
Dès le début, l’association de quartier a sollicité la ville pour être reçue afin d’informer celle-ci de l’importance des dégats et de la nécessité d’intervenir auprès de Véolia (ex-CGE) à qui elle a confié la gestion de l’eau afin que cette société procède au remboursement des frais de réparation et de consommation d’eau excessive, supportés par les abonnés. Dans certains cas ces frais atteignaient des montants de 3000 euros, uniquement pour la réparation, et il y a eu jusqu’à 4000 M3 d’eau perdus pour un immeuble. Nous avions déjà les preuves que les pressions étaient anormalement élevées.
Un dialogue à sens unique
A la première réunion, le Ier octobre 2004, nous avons eu la surprise, en arrivant, de constater que la ville s’était déjà réunie avec Véolia ; ils s’étaient entendus sur la réponse : « on ne cédera pas ». Nous avions alors fait remarquer que c’étaient nos conduites qui cédaient.
L’association, continuant son action, la ville décide de demander au Tribunal Administratif de Rennes de nommer un expert en novembre 2004 ; celui-ci aurait répondu qu’il n’était pas compétent pour effectuer cette démarche. Nous avons réclamé à maintes reprises à la ville de nous communiquer cette demande et la réponse apportée. Nous attendons encore !
Après ce refus, la ville nomme elle-même un expert qui rend sa copie en novembre 2005. Loin de nous être défavorable, celui-ci indique qu’il avait constaté
- trois fois plus de fuites d’eau dans notre quartier que dans le reste de la ville;
- des variations importantes de pression;
- le non remplacement d’un surpresseur qui datait de 1965 et qui était prévu pour 2004.
Le 11 janvier 2006, la ville nous convoque à une réunion pour donner sa version du rapport de l’expert. Ses représentants (élus et techniciens) sont assis à une table, et nous, dans la salle. Sa position reste inchangée. Elle avait lu le rapport avec ses propres lunettes et refuse le dialogue. Encore un simulacre de démocratie.
L’association, continuant son action, la ville décide de demander au Tribunal Administratif de Rennes de nommer un expert en novembre 2004 ; celui-ci aurait répondu qu’il n’était pas compétent pour effectuer cette démarche. Nous avons réclamé à maintes reprises à la ville de nous communiquer cette demande et la réponse apportée. Nous attendons encore !
Après ce refus, la ville nomme elle-même un expert qui rend sa copie en novembre 2005. Loin de nous être défavorable, celui-ci indique qu’il avait constaté
- trois fois plus de fuites d’eau dans notre quartier que dans le reste de la ville;
- des variations importantes de pression;
- le non remplacement d’un surpresseur qui datait de 1965 et qui était prévu pour 2004.
Le 11 janvier 2006, la ville nous convoque à une réunion pour donner sa version du rapport de l’expert. Ses représentants (élus et techniciens) sont assis à une table, et nous, dans la salle. Sa position reste inchangée. Elle avait lu le rapport avec ses propres lunettes et refuse le dialogue. Encore un simulacre de démocratie.
Des promesses de réunion
Lors d’une rencontre fortuite en juin 2006 avec l’adjoint du quartier et celui de l‘urbanisme, ce dernier nous laisse entendre qu’un accord à l’amiable serait envisageable et qu’il proposerait une réunion.
Courant juillet, ne recevant pas de réponse, nous décidons d’envoyer une relance, puis une autre le 23 août, à laquelle se joint la CLCV qui avait décidé de nous épauler.
N’obtenant toujours pas de réponse, nous décidions alors de provoquer une conférence de presse avec la CLCV et deux autres associations locales pour dénoncer le refus de la ville de s’asseoir autour d’une table afin que nous puissions exposer nos arguments. Nous annonçons également qu’une réunion publique sera tenue le 21 septembre.
Les articles de presse qui ont fait suite à cette conférence provoquent une demande de FR3 pour effectuer un reportage. Au cours de celui-ci, le directeur de l’agence de Véolia Quimper ose dire (nous l’avons enregistré) que les quimpérois devaient changer leurs conduites d’eau pour les remplacer par des nouvelles résistantes à des pressions de 16 bars. Une folie, lorsqu’on sait que 3 bars sont suffisants pour les appareils ménagers. Les 3/4 des foyers Quimpérois seraient concernés par cette mesure et à leur frais.
Des millions d’euros en perspective mais aussi un aveu de la part de ce responsable que les variations de pression sont importantes...
Un simulacre de réunion
La ville restant sur ses positions, nous décidons alors d’envoyer une lettre à tous les conseillers municipaux avec copie au préfet.Dans ce courrier nous informons la ville que Véolia ne respectait pas plusieurs articles du Règlement de service et du contrat d’affermage.Nous lui faisons remarquer qu’un autre article , le 49 , l’oblige à faire appliquer par Véolia ces dits articles.Nous renouvelons à nouveau notre demande de rencontre et lui demandons de bien vouloir lire cette lettre lors de la réunion du prochain conseil municipal du 20 octobre.
Enfin une réunion nous est proposée par l’adjoint à l’urbanisme et l’adjoint de quartier, le 18 octobre , deux jours avant celle du conseil municipal.
