
Le site de ZADIG
Rappel des faits
1998 : Ingénieur chez THOMSON CSF et militant CFTC, Jean Claude DURET, marque, au cours de négociations sociales, son opposition déterminée au réaménagement à la baisse de la convention collective (et en particulier celle des cadres). Un membre de UIMM ( l'Union des Industries et métiers de la Métallurgie) tente alors d'« acheter » sa coopération. Le syndicaliste refuse. Il ne sera plus jamais invité aux réunions suivantes
En 1999 : Jean Claude DURET ( du CFTC), Pierre MORLIER (de la CGT) Administrateurs sociaux du C.I.L. Habitation française (Comité Interprofessionnel du Logement) déposent conjointement une plainte contre X avec constitution de partie civile au T.G.I. (Tribunal de Grande Instance) de Nanterre suite à un rapport de l'I.G.F, (l'Inspection générale des finances) de la « MILOS » et de l'ANPECC (Association Nationale de lutte contre la Précarité, l'Exclusion et le Chômage) pour des détournements de fonds et autres.
Dès 2000 JC Duret dépose une plainte au civil pour discrimination syndicale le concernant.
La même année, il porte également une plainte nominative pour délit d'entrave contre le PDG de Thales Denis RANQUE, Yves BAROU D.R.H. (Directeur des ressources humaines) du groupe Thales et Jacques D'ARJUZON (DRH siège de THALES et Président de chambre au tribunal de commerce de Paris), soutenu par le président de la Fédération de la Métallurgie, prédécesseur de Joseph Crespo, actuel président des métallos CFTC ). Au moment des faits (février 2000), JC Duret était représentant élu au C.E et au D.P.
2001 : J-C Duret au comportement syndical « jugé incorrect » est mis à la retraite anticipée pendant les diverses procédures judiciaires engagés avec son employeur, (en dépit de la juridiction et des directives européennes du 21 juin 2001).
Le 24/10/2001 : A l'audience devant la 31ème Chambre correctionnelle du TGI de Paris, l'avocat de la fédération CFTC de la Métallurgie vient au secours des dirigeants de Thales. » La 31° Chambre elle a jugé à la non- représentativité au moment de l'audience. ( ?)
2002 Pendant son préavis, J-C DURET dépose une nouvelle plainte au pénal près du TGI de Créteil avec constitution de partie civile. Il fait valoir son éviction et sa non-reconduction sur les listes électorales CFTC sur fonds de trafic et de chantage financier, soulignant ( par des documents écrits édifiants) les « liaisons incestueuses probantes » entre son employeur THALES et la Fédération CFTC nouvellement présidée par Joseph CRESPO
2003 – J C DURET, reconnu pour ses qualités d'administrateur social, a été désigné à l'unanimité (y compris par le MEDEF) pour instruire l’affaire « Handi THALES », sur lequel des irrégularités graves avaient été constatées. Il déposera, à cette occasion, une plainte contre X avec constitution de partie civile. Cette plainte est toujours pendante devant le TGI de Créteil : aucune caution n'a été requise ni aucun juge nommé à ce jour.
Les plaintes de 2002 et de 2003 sont toutes deux suivies par le Juge JM TOUBLANC qui semble inactif comme le Parquet de Créteil. Il refuse, par exemple, de recevoir les parties civiles ou de faire les confrontations réclamées par les parties civiles.
17 Novembre 2006 il voit valider sa plainte pour discrimination en 2000 et conforter la qualification de sa mise à la retraite par « un licenciement sans cause réelle et sérieuse ».
Le 31 octobre 07 il témoigne au journal Libération de son expérience, ce qui vient relancer la question du financement « occulte » des syndicats et de leur représentativité pendant une enquête sur les caisses noires de l'UIMM
Les faits racontés par JC DURET:
« Alors que je suis représentant syndical CFTC, je suis invité pour la première fois dans une négociation nationale, dans l’idée de représenter les intérêts des cadres. A l'ordre du jour le réaménagement de la convention collective des cadres. Le MEDEF /UIMM affirme sa volonté de réduire une indemnité, ce qui est contesté fermement de la part de la base de l'encadrement.
