Des taux importants de perchlorate d'ammonium ont été découverts au début du mois de juillet dans des sources de captage d'eau potable de la Communauté urbaine de Bordeaux (Cub), entraînant l'arrêt de certains pompages, ont indiqué mardi des élus écologistes.
Selon ces élus Europe Ecologie-Les Verts (EELV), dont le vice-président de la Cub Gérard Chausset, cela a entraîné "l'arrêt d'exploitation de près de 25% des ressources en eau potable de la Cub".
Ils indiquent que des taux de 30 microgrammes par litre ont été relevés dans des zones de captage polluées selon eux par une ancienne poudrerie en cours de cession par l'Etat au groupe Safran.
Ils assurent dans leur communiqué que dans cet établissement, "le perchlorate d'ammonium est utilisé depuis plus d'un siècle (pour la fabrication de missiles, carburant, fusées et aujourd'hui airbags). Cette pollution durerait depuis plusieurs années."
"Cette substance difficile à éliminer a un impact sur la santé car elle peut inhiber l'assimilation de l'iode, par la glande thyroïde entraînant une hypothyroïdie", indiquent-ils.
Il n'existe pas de norme actuellement mais, pour EELV, "le ministère de la Santé va fixer un taux admissible de cette substance dans les prochains jours qui devrait être de 15 microgrammes (1g) par litre pour les adultes et un ou quatre 1g/l pour les nourrissons".
La Commission locale de l'eau (CLE), regroupant élus et associations, a été informée de ces taux anormalement élevés le 11 juillet. La CLE se réunit jeudi.
Les écologistes demandent qu'une expertise environnementale de la zone et des milieux naturels concernés soit effectuée par les services de l'Etat sous le contrôle de la CLE et que des suites judiciaires soient engagées par la Cub à l'encontre des responsables.
L'Express le 19/07/2011
Par Reuters
Selon ces élus Europe Ecologie-Les Verts (EELV), dont le vice-président de la Cub Gérard Chausset, cela a entraîné "l'arrêt d'exploitation de près de 25% des ressources en eau potable de la Cub".
Ils indiquent que des taux de 30 microgrammes par litre ont été relevés dans des zones de captage polluées selon eux par une ancienne poudrerie en cours de cession par l'Etat au groupe Safran.
Ils assurent dans leur communiqué que dans cet établissement, "le perchlorate d'ammonium est utilisé depuis plus d'un siècle (pour la fabrication de missiles, carburant, fusées et aujourd'hui airbags). Cette pollution durerait depuis plusieurs années."
"Cette substance difficile à éliminer a un impact sur la santé car elle peut inhiber l'assimilation de l'iode, par la glande thyroïde entraînant une hypothyroïdie", indiquent-ils.
Il n'existe pas de norme actuellement mais, pour EELV, "le ministère de la Santé va fixer un taux admissible de cette substance dans les prochains jours qui devrait être de 15 microgrammes (1g) par litre pour les adultes et un ou quatre 1g/l pour les nourrissons".
La Commission locale de l'eau (CLE), regroupant élus et associations, a été informée de ces taux anormalement élevés le 11 juillet. La CLE se réunit jeudi.
Les écologistes demandent qu'une expertise environnementale de la zone et des milieux naturels concernés soit effectuée par les services de l'Etat sous le contrôle de la CLE et que des suites judiciaires soient engagées par la Cub à l'encontre des responsables.
L'Express le 19/07/2011
Par Reuters