Au Mépris des usagers
La date initiale d'échéance du contrat en cours était arrêtée au 30 avril 2007. Pour des raisons que nous ignorons, un accord de dernière minute entre le délégataire VEOLIA et René Ala, président du SIAEP, reporte l'échéance du contrat à la fin du mois de juin 2007.
Le SIAEP a eut tout le temps de suivre la procédure légale engagée depuis un an. ....Juste après les élections législatives, juste à la veille des vacances d'été. Quelles étonnantes coïncidences......
Plus de 18 mois après l'émergence de notre mouvement, les citoyens sont toujours maintenus à distance: Déficit démocratique criant et rétention d'informations publiques illégale; telle est l'attitude de nos élus retranchés derrière leurs prérogatives Nos élus font preuve d'une incroyable surdité face aux préoccupations concrètes des citoyens. Les
intérêts des simples usagers que nous sommes et les intérêts de nos élus du Vallespir ne semblent plus concorder.
Nous pensions naïvement peut être que Alain Torrent, Robert Garrabé, Alexandre Reynal tout comme chacun des maires concernés étaient attachés à leur "pays", qu'ils chercheraient à traiter cette question de l'eau avec attention, intelligence, guidés par les enjeux de cette ressource vitale pour tous.
Ce sont nous, les citoyens, qui avons organisé des débats publics auxquels toute la population et chaque élu furent conviés. C’est encore nous qui tenons informé l'ensemble des usagers par notre bulletin.
Quel formidable rendez-vous manqué pour nos élus avec leurs concitoyens et paradoxe de la petite histoire, “tous référencés ou s’identifiant à gauche”.
Comble de la situation, notre juste expression citoyenne se retrouve aujourd'hui sous le coup de deux plaintes : l'une conduite par René Ala contre un délégué du comité d'Amélie pour diffamation, l'autre plainte étant portée par Véolia contre l'association pour atteinte à l'image de l'entreprise. Collusion d'intérêts ? cela en a, à nos yeux, la facheuse apparence.
Comment, en effet, se reconnaître dans des représentants qui ne se risquent plus, qui ne s'engagent plus, qui même localement pratique la langue de bois, sont des caricatures pour certains de la classe politicienne nationale. Des élus qui font carrière de leur mission, qui en vivent très confortablement pour certains d'entre eux au regard des salaires pratiqués dans les Pyrénées Orientales.
La démocratie participative est donc un vrai combat, non seulement pour que les citoyens puissent s'impliquer mais aussi pour que les engagements pris ne soient pas dévoyés.
Il faut organiser un contre-pouvoir citoyen permanent sur cette question de l'eau comme sur d'autres sujets d'intérêt général qui ne manquent pas.
Tel est, désormais, le défi qui nous attend...
Dominique Bonnard (porte parole)
Le SIAEP a eut tout le temps de suivre la procédure légale engagée depuis un an. ....Juste après les élections législatives, juste à la veille des vacances d'été. Quelles étonnantes coïncidences......
Plus de 18 mois après l'émergence de notre mouvement, les citoyens sont toujours maintenus à distance: Déficit démocratique criant et rétention d'informations publiques illégale; telle est l'attitude de nos élus retranchés derrière leurs prérogatives Nos élus font preuve d'une incroyable surdité face aux préoccupations concrètes des citoyens. Les
intérêts des simples usagers que nous sommes et les intérêts de nos élus du Vallespir ne semblent plus concorder.
Nous pensions naïvement peut être que Alain Torrent, Robert Garrabé, Alexandre Reynal tout comme chacun des maires concernés étaient attachés à leur "pays", qu'ils chercheraient à traiter cette question de l'eau avec attention, intelligence, guidés par les enjeux de cette ressource vitale pour tous.
Ce sont nous, les citoyens, qui avons organisé des débats publics auxquels toute la population et chaque élu furent conviés. C’est encore nous qui tenons informé l'ensemble des usagers par notre bulletin.
Quel formidable rendez-vous manqué pour nos élus avec leurs concitoyens et paradoxe de la petite histoire, “tous référencés ou s’identifiant à gauche”.
Comble de la situation, notre juste expression citoyenne se retrouve aujourd'hui sous le coup de deux plaintes : l'une conduite par René Ala contre un délégué du comité d'Amélie pour diffamation, l'autre plainte étant portée par Véolia contre l'association pour atteinte à l'image de l'entreprise. Collusion d'intérêts ? cela en a, à nos yeux, la facheuse apparence.
Comment, en effet, se reconnaître dans des représentants qui ne se risquent plus, qui ne s'engagent plus, qui même localement pratique la langue de bois, sont des caricatures pour certains de la classe politicienne nationale. Des élus qui font carrière de leur mission, qui en vivent très confortablement pour certains d'entre eux au regard des salaires pratiqués dans les Pyrénées Orientales.
La démocratie participative est donc un vrai combat, non seulement pour que les citoyens puissent s'impliquer mais aussi pour que les engagements pris ne soient pas dévoyés.
Il faut organiser un contre-pouvoir citoyen permanent sur cette question de l'eau comme sur d'autres sujets d'intérêt général qui ne manquent pas.
Tel est, désormais, le défi qui nous attend...
Dominique Bonnard (porte parole)
DE L’INTÉRÊT D’UN RETOUR EN RÉGIE

Tout au long des débats publics de Arles à St Jean Pla de Corts JL Linossier et Raymond Avrillier à Céret nous ont démontré preuves à l’appui le bien fondé d’un retour en régie directe.
Des faits incontestables: l’eau privée plus chère que l’eau publique.
