Eau de Florence, en mars 2003. Il rappelait que deux tiers des contrats de délégation de service public arrivent à échéance entre 2004 et 2009 et que les Maires pourraient ne pas les reconduire.

Dans notre pays, 60 % des communes (80 % de la population), ont délégué leur service public de l’eau à une des trois sociétés dominantes. Une unique réponse dans 31 % des appels d’offre rend totalement illusoire la concurrence et entrave la transparence des marchés publics, qu’a essayé d’établir la loi “Sapin”, de janvier 1993. De récents procès liés à des tentatives de corruption autour de ces marchés ont montré tous les effets délétères de ses rapports ambigus « public-privé ».
À Marseille, Lille, Arcachon, Nancy, Saint-Étienne, Douai, Dinan, Versailles, Sénart, La Martinique et La Guyane une seule société mixte appartenant à 50/50 à la Générale et la Lyonnaise des Eaux gère ces contrats. L’absence de concurrence, l'entente illicite et la position dominante (délits pénaux) ont été dénoncées par le Conseil de la Concurrence le 11 juin 2002, décision confirmée par la Cour d’Appel de Paris le 18 février 2003. Mais après ces avis, dans ces villes, rien n’a changé. Dans 95 % des cas, le même délégataire est reconduit à la fin d’un contrat ayant duré de 12 à 25 ans.
À Marseille, Lille, Arcachon, Nancy, Saint-Étienne, Douai, Dinan, Versailles, Sénart, La Martinique et La Guyane une seule société mixte appartenant à 50/50 à la Générale et la Lyonnaise des Eaux gère ces contrats. L’absence de concurrence, l'entente illicite et la position dominante (délits pénaux) ont été dénoncées par le Conseil de la Concurrence le 11 juin 2002, décision confirmée par la Cour d’Appel de Paris le 18 février 2003. Mais après ces avis, dans ces villes, rien n’a changé. Dans 95 % des cas, le même délégataire est reconduit à la fin d’un contrat ayant duré de 12 à 25 ans.

D’après le rapport de mai 2001 de l'Assemblée Nationale, le prix de l’eau potable et de l'assainissement est en moyenne de 25 % moins cher lorsque l’exploitation est en régie communale. La différence atteint même 44 % en faveur de la régie intercommunale. Le prix moyen TTC de l’eau et de l'assainissement est de 2,75 euros. Le plus gros syndicat d’eau potable de France, le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Île De France) re-groupe 144 communes de la Banlieue Parisienne depuis 1992 et affiche un prix moyen de 3,30 euros. Le SEDIF a délégué la gestion de toutes ses installations à Veolia-CGE (ex-Vivendi Environnement).
A Paris, les prix connaissent une augmentation très importante depuis vingt ans, car la gestion de l’eau a été déléguée au privé et à une Société d’Économie Mixte (SEM) malgré le combat des salariés du service public.
La distribution a été confiée à Veolia-CGE pour la rive droite et à Suez-Ondéo pour la rive gauche. La SEM Eau de Paris (ex-SAGEP) s’occupe pour sa part de la production d’eau potable.
A ce jour, et à la connaissance de la CGT, malgré un vote du Conseil de Paris, Veolia et Ondeo participent toujours pour 14 % chacun au capital d’Eau de Paris.
D’après un récent article du journal Le Monde, la facture d’eau des Parisiens va augmenter de 9 % en 2007 et de 27 euros en moyenne par ménage.
D’après Eau de Paris, la hausse de 3,8 % du prix de revente de l’eau à Veolia et Ondeo serait du à la diminution de la consommation d’eau des Parisiens. Mais de 3,8 % à 9 % il reste 5,2 % d’augmentation dont on se demande s’ils ne passeraient pas, par hasard, dans des caisses très privées.
Comme d’après l’INSEE, la hausse du coût de la vie n’est que de 1,07 % entre octobre 2005 et octobre 2006, il reste donc environ 4 % de hausse sur lesquels des explications seraient les bienvenues.
De toute évidence la remunicipalisation des services permettrait une bien meilleure maîtrise du prix de l’eau à Paris. Récemment, plusieurs communes importantes ont repris en régie la distribution de l’eau (Cherbourg, Grenoble, etc.) en abandonnant la délégation de service de service public au privé, 30 % plus chère.
C’est donc tout à fait possible et c’est souvent la volonté politique des élus qui fait défaut.
L’accès à une eau potable de bonne qualité est un droit essentiel.
Reprendre en gestion publique tous les services de l’eau et de l’assainissement dans le cadre d’un véritable service public national est une condition incontournable pour y parvenir.
contacter le site de la CGT service public parisien
A Paris, les prix connaissent une augmentation très importante depuis vingt ans, car la gestion de l’eau a été déléguée au privé et à une Société d’Économie Mixte (SEM) malgré le combat des salariés du service public.
La distribution a été confiée à Veolia-CGE pour la rive droite et à Suez-Ondéo pour la rive gauche. La SEM Eau de Paris (ex-SAGEP) s’occupe pour sa part de la production d’eau potable.
A ce jour, et à la connaissance de la CGT, malgré un vote du Conseil de Paris, Veolia et Ondeo participent toujours pour 14 % chacun au capital d’Eau de Paris.
D’après un récent article du journal Le Monde, la facture d’eau des Parisiens va augmenter de 9 % en 2007 et de 27 euros en moyenne par ménage.
D’après Eau de Paris, la hausse de 3,8 % du prix de revente de l’eau à Veolia et Ondeo serait du à la diminution de la consommation d’eau des Parisiens. Mais de 3,8 % à 9 % il reste 5,2 % d’augmentation dont on se demande s’ils ne passeraient pas, par hasard, dans des caisses très privées.
Comme d’après l’INSEE, la hausse du coût de la vie n’est que de 1,07 % entre octobre 2005 et octobre 2006, il reste donc environ 4 % de hausse sur lesquels des explications seraient les bienvenues.
De toute évidence la remunicipalisation des services permettrait une bien meilleure maîtrise du prix de l’eau à Paris. Récemment, plusieurs communes importantes ont repris en régie la distribution de l’eau (Cherbourg, Grenoble, etc.) en abandonnant la délégation de service de service public au privé, 30 % plus chère.
C’est donc tout à fait possible et c’est souvent la volonté politique des élus qui fait défaut.
L’accès à une eau potable de bonne qualité est un droit essentiel.
Reprendre en gestion publique tous les services de l’eau et de l’assainissement dans le cadre d’un véritable service public national est une condition incontournable pour y parvenir.
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