Bizarrement je ne détiens aucun document préparatoire émis par ma fédération Métallo CFTC. Tout comme les autres représentants de la CFTC arrivés les mains dans les poches... Dans la salle de négociations une entente préalable semble de mise entre les différentes parties. Alerté, et bien décidé à ne pas laisser faire, je me manifeste sévèrement auprès des autres syndicalistes qui réfutent mes accusations. Je quitte la séance... !
Aussitôt un représentant du patronat m’aborde sans complexe. « Vous avez des besoins ? »... Abasourdi, je refuse tout net cette conversation, indigné et profondément vexé.. Mon interlocuteur visiblement peu habitué à ma réaction, me déclare : « Cher Monsieur c'est la dernière fois que l'on se voit ». Effectivement je n'ai plus jamais été convié par la Fédération CFTC Métallo». Cette réflexion « prémonitoire » fait penser que L'UIMM nomme elle-même les négociateurs…ce qui fait douter de l’indépendance des syndicats.
Revenu à THALES, je fais circuler une motion signée par des militants que je transmets à ma Fédération (restée sans réponse depuis ).
Même si l'UIMM ne m’a proposé aucune somme d'argent, la pression psychologique a été réelle. Devant le témoignage semblable d’un autre syndicaliste Christian LAROSE (CGT), le 19/10/2007 (Le Parisien /Aujourd’hui), j’ai ressenti le « besoin civique » de relater ma propre expérience.
Mes mandats (désignés) et ma présence des listes d'élection CFTC m’ont été retirés en 2000 par le Président CRESPO et j’ai été mis à la retraite à l'age de 60 ans. J’attends avec impatience que la justice s’intéresse aux rapports inattendus entre les dirigeants de la Fédération CFTC et de l'UIMM. en miroir des affaires du MEDEF, de Thierry GAUBERT (CIL Habitation Française), d’Alexandre de Jouniac secrétaire général du Groupe THALES.
"Je suis profondément déçu et choqué par la CFTC dont les valeurs sont fondamentalement humanismes et pour laquelle j’ai milité pendant 18 ans ; j’ai été atteint dans ma dignité, c’est intolérable... »
Aujourd'hui je suis favorable à l'instauration du financement des syndicats, garant d’une certaine probité du système, sans les acteurs mis en cause, déconsidérés de facto.»
Site de libération
site de l'Express
Rappel des faits
1998 : Ingénieur chez THOMSON CSF et militant CFTC, Jean Claude DURET, marque, au cours de négociations sociales, son opposition déterminée au réaménagement à la baisse de la convention collective (et en particulier celle des cadres). Un membre de UIMM ( l'Union des Industries et métiers de la Métallurgie) tente alors d'« acheter » sa coopération. Le syndicaliste refuse. Il ne sera plus jamais invité aux réunions suivantes
En 1999 : Jean Claude DURET ( du CFTC), Pierre MORLIER (de la CGT) Administrateurs sociaux du C.I.L. Habitation française (Comité Interprofessionnel du Logement) déposent conjointement une plainte contre X avec constitution de partie civile au T.G.I. (Tribunal de Grande Instance) de Nanterre suite à un rapport de l'I.G.F, (l'Inspection générale des finances) de la « MILOS » et de l'ANPECC (Association Nationale de lutte contre la Précarité, l'Exclusion et le Chômage) pour des détournements de fonds et autres.
Dès 2000 JC Duret dépose une plainte au civil pour discrimination syndicale le concernant.
La même année, il porte également une plainte nominative pour délit d'entrave contre le PDG de Thales Denis RANQUE, Yves BAROU D.R.H. (Directeur des ressources humaines) du groupe Thales et Jacques D'ARJUZON (DRH siège de THALES et Président de chambre au tribunal de commerce de Paris), soutenu par le président de la Fédération de la Métallurgie, prédécesseur de Joseph Crespo, actuel président des métallos CFTC ). Au moment des faits (février 2000), JC Duret était représentant élu au C.E et au D.P.
2001 : J-C Duret au comportement syndical « jugé incorrect » est mis à la retraite anticipée pendant les diverses procédures judiciaires engagés avec son employeur, (en dépit de la juridiction et des directives européennes du 21 juin 2001).
Le 24/10/2001 : A l'audience devant la 31ème Chambre correctionnelle du TGI de Paris, l'avocat de la fédération CFTC de la Métallurgie vient au secours des dirigeants de Thales. » La 31° Chambre elle a jugé à la non- représentativité au moment de l'audience. ( ?)
