
Scott Doney
L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère devrait diminuer le pH des eaux du globe de 8,2 à 7,8 d’ici la fin du siècle. Mais jusqu’ici, les scientifiques prêtaient peu d’attention à l’azote et au soufre provenant des engrais et de la combustion des carburants fossiles. Ils supposaient que les vastes masses d’eau des océans permettaient d’annuler l’effet d’acidification dû à ces deux atomes (déjà connu à cause des pluies acides). En outre, seules 6 téramoles d’azote actif et 2 téramoles de soufre sont émises chaque année dans l’atmosphère contre 700 téramoles de CO2. Pourtant, les nouveaux travaux de Scott Doney du Woods Hole Oceanographic Institution dans le Massachusetts montrent que l’azote et le soufre auraient sur certaines côtes un impact équivalent à 10 à 50% de celui du CO2. Or, ce sont dans ces zones que l'impact de l'acidification des océans sera le plus important pour l'homme.
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