Karim ZERIBI
Député européen
Commission des Affaires Etrangères
Commission des Transports et du Tourisme
Membre de l'Assemblée Parlementaire de l'Union pour la Méditerranée
Bruxelles, le 23.04.2013
Communiqué de Presse : "Scandale à la Commission européenne?"
Serait-ce un scandale auquel nous sommes confrontés avec ce communiqué de presse de Veolia environnement qui se permet de claironner sur la place publique que l'enquête ouverte par la DG Concurrence de l'UE le 12 janvier 2012 sera classée sans suite?
Le Commissaire en charge de la concurrence m'indiquait pourtant par écrit le 11 avril dernier, à une question que je lui posais le 1er mars 2013, que "l'enquête complexe qui a été ouverte méritait d'être approfondie, ce qui repousserait ses conclusions à la fin du premier semestre de cette année."
Veolia serait donc mieux informée que les députés du Parlement européen? Veolia serait ainsi capable de dire la réponse à une enquête sur entente illicite entre multinationales avant même que la Direction de la Concurrence ne rende ses conclusions?
Veolia serait-elle finalement introduite à ce point dans les arcanes de la Commission avec des liens que l'on pourrait qualifier de douteux pour être informée avant tout le monde du résultat des investigations?
Cette enquête devait faire la transparence sur des contrats alignés et des prix très élevés proposés par les trois grandes multinationales qui monopolisent les deux tiers du marché de la distribution de l'eau et plus de la moitié de l'assainissement en France...Ces trois entreprises mises en cause représentent 98% du secteur privé dans l'hexagone et ont en gestion de nombreux contrats en Europe.
L'éthique et la transparence doivent être de rigueur dans les pratiques de la Commission européenne qui laissent penser ici par le comportement de certains hauts fonctionnaires que nous naviguons en eaux troubles face à des enjeux financiers colossaux...
J'en appelle au Président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour faire le clair sur une affaire qui ne peut rester sans réponse quant aux questions posées par les parlementaires européens mais plus encore par les citoyens.
Député européen
Commission des Affaires Etrangères
Commission des Transports et du Tourisme
Membre de l'Assemblée Parlementaire de l'Union pour la Méditerranée
Bruxelles, le 23.04.2013
Communiqué de Presse : "Scandale à la Commission européenne?"
Serait-ce un scandale auquel nous sommes confrontés avec ce communiqué de presse de Veolia environnement qui se permet de claironner sur la place publique que l'enquête ouverte par la DG Concurrence de l'UE le 12 janvier 2012 sera classée sans suite?
Le Commissaire en charge de la concurrence m'indiquait pourtant par écrit le 11 avril dernier, à une question que je lui posais le 1er mars 2013, que "l'enquête complexe qui a été ouverte méritait d'être approfondie, ce qui repousserait ses conclusions à la fin du premier semestre de cette année."
Veolia serait donc mieux informée que les députés du Parlement européen? Veolia serait ainsi capable de dire la réponse à une enquête sur entente illicite entre multinationales avant même que la Direction de la Concurrence ne rende ses conclusions?
Veolia serait-elle finalement introduite à ce point dans les arcanes de la Commission avec des liens que l'on pourrait qualifier de douteux pour être informée avant tout le monde du résultat des investigations?
Cette enquête devait faire la transparence sur des contrats alignés et des prix très élevés proposés par les trois grandes multinationales qui monopolisent les deux tiers du marché de la distribution de l'eau et plus de la moitié de l'assainissement en France...Ces trois entreprises mises en cause représentent 98% du secteur privé dans l'hexagone et ont en gestion de nombreux contrats en Europe.
L'éthique et la transparence doivent être de rigueur dans les pratiques de la Commission européenne qui laissent penser ici par le comportement de certains hauts fonctionnaires que nous naviguons en eaux troubles face à des enjeux financiers colossaux...
J'en appelle au Président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour faire le clair sur une affaire qui ne peut rester sans réponse quant aux questions posées par les parlementaires européens mais plus encore par les citoyens.