S'il y a suffisamment d’eau, si, malgré la croissance exponentielle de la population, des ressources suffisent pour tous :

- - Pourquoi 1.100 millions de personnes restent sans accès à un approvisionnement adéquat à l’eau ?
- - Pourquoi ce chiffre s'élève-t-il à 2.600 millions de personnes interdits de l’usage aux installations basiques d'assainissement ?
- - Pourquoi, plus de 1.000 millions personnes vivent-elles déjà sans accès au minime d'eau requis pour vivre ? (50 litres par habitant et par jour) ?
Ce chapelet de chiffres est interminable et chaque fois, il provoque des questions.
Un cycle qui se nourrit de lui- même
La relation de cette absence d'eau avec la pauvreté dans sa forme la plus extrême semble évident. C'est un cercle vicieux nourri par des maladies disparues au Nord et endémiques au Sud et par les désastres naturels. Selon l'UNESCO, 90 % des désastres dits naturels, sont relatifs à l'eau et leur nombre et leur fréquence vont en augmentation. Des sécheresses, des typhons, des orages tropicaux, des inondations … Deux personnes sur cinq vivent dans des zones vulnérables aux inondations aux élévations du niveau de la mer. Et la situation ne va cesser d'empirer.

Au moins, 1,7 millions de morts pourraient être évités, chaque année, si l'accès à l'eau était garanti de bonne qualité.
Selon la Banque mondiale, 40 % de la population de la planète vit dans la pauvreté. Si on superpose les cartes des zones les plus pauvres et celles qui relatent l’accès à l'eau le plus difficile, une symétrie parfaite est obtenue.
Engagés, afin de réaliser les quelques buts du Millénaire pour 2015, insuffisants, et maintenant, pratiquement impossibles, les organismes des Nations Unies offrent à découvrir des données concernant leurs accomplissement en relation avec l'eau. Pour l'eau, l’un des buts à atteindre propose de réduire de moitié le nombre de personnes qui ne disposent pas de l'accès aux systèmes d'assainissement. Si nous prenons en compte que plus de la moitié des personnes qui subissent ce manque d'accès à l’eau et à l’assainissement se trouve chez les deux géants démographiques(la Chine et l'Inde) dont la population, ne cesse de croître, alors effectivement, la solution apparaît soudain impossible.
Malgré l'optimisme des organisations de l'ONU, tous leurs rapports écartent l’idée que l'Afrique Sous saharienne, région oubliée, écrasée et déguenillée puisse s'acquitter, dans neuf ans, d’un de ces buts. La pauvreté, la sécheresse et le manque de possibilités incitent les plus pauvres à émigrer vers les grandes villes. Déjà 400 villes, dans le monde, atteignent plus d’un million d'habitants et les grandes cités comme Istanbul, Lagos, Sao Paulo, Pékin, Le Caire, le Mexico, etc.. dépassent déjà les 15 millions. Là, des millions de personnes s'entassent dans les lieux sans conditions minimales d’hygiène, en surexploitant largement les ressources existantes, tout en se déclarant victime des mêmes maux qu ‘elles fuyaient dans le milieu rural : pauvreté, maladie et misère ;
- - Seulement en 2002, les maladies diarrhéiques et le paludisme ont causé 1,8 et 1,3 millions de morts respectivement. En majorité, des enfants de moins de cinq ans. Un Chiffre qui n’évolue pas, toujours aussi élevé. Les institutions internationales et les ONG assurent que la situation n'a pas amélioré ces dernières années. L'Organisation Mondiale de la Santé, en plus de l'eau potable, rappellent que le meilleur remède pour lutter contre la diarrhée et d'autres maladies similaires est de se laver les mains avant de manger. Se laver et manger, deux grands défis quotidiens pour des centaines de millions de personnes.
Selon la Banque mondiale, 40 % de la population de la planète vit dans la pauvreté. Si on superpose les cartes des zones les plus pauvres et celles qui relatent l’accès à l'eau le plus difficile, une symétrie parfaite est obtenue.
Engagés, afin de réaliser les quelques buts du Millénaire pour 2015, insuffisants, et maintenant, pratiquement impossibles, les organismes des Nations Unies offrent à découvrir des données concernant leurs accomplissement en relation avec l'eau. Pour l'eau, l’un des buts à atteindre propose de réduire de moitié le nombre de personnes qui ne disposent pas de l'accès aux systèmes d'assainissement. Si nous prenons en compte que plus de la moitié des personnes qui subissent ce manque d'accès à l’eau et à l’assainissement se trouve chez les deux géants démographiques(la Chine et l'Inde) dont la population, ne cesse de croître, alors effectivement, la solution apparaît soudain impossible.
Malgré l'optimisme des organisations de l'ONU, tous leurs rapports écartent l’idée que l'Afrique Sous saharienne, région oubliée, écrasée et déguenillée puisse s'acquitter, dans neuf ans, d’un de ces buts. La pauvreté, la sécheresse et le manque de possibilités incitent les plus pauvres à émigrer vers les grandes villes. Déjà 400 villes, dans le monde, atteignent plus d’un million d'habitants et les grandes cités comme Istanbul, Lagos, Sao Paulo, Pékin, Le Caire, le Mexico, etc.. dépassent déjà les 15 millions. Là, des millions de personnes s'entassent dans les lieux sans conditions minimales d’hygiène, en surexploitant largement les ressources existantes, tout en se déclarant victime des mêmes maux qu ‘elles fuyaient dans le milieu rural : pauvreté, maladie et misère ;

