Le Siaap est une régie directe simple et les agents qui y travaillent sont des fonctionnaires territoriaux.
Petit retour en arrière, le Siaap est une entente départementale qui gère les réseaux de l’assainissement de l’ex-département de la Seine dissous en 1964 qui traversaient ses 81 communes. L’une d’elle, Paris est devenue le département 75 et les 80 autres communes ont été réparties dans les 3 nouveaux départements qui ont à la même époque été créés, le 92, 93 et le 94, départements qui ont également reçus des communes de l’ex-département de la Seine et Oise qui a aussi été dissous.
Si le Siaap est une pompe à fric pour ses membres du conseil d’administration comme le suggère vos propos, ce n’est pas le cas pour les personnels qui voient les installations de traitement des eaux usées augmenter, le nombre d’usine, le nombre de m3 également, donc le travail augmenter et tout cela dans des réseaux d’assainissement où l’insalubrité et les nuisances sont reconnus pour les riverains, mais pas pour les personnels alors qu’ils travaillent dans les mêmes conditions que les égoutiers, qui plus est dans des installations classées SEVESO seuil haut, avec un effectif qui ne fait que diminué.
Le Président communiste sortant a programmé la suppression de 80 postes jusqu’en 2017 alors que depuis 2003, qu’il a modifié les règles de recrutement au sein de cette administration*, bon nombre de services de maintenance et d’entretien ont disparus et que leurs tâches ont été transférées sur des entreprises privés prestataires et alors même que de nombre services sont asphyxiés par le redéploiement des effectifs sur les nouvelles installations.
Les agents de la Ville de Paris qui continus de travailler pour le Siaap sont exclus du régime indemnitaire reconnaissant la pénibilité par une prime du même nom obtenue par 5 jours de grève en 2011 et le président OUZOULIAS a été jusqu’à demandé à la cours d’appel administrative de condamner à 1500 € chacun des 19 agents qui avaient osés demander de percevoir cette prime par un recours victorieux auprès du tribunal administratif. Montant de cette prime : 3 paliers de 25€, 50€ ou 75€ par mois en fonction de la reconnaissance de la pénibilité subie.
Aujourd’hui il y a un combat entre la gauche et la droite au Siaap mais que pour le trône. Pour la politique menée depuis des décennies elle est de connivence contre les agents, le service public de l’assainissement francilien et l’intérêt des usagers.
La CGT SAIVP-SIAAP a écrit à tous les présidents des conseils départementaux constituant la gouvernance du Siaap (92, 93, 94) ainsi qu’à la Maire de Paris, dénonçant la situation que nous considérons inadmissible créée par la position du CD92. Aucune réponse ne lui est parvenue.
Didier DUMONT
Secrétaire Général
de la CGT SAIVP-SIAAP
*avant 2003 le recrutement des agents se faisait sous le statut des fonctionnaire parisien
Petit retour en arrière, le Siaap est une entente départementale qui gère les réseaux de l’assainissement de l’ex-département de la Seine dissous en 1964 qui traversaient ses 81 communes. L’une d’elle, Paris est devenue le département 75 et les 80 autres communes ont été réparties dans les 3 nouveaux départements qui ont à la même époque été créés, le 92, 93 et le 94, départements qui ont également reçus des communes de l’ex-département de la Seine et Oise qui a aussi été dissous.
Si le Siaap est une pompe à fric pour ses membres du conseil d’administration comme le suggère vos propos, ce n’est pas le cas pour les personnels qui voient les installations de traitement des eaux usées augmenter, le nombre d’usine, le nombre de m3 également, donc le travail augmenter et tout cela dans des réseaux d’assainissement où l’insalubrité et les nuisances sont reconnus pour les riverains, mais pas pour les personnels alors qu’ils travaillent dans les mêmes conditions que les égoutiers, qui plus est dans des installations classées SEVESO seuil haut, avec un effectif qui ne fait que diminué.
Le Président communiste sortant a programmé la suppression de 80 postes jusqu’en 2017 alors que depuis 2003, qu’il a modifié les règles de recrutement au sein de cette administration*, bon nombre de services de maintenance et d’entretien ont disparus et que leurs tâches ont été transférées sur des entreprises privés prestataires et alors même que de nombre services sont asphyxiés par le redéploiement des effectifs sur les nouvelles installations.
Les agents de la Ville de Paris qui continus de travailler pour le Siaap sont exclus du régime indemnitaire reconnaissant la pénibilité par une prime du même nom obtenue par 5 jours de grève en 2011 et le président OUZOULIAS a été jusqu’à demandé à la cours d’appel administrative de condamner à 1500 € chacun des 19 agents qui avaient osés demander de percevoir cette prime par un recours victorieux auprès du tribunal administratif. Montant de cette prime : 3 paliers de 25€, 50€ ou 75€ par mois en fonction de la reconnaissance de la pénibilité subie.
Aujourd’hui il y a un combat entre la gauche et la droite au Siaap mais que pour le trône. Pour la politique menée depuis des décennies elle est de connivence contre les agents, le service public de l’assainissement francilien et l’intérêt des usagers.
La CGT SAIVP-SIAAP a écrit à tous les présidents des conseils départementaux constituant la gouvernance du Siaap (92, 93, 94) ainsi qu’à la Maire de Paris, dénonçant la situation que nous considérons inadmissible créée par la position du CD92. Aucune réponse ne lui est parvenue.
Didier DUMONT
Secrétaire Général
de la CGT SAIVP-SIAAP
*avant 2003 le recrutement des agents se faisait sous le statut des fonctionnaire parisien