2002 Pendant son préavis, J-C DURET dépose une nouvelle plainte au pénal près du TGI de Créteil avec constitution de partie civile. Il fait valoir son éviction et sa non-reconduction sur les listes électorales CFTC sur fonds de trafic et de chantage financier, soulignant ( par des documents écrits édifiants) les « liaisons incestueuses probantes » entre son employeur THALES et la Fédération CFTC nouvellement présidée par Joseph CRESPO
2003 – J C DURET, reconnu pour ses qualités d'administrateur social, a été désigné à l'unanimité (y compris par le MEDEF) pour instruire l’affaire « Handi THALES », sur lequel des irrégularités graves avaient été constatées. Il déposera, à cette occasion, une plainte contre X avec constitution de partie civile. Cette plainte est toujours pendante devant le TGI de Créteil : aucune caution n'a été requise ni aucun juge nommé à ce jour.
Les plaintes de 2002 et de 2003 sont toutes deux suivies par le Juge JM TOUBLANC qui semble inactif comme le Parquet de Créteil. Il refuse, par exemple, de recevoir les parties civiles ou de faire les confrontations réclamées par les parties civiles.
17 Novembre 2006 il voit valider sa plainte pour discrimination en 2000 et conforter la qualification de sa mise à la retraite par « un licenciement sans cause réelle et sérieuse ».
Le 31 octobre 07 il témoigne au journal Libération de son expérience, ce qui vient relancer la question du financement « occulte » des syndicats et de leur représentativité pendant une enquête sur les caisses noires de l'UIMM
Les faits racontés par JC DURET:
« Alors que je suis représentant syndical CFTC, je suis invité pour la première fois dans une négociation nationale, dans l’idée de représenter les intérêts des cadres. A l'ordre du jour le réaménagement de la convention collective des cadres. Le MEDEF /UIMM affirme sa volonté de réduire une indemnité, ce qui est contesté fermement de la part de la base de l'encadrement.
Bizarrement je ne détiens aucun document préparatoire émis par ma fédération Métallo CFTC. Tout comme les autres représentants de la CFTC arrivés les mains dans les poches... Dans la salle de négociations une entente préalable semble de mise entre les différentes parties. Alerté, et bien décidé à ne pas laisser faire, je me manifeste sévèrement auprès des autres syndicalistes qui réfutent mes accusations. Je quitte la séance... !
Aussitôt un représentant du patronat m’aborde sans complexe. « Vous avez des besoins ? »... Abasourdi, je refuse tout net cette conversation, indigné et profondément vexé.. Mon interlocuteur visiblement peu habitué à ma réaction, me déclare : « Cher Monsieur c'est la dernière fois que l'on se voit ». Effectivement je n'ai plus jamais été convié par la Fédération CFTC Métallo». Cette réflexion « prémonitoire » fait penser que L'UIMM nomme elle-même les négociateurs…ce qui fait douter de l’indépendance des syndicats.
Revenu à THALES, je fais circuler une motion signée par des militants que je transmets à ma Fédération (restée sans réponse depuis ).
Même si l'UIMM ne m’a proposé aucune somme d'argent, la pression psychologique a été réelle. Devant le témoignage semblable d’un autre syndicaliste Christian LAROSE (CGT), le 19/10/2007 (Le Parisien /Aujourd’hui), j’ai ressenti le « besoin civique » de relater ma propre expérience.
Mes mandats (désignés) et ma présence des listes d'élection CFTC m’ont été retirés en 2000 par le Président CRESPO et j’ai été mis à la retraite à l'age de 60 ans. J’attends avec impatience que la justice s’intéresse aux rapports inattendus entre les dirigeants de la Fédération CFTC et de l'UIMM. en miroir des affaires du MEDEF, de Thierry GAUBERT (CIL Habitation Française), d’Alexandre de Jouniac secrétaire général du Groupe THALES.
"Je suis profondément déçu et choqué par la CFTC dont les valeurs sont fondamentalement humanismes et pour laquelle j’ai milité pendant 18 ans ; j’ai été atteint dans ma dignité, c’est intolérable... »
Aujourd'hui je suis favorable à l'instauration du financement des syndicats, garant d’une certaine probité du système, sans les acteurs mis en cause, déconsidérés de facto.»
Site de libération
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