La distribution d’eau gérée en délégation par le privé est en moyenne de 25 à 45 % plus chère que la distribution gérée directement par les collectivités. Ces chiffres ont été rendus publics en 1997 par la Cour des Comptes et confirmés en 2001 et le sont encore aujourd’hui.
Les abus de la gestion déléguée sont dénoncés de toute part: Cours des Comptes, Chambres Régionales des comptes, audits, association de défense de consommateurs...(ils sont consultables sur internet...renseignez vous).
La facture d’eau n’est pas une feuille d’impôt.
Les services publics sont et ont été totalement financés par la facture d’eau payée par les usagers.Tout ce qui concerne l’eau potable et le traitement des eaux domestiques usées est donc la propriété exclusive des usagers locaux. Les services d’eau et d’assainissement ayant été payés par les seuls usagers, ils ont tous les droits pour demander des comptes à ceux qu’ils ont élus pour défendre leur bien commun: les élus locaux.
Les élus sont redevables de leur mandat.
Trop souvent ils cèdent aux arguments des sociétés privées qui leur disent “ l’eau et l’assainissement ne sont pas des activités valorisantes pour votre réélection, vous n’avez pas le profil, le savoir faire pour vous en tirer? Par contre, nous, nous savons dégager
la productivité et soumettre les employés à la rentabilité ”. “ Signez ce contrat, le prix élévé
? on s’arrangera pour le justifier ”.
Les théoriciens du consensus ont appelé ce concept: PPP p a r t e n a r i a t public/privé; qui se résume en :“ au public la charge d’investissement, au privé les énormes profits de la gestion sans risques ”.
Tout le monde oubli l’essentiel:
A savoir que les usagers sont propriéraires des services publics de l’eau et de l’assainissement ; avec 2 conséquences importantes:
Et si on nous propose -27% de baisse des prix ?
Alors pour nous le choix est fait: le retour en régie s’impose. et pour vous ?
Christian Diéguez (comité Reynes)
Siège de l’Association 2 rue de le Tan lot Camp Marti 66110
Amélie les Bains / Palalda coor.eau.vallespir@wanadoo.fr
Amélie les Bains/Palalda
Céret
Reynès
St Jean Pla de Corts
Dominique Guerin04 68 83 33 58
minique66@wanadoo.fr
Des faits incontestables: l’eau privée plus chère que l’eau publique.
La distribution d’eau gérée en délégation par le privé est en moyenne de 25 à 45 % plus chère que la distribution gérée directement par les collectivités. Ces chiffres ont été rendus publics en 1997 par la Cour des Comptes et confirmés en 2001 et le sont encore aujourd’hui.
Les abus de la gestion déléguée sont dénoncés de toute part: Cours des Comptes, Chambres Régionales des comptes, audits, association de défense de consommateurs...(ils sont consultables sur internet...renseignez vous).
La facture d’eau n’est pas une feuille d’impôt.
Les services publics sont et ont été totalement financés par la facture d’eau payée par les usagers.Tout ce qui concerne l’eau potable et le traitement des eaux domestiques usées est donc la propriété exclusive des usagers locaux. Les services d’eau et d’assainissement ayant été payés par les seuls usagers, ils ont tous les droits pour demander des comptes à ceux qu’ils ont élus pour défendre leur bien commun: les élus locaux.
Les élus sont redevables de leur mandat.
Trop souvent ils cèdent aux arguments des sociétés privées qui leur disent “ l’eau et l’assainissement ne sont pas des activités valorisantes pour votre réélection, vous n’avez pas le profil, le savoir faire pour vous en tirer? Par contre, nous, nous savons dégager
la productivité et soumettre les employés à la rentabilité ”. “ Signez ce contrat, le prix élévé
? on s’arrangera pour le justifier ”.
Les théoriciens du consensus ont appelé ce concept: PPP p a r t e n a r i a t public/privé; qui se résume en :“ au public la charge d’investissement, au privé les énormes profits de la gestion sans risques ”.
Tout le monde oubli l’essentiel:
A savoir que les usagers sont propriéraires des services publics de l’eau et de l’assainissement ; avec 2 conséquences importantes:
- - les sommes versées au titre de l’eau ne doivent être que la stricte contre partie des services rendus réellement.”L’eau paie l’eau” et non les actionnaires.
- -Les usagers et eux seuls décident et contrôlent la gestion des services d’eau et assainissement. Les élus ne sont là que pour assurer l’éxécution.
Et si on nous propose -27% de baisse des prix ?
- Primo cette baisse doit être considérée comme du dumping, elle concerne le montant du contrat et rien n’indique qu’elle se répercutera dans sa totalité sur notre facture.
- Deuxièmement, cela serait l’aveu que jusqu’à présent nous avons été volés il nous faudra donc demander réparation et peut on croire que le service n’en patira pas, que le personnel lui même n’en devra pas subir les conséquences ? Le graphique de l’évolution du prix de l’eau à Grenoble est édifiant et augure de ce que sera celui du Vallespir.
Alors pour nous le choix est fait: le retour en régie s’impose. et pour vous ?
Christian Diéguez (comité Reynes)
Siège de l’Association 2 rue de le Tan lot Camp Marti 66110
Amélie les Bains / Palalda coor.eau.vallespir@wanadoo.fr
- contacts locaux
- Daniel Dufossé : 04 68 54 78 40
Amélie les Bains/Palalda
- Guy Travé 04 68 85 29 35
- Nathalie Chemin 04 68 87 82 42
Céret
- Chantal Decosse :
Reynès
- Christian Dieguez 04 68 81 66 80
St Jean Pla de Corts
Dominique Guerin04 68 83 33 58
minique66@wanadoo.fr