Un bon gouvernement comme moyen
Au moment d'aborder son rapport n° II : « le Développement des Ressources Hydriques dans le Monde », l'UNESCO pointe haut et fort les causes fondamentales de ce désastre :"la gestion déficiente, la corruption, le manque d'institutions adéquates, l'inertie bureaucratique, le déficit de nouvelles évolutions et le manque d'infrastructures " comme certains des problèmes essentiels. Aussi comme avec la carte « de la pauvreté », la carte « des dictatures » corrompues, inefficaces et liberticides, coïncide avec celle du « manque d'eau ». De plus, au Proche Orient et en Afrique du nord, la relation entre disponibilité en eau par capitale et le gouvernement est direct, et dans les deux cas, déficient.
Mais la responsabilité n'est pas portée à ces seules dictatures. Durant le Sommet du Développement durable de Johannesburg, en 2002, « le Plan dit d'Application » appelait les nations du monde à mettre en pratique avant 2006, des plans destinés à la gestion des ressources hydriques et à leur exploitation efficace. Actuellement, seulement 12 % de ces stratégies ont été élaborées. Le gaspillage répandu fait le reste.
Le temps presse
La consommation d'eau s'est multipliée par six au siècle dernier, le double de la croissance démographique. Selon la Banque mondiale, en 2030 la population aura besoin de 55 % de plus d'aliments pour survivre. Et voilà qu'il faut tenir en compte que 70 % de la consommation d'eau dans le monde est employée pour l’irrigation. La Banque mondiale pronostique que, pour 2035, autour de 3 milliards de personnes vivront dans des zones affectées par un grave manque d'eau, spécialement en Afrique, au Proche Orient ou dans en Asie Méridionale. Des problèmes si graves que l'approvisionnement en eau et l'assainissement ont sûrement une solution. De surcroît , elle peut être rentable. Selon une étude de la Banque mondiale, la rentabilité d'un programme de rénovation des latrines à Kaboul est située entre 1.800 et 4.100 dollars, si on prend en compte chaque mort par diarrhée évitée.
Un chiffre : la couverture de l’assainissement dans les pays en voie de développement est de 49 %, dans le monde développé, il est de 98 %. Les citadins des pays pauvres paient12 fois plus leur assainissement que ceux des pays riches.
Au moment d'aborder son rapport n° II : « le Développement des Ressources Hydriques dans le Monde », l'UNESCO pointe haut et fort les causes fondamentales de ce désastre :"la gestion déficiente, la corruption, le manque d'institutions adéquates, l'inertie bureaucratique, le déficit de nouvelles évolutions et le manque d'infrastructures " comme certains des problèmes essentiels. Aussi comme avec la carte « de la pauvreté », la carte « des dictatures » corrompues, inefficaces et liberticides, coïncide avec celle du « manque d'eau ». De plus, au Proche Orient et en Afrique du nord, la relation entre disponibilité en eau par capitale et le gouvernement est direct, et dans les deux cas, déficient.
Mais la responsabilité n'est pas portée à ces seules dictatures. Durant le Sommet du Développement durable de Johannesburg, en 2002, « le Plan dit d'Application » appelait les nations du monde à mettre en pratique avant 2006, des plans destinés à la gestion des ressources hydriques et à leur exploitation efficace. Actuellement, seulement 12 % de ces stratégies ont été élaborées. Le gaspillage répandu fait le reste.
Le temps presse
La consommation d'eau s'est multipliée par six au siècle dernier, le double de la croissance démographique. Selon la Banque mondiale, en 2030 la population aura besoin de 55 % de plus d'aliments pour survivre. Et voilà qu'il faut tenir en compte que 70 % de la consommation d'eau dans le monde est employée pour l’irrigation. La Banque mondiale pronostique que, pour 2035, autour de 3 milliards de personnes vivront dans des zones affectées par un grave manque d'eau, spécialement en Afrique, au Proche Orient ou dans en Asie Méridionale. Des problèmes si graves que l'approvisionnement en eau et l'assainissement ont sûrement une solution. De surcroît , elle peut être rentable. Selon une étude de la Banque mondiale, la rentabilité d'un programme de rénovation des latrines à Kaboul est située entre 1.800 et 4.100 dollars, si on prend en compte chaque mort par diarrhée évitée.
Un chiffre : la couverture de l’assainissement dans les pays en voie de développement est de 49 %, dans le monde développé, il est de 98 %. Les citadins des pays pauvres paient12 fois plus leur assainissement que ceux des pays riches.