Presse 17 juillet 2003

L'article s'appuie sur des rapports commandés par la ville de Paris en 2002 et restés jusqu'à aujourd'hui secrets. Pour résumer comme le fait l'article, « les parisiens paient trop cher leur eau parce que les deux groupes privés (Suez et Vivendi) qui la distribue, réalisent des grosses marges au détriment de la ville de Paris et de ses habitants ». Le prix a d'ailleurs augmenté de 123% depuis1990. Suivant l'article, la mairie de Paris voudrait utiliser ce rapport pour renégocier le contrat.
Le journaliste qui a pu se procurer ce rapport en cite des extraits. On peut lire que « le coût du service commercial (relevé des comptes, émissions des factures, recouvrement) est de 2 à 3,5 fois plus cher » à ce qui est constaté en province et à l'étranger. On voit aussi que les frais de personnel et d'informatique qui sont facturés aux clients parisiens servent aussi à Vivendi pour d'autres communes de l'île-de-France. Enfin, les rapports mettent en lumière les fabuleuses marges que se font les multinationales sur le dos des parisiens : « Cette marge avoisinant les 40% en 2001 », et que la filiale de Vivendi était « plus que jamais rentable (+55 % de résultats nets sur fonds propres) et une source généreuse de trésorerie du groupe Vivendi ».
L'article se fait aussi l'écho de la polémique qui est née du fait de la non-publication du rapport commandé par la Mairie. Non seulement le rapport n'a pas été rendu public mais en plus les élus n'ont pas pu y avoir accès. L'élu communiste Pierre Mansat s'en étonne publiquement ; « Est-ce normal que l'exécutif négocie sur un sujet aussi lourd sans en informer les élus ». De son côté Anne Le Strat élue verte et PDG de la SAGEP qui produit l'eau parisienne se plait d'être associée « à la marge » de la renégociation et estime « probable qu'il y a eu une majoration indue au détriment de la Ville et des consommateurs ». Myriam Constantin, adjointe PS à l'eau, reste elle beaucoup plus frileuse et ne veut pas commenter ces informations parce qu'elle souhaite « la sérénité pour mener les discussions ».
Le journaliste qui a pu se procurer ce rapport en cite des extraits. On peut lire que « le coût du service commercial (relevé des comptes, émissions des factures, recouvrement) est de 2 à 3,5 fois plus cher » à ce qui est constaté en province et à l'étranger. On voit aussi que les frais de personnel et d'informatique qui sont facturés aux clients parisiens servent aussi à Vivendi pour d'autres communes de l'île-de-France. Enfin, les rapports mettent en lumière les fabuleuses marges que se font les multinationales sur le dos des parisiens : « Cette marge avoisinant les 40% en 2001 », et que la filiale de Vivendi était « plus que jamais rentable (+55 % de résultats nets sur fonds propres) et une source généreuse de trésorerie du groupe Vivendi ».
L'article se fait aussi l'écho de la polémique qui est née du fait de la non-publication du rapport commandé par la Mairie. Non seulement le rapport n'a pas été rendu public mais en plus les élus n'ont pas pu y avoir accès. L'élu communiste Pierre Mansat s'en étonne publiquement ; « Est-ce normal que l'exécutif négocie sur un sujet aussi lourd sans en informer les élus ». De son côté Anne Le Strat élue verte et PDG de la SAGEP qui produit l'eau parisienne se plait d'être associée « à la marge » de la renégociation et estime « probable qu'il y a eu une majoration indue au détriment de la Ville et des consommateurs ». Myriam Constantin, adjointe PS à l'eau, reste elle beaucoup plus frileuse et ne veut pas commenter ces informations parce qu'elle souhaite « la sérénité pour mener les discussions ».
Vivendi Universal vient d'etre condamné par un Tribunal de New York à verser 20.5 millions d'euros à JM Messier pour indemnités de départ suite à une clause contractuelle signé par lui-meme le 1er juillet 2002, 2 jours avant son limogeage du à la quasi faillite de cette multinationale de l'environnement, dont l'eau était le métier d'origine, et de la communication !!! b[