La décision du gouverneur est motivée par des raisons écologiques, sanitaires et urbaines

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L'interview du gouverneur, Jean Kimbunda, révèle les dangers du sac plastique auxquels les européens ne peuvent penser.
La proportion de sacs plastique jetés à Kinshasa est fonction de la taille de cette mégapole de 10 millions d'habitants qu'est Kinshasa soit 250 tonnes par jour." Le plastique est donc un problème de fond" martèle à juste titre le responsable puisque leur nombre est si important depuis si longtemps qu'ils se sont infiltrés dans la terre et ont créé une sous-couche devenue ainsi imperméable à l'eau. Il énumère toutes les conséquences de leur présence dans l'environnement immédiat des villes, les accusant de retenir l'eau des caniveaux en cas d'orage et de créer des nids de poule sur les routes. Les conséquences sur l'hygiène s'ensuivent en cascades et s'enflent comme l'eau gravement polluée qui va se jeter dans les rivières fréquentées par les enfants des villages.
Et comme le recyclage est en Afrique une nécessité vitale, les premiers recycleurs sont les enfants qui utilisent ces sacs pour vendre de l'eau souillée favorisant ainsi le développement des maladies endémiques ou épidémiologiques.