D’emblée ils nous demandent si nous avons reçu la réponse du maire , nous lui répondons que ni la CLCV, ni nous, n’avons reçu de lettre; il paraissent étonnés, nous disant que le courrier était daté du 10/10 ( en fait nous l’avons reçu le 20/10 , le cachet de la Poste était daté du 17/10).Ils nous font une photocopie immédiatement. Ce courrier en fait , confirme la position que la ville tient depuis deux ans, la discussion ne peut donc se réaliser. Les deux adjoints sont très embarrassés, nous disant qu’ils sont tenus par la solidarité municipale, ils nous font même comprendre qu’ils ne sont pas d’accord avec la décision du Maire, ils ajoutent aussi que notre dossier est très solide
Réunion du Conseil Municipal :le Maire persiste
Arrive le jour de la réunion du conseil municipal. Avant le début de celle-ci , le maire m’informe qu’il me donnera la parole.Pendant 20 minutes j’ai eu l’occasion d’exposer nos arguments . J’annonce au conseil que la ville ne fait pas respecter le contenu du réglement de service par Véolia, que cette société lui avait menti en ce qui concerne la pose des réducteurs , enfin je lui demande quel était son avis sur la déclaration du responsable de Véolia Quimper sur la nécessité d’installer des tuyaux résistant à des pressions de 16 bars.Je lui rappelle que Véolia à Quimper avait été condamné par la Cour régionale des Comptes pour avoir surfacturé les abonnés quimpérois de plusieurs centaines d’euros par foyer.Je propose alors au Maire de récupérer ces sommes afin de rembourser les sinistrés des frais inhérents aux éclatements des conduites d’eau.
La réponse du Maire : c’est une fin de non recevoir.
Il nous suggère d’engager une procédure judiciaire.Je lui réponds, « ce sera chose faite la semaine prochaine ».
Nous avons effectivement effectué les premiers contacts.
Nous gagnerons
Edouard Ryckeboer
Courant juillet, ne recevant pas de réponse, nous décidons d’envoyer une relance, puis une autre le 23 août, à laquelle se joint la CLCV qui avait décidé de nous épauler.
N’obtenant toujours pas de réponse, nous décidions alors de provoquer une conférence de presse avec la CLCV et deux autres associations locales pour dénoncer le refus de la ville de s’asseoir autour d’une table afin que nous puissions exposer nos arguments. Nous annonçons également qu’une réunion publique sera tenue le 21 septembre.
Les articles de presse qui ont fait suite à cette conférence provoquent une demande de FR3 pour effectuer un reportage. Au cours de celui-ci, le directeur de l’agence de Véolia Quimper ose dire (nous l’avons enregistré) que les quimpérois devaient changer leurs conduites d’eau pour les remplacer par des nouvelles résistantes à des pressions de 16 bars. Une folie, lorsqu’on sait que 3 bars sont suffisants pour les appareils ménagers. Les 3/4 des foyers Quimpérois seraient concernés par cette mesure et à leur frais.
Des millions d’euros en perspective mais aussi un aveu de la part de ce responsable que les variations de pression sont importantes...
Un simulacre de réunion
La ville restant sur ses positions, nous décidons alors d’envoyer une lettre à tous les conseillers municipaux avec copie au préfet.Dans ce courrier nous informons la ville que Véolia ne respectait pas plusieurs articles du Règlement de service et du contrat d’affermage.Nous lui faisons remarquer qu’un autre article , le 49 , l’oblige à faire appliquer par Véolia ces dits articles.Nous renouvelons à nouveau notre demande de rencontre et lui demandons de bien vouloir lire cette lettre lors de la réunion du prochain conseil municipal du 20 octobre.
Enfin une réunion nous est proposée par l’adjoint à l’urbanisme et l’adjoint de quartier, le 18 octobre , deux jours avant celle du conseil municipal.
D’emblée ils nous demandent si nous avons reçu la réponse du maire , nous lui répondons que ni la CLCV, ni nous, n’avons reçu de lettre; il paraissent étonnés, nous disant que le courrier était daté du 10/10 ( en fait nous l’avons reçu le 20/10 , le cachet de la Poste était daté du 17/10).Ils nous font une photocopie immédiatement. Ce courrier en fait , confirme la position que la ville tient depuis deux ans, la discussion ne peut donc se réaliser. Les deux adjoints sont très embarrassés, nous disant qu’ils sont tenus par la solidarité municipale, ils nous font même comprendre qu’ils ne sont pas d’accord avec la décision du Maire, ils ajoutent aussi que notre dossier est très solide
Réunion du Conseil Municipal :le Maire persiste
Arrive le jour de la réunion du conseil municipal. Avant le début de celle-ci , le maire m’informe qu’il me donnera la parole.Pendant 20 minutes j’ai eu l’occasion d’exposer nos arguments . J’annonce au conseil que la ville ne fait pas respecter le contenu du réglement de service par Véolia, que cette société lui avait menti en ce qui concerne la pose des réducteurs , enfin je lui demande quel était son avis sur la déclaration du responsable de Véolia Quimper sur la nécessité d’installer des tuyaux résistant à des pressions de 16 bars.Je lui rappelle que Véolia à Quimper avait été condamné par la Cour régionale des Comptes pour avoir surfacturé les abonnés quimpérois de plusieurs centaines d’euros par foyer.Je propose alors au Maire de récupérer ces sommes afin de rembourser les sinistrés des frais inhérents aux éclatements des conduites d’eau.
La réponse du Maire : c’est une fin de non recevoir.
Il nous suggère d’engager une procédure judiciaire.Je lui réponds, « ce sera chose faite la semaine prochaine ».
Nous avons effectivement effectué les premiers contacts.
Nous gagnerons
Edouard Ryckeboer