Une pollution de la nappe phréatique proche du site a été découverte dans le cadre de la remise en état avant le départ du groupe électroménager Indesit à Manon (Moselle).

Une pollution de la nappe phréatique proche du site a été découverte dans le cadre de la remise en état avant le départ du groupe électroménager Indesit à Manon (Moselle). Les analyses effectuées ont en effet révélé des taux importants de solvants chlorés et plus particulièrement de trichloréthylène, utilisés par l'entreprise jusqu'en 1995 pour le traitement de surface. Les concentrations relevées se sont chiffrées jusqu'à 440 microgrammes par litres (µg/l), soit 40 fois plus que la norme européenne de 10 µg/l.
«Nous avons averti les autorités dès cette découverte à la mi-juillet et le système de dépollution fonctionne depuis le 9 septembre, alors qu'en général ce type d'installation peut nécessiter de 9 à 12 mois», explique Julien Verquerre, directeur général d'Indesit pour la Moselle.
La solution technique mise en œuvre, avec l'approbation de la Direction régionale de l'industrie, de l'environnement et de la recherche (Drire) de la Lorraine et de la préfecture, est un pompage de l'eau polluée par 2 tours de stripping, réalisées sur mesure pour le site. Celles-ci traitent l'eau et une fois propre, la rejettent dans le milieu naturel. Les travaux devraient durer plusieurs années, et au moins 5 ans selon une modélisation mathématique réalisée par Indesit à la demande de la Drire. «Nous obtiendrons déjà des résultats significatifs au bout de 2 ans», poursuit Julien Verquerre qui reste discret sur le coût de l'opération. Toutefois, les travaux pourraient durer davantage si des mouvements se produisaient dans la nappe phréatique. «Pour vérifier qu'il n'y a eu aucun phénomène de ce type, nous referons des analyses dans 5 ans», explique Cédric Bourillet, adjoint au directeur de la Drire Lorraine.
Pour le moment, la cause de la pollution demeure cependant inconnue, tout comme son début. «Nous pouvons retrouver la période à laquelle a commencé la fuite en faisant des calculs à partir des concentrations retrouvées, mais cela restera approximatif. Il se pourrait que la pollution se soit infiltrée dans la terre avant de contaminer la nappe phréatique», continue Cédric Bourillet. Chez Indesit, on affirme que le site n'a connu aucun événement accidentel qui aurait pu être à la base de cette fuite. «Nous ne nous y attendions pas, surtout que nous avions des process industriels avec double cuve inox pour éviter ce type de problème», affirme Julien Verquerre.
A présent, l'urgence est surtout de prévenir les risques sanitaires pour les éventuels riverains qui consomment l'eau de cette nappe par des puits individuels. Pour les maraîchers, les concentrations trouvées ne les empêchent pas d'arroser leurs fruits et légumes. Rappelons que les solvants chlorés présentent des risques cancérigènes après une longue exposition.
DRIRE
«Nous avons averti les autorités dès cette découverte à la mi-juillet et le système de dépollution fonctionne depuis le 9 septembre, alors qu'en général ce type d'installation peut nécessiter de 9 à 12 mois», explique Julien Verquerre, directeur général d'Indesit pour la Moselle.
La solution technique mise en œuvre, avec l'approbation de la Direction régionale de l'industrie, de l'environnement et de la recherche (Drire) de la Lorraine et de la préfecture, est un pompage de l'eau polluée par 2 tours de stripping, réalisées sur mesure pour le site. Celles-ci traitent l'eau et une fois propre, la rejettent dans le milieu naturel. Les travaux devraient durer plusieurs années, et au moins 5 ans selon une modélisation mathématique réalisée par Indesit à la demande de la Drire. «Nous obtiendrons déjà des résultats significatifs au bout de 2 ans», poursuit Julien Verquerre qui reste discret sur le coût de l'opération. Toutefois, les travaux pourraient durer davantage si des mouvements se produisaient dans la nappe phréatique. «Pour vérifier qu'il n'y a eu aucun phénomène de ce type, nous referons des analyses dans 5 ans», explique Cédric Bourillet, adjoint au directeur de la Drire Lorraine.
Pour le moment, la cause de la pollution demeure cependant inconnue, tout comme son début. «Nous pouvons retrouver la période à laquelle a commencé la fuite en faisant des calculs à partir des concentrations retrouvées, mais cela restera approximatif. Il se pourrait que la pollution se soit infiltrée dans la terre avant de contaminer la nappe phréatique», continue Cédric Bourillet. Chez Indesit, on affirme que le site n'a connu aucun événement accidentel qui aurait pu être à la base de cette fuite. «Nous ne nous y attendions pas, surtout que nous avions des process industriels avec double cuve inox pour éviter ce type de problème», affirme Julien Verquerre.
A présent, l'urgence est surtout de prévenir les risques sanitaires pour les éventuels riverains qui consomment l'eau de cette nappe par des puits individuels. Pour les maraîchers, les concentrations trouvées ne les empêchent pas d'arroser leurs fruits et légumes. Rappelons que les solvants chlorés présentent des risques cancérigènes après une longue exposition.
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