En 1995, Suez a signé un contrat de gestion des eaux, mais il ne l’a jamais respecté.

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Dès le début, Suez a augmenté les prix et lancé des négociations afin d’obtenir des crédits étrangers pour la construction d’infrastructures dans notre province. Mais à aucun moment il n’a respecté les quatre objectifs qui avaient été présentés comme étant à la base du projet de privatisation :
- accès aux services d’eau pour tous,
- accès aux services sanitaires pour tous,
- mise en place de compteurs d’eau
- et traitements des déchets de première et de seconde classes.
Suez n’ignorait pas, lorsqu’elle a pris la décision de quitter Sante Fe, que la colère grondait chez des milliers de consommateurs mécontents des services rendus par la compagnie dans les 15 municipalités de la province de Santa Fe.
L’opposition venait de divers secteurs de la société, des habitants des quartiers marginalisés et éloignées des centres urbains qui dénonçaient le manque de pression dans les conduites d’eau, jusqu’aux petites entreprises qui protestaient contre les factures exorbitantes. La population était particulièrement irritée par le fait que ceux qui ne pouvaient pas payer soient exclus du service.
Dès le début, Suez a augmenté les prix et lancé des négociations afin d’obtenir des crédits étrangers pour la construction d’infrastructures dans notre province. Mais à aucun moment il n’a respecté les quatre objectifs qui avaient été présentés comme étant à la base du projet de privatisation :
- accès aux services d’eau pour tous,
- accès aux services sanitaires pour tous,
- mise en place de compteurs d’eau
- et traitements des déchets de première et de seconde classes.
Suez n’ignorait pas, lorsqu’elle a pris la décision de quitter Sante Fe, que la colère grondait chez des milliers de consommateurs mécontents des services rendus par la compagnie dans les 15 municipalités de la province de Santa Fe.
L’opposition venait de divers secteurs de la société, des habitants des quartiers marginalisés et éloignées des centres urbains qui dénonçaient le manque de pression dans les conduites d’eau, jusqu’aux petites entreprises qui protestaient contre les factures exorbitantes. La population était particulièrement irritée par le fait que ceux qui ne pouvaient pas payer soient exclus du service.
Entre 2002 et 2003, le nombre de personnes exclues du service atteignait 50 000 personnes par an – presque 10% des 630 000 clients que la compagnie avait dans la province

Le choix du gouvernement d’ignorer cette situation a été une grande erreur : aujourd’hui, non seulement de nombreux quartiers sont privés d’eau et des services sanitaires, mais le coût humain et financier de ce désengagement de l’Etat est énorme : le gouvernement a dû payer en contrepartie pour les antibiotiques, les médicaments, les soins médicaux et davantage de lits dans les hôpitaux publiques. Le rapport entre les deux problèmes est confirmé par la corrélation entre les chiffres des maladies causées par l’eau non salubre et la carte des quartiers qui n’ont pas accès à l’eau et aux services sanitaires dans la municipalité de Rosario.
Avec un grand retard, les autorités proviciales se sont rangées à l’opinion des 256 000 citoyens de Santa Fe qui avaient voté au référendum de septembre 2002 pour la clôture du contrat avec Suez.
Malheureusement, les autorités ont choisi une nouvelle entreprise privée pour succèder à Suez, au lieu de revenir à un système public de gestion de l’eau. En donnant le contrat à une compagnie nationale, Emgasud, le gouvernement tente de maintenir le modèle de privatisation. Mais cette compagnie privée de Patagonie n’a aucune expérience dans le secteur de l’eau et des services sanitaires. Elle a été choisie grâce au soutien que le président actuel, Julio De Vido, lui apporte. C’est lui-même, alors secrétaire de la «Planification Nationale», qui avait fait pression pour que Suez soit choisi et qui a maintenant changé son fusil d’épaule. Mas il est à craindre que rien ne change.
Aujourd’hui, dans le dos des citoyens, le gouvernement essaie de clore la vente des actions de cette compagnie locale. La compagnie, Emgasud fait les mêmes promesses que Suez avec la différence cette fois-ci que le gouvernement financera le travail. Donc pourquoi laisser une compagnie privée gèrer l’eau quand les investissements continue à provenir du gouvernement ?
Or plus que jamais, les gens de Santa Fe disent « non » au model de privatisation. Aujourd’hui, comme dans le passé, nous affirmons notre engagement à ne pas nous arrêter jusqu’à ce que Suez soit parti. Nous réaffirmons notre conviction par rapport à la deuxième parti du plébiscite qui avait été voté en 2002: Nous ne nous arrêterons pas jusqu’à ce que
nous aurons atteint un model de gestion publique avec participation sociale et démocratique. Si nous réussissons à expulser Suez, la deuxième plus grande compagnie transnationale dans le monde, nous réussirons à chasser une toute autre compagnie privée qui essaiera de la remplacer. Parce que l’eau est un droit – pas une marchandise.
- Mise à jour : Suez va partir, mais le gouvernement projète la re-privatisation – les ouvriers appellent à une grève de 48 heures Les syndicats ouvriers des services sanitaires de Santa Fe, en Argentine, ont appelé à une grève de 48 heures le 25 juillet pour protester contre la vente, de la part de Suez, de ses actions à une compagnie privée argentine, Emgasud. Ils craignent que la situation ne se détériore encore avec la vente a Emgasud. Emgasud, une firme de gaz naturel, n’a aucune expérience dans la gestion de l’eau. Le gouverneur Jorge Obeid, sous la pression, déclare maintenant que d’autres entreprises sont également interessées à racheter les parts de Suez. Cependant, les organisations de consommateurs, environnementales, les syndicats et d’autres continuent à lutter pour que le services d’eau retourne dans le giron public .
Avec un grand retard, les autorités proviciales se sont rangées à l’opinion des 256 000 citoyens de Santa Fe qui avaient voté au référendum de septembre 2002 pour la clôture du contrat avec Suez.
Malheureusement, les autorités ont choisi une nouvelle entreprise privée pour succèder à Suez, au lieu de revenir à un système public de gestion de l’eau. En donnant le contrat à une compagnie nationale, Emgasud, le gouvernement tente de maintenir le modèle de privatisation. Mais cette compagnie privée de Patagonie n’a aucune expérience dans le secteur de l’eau et des services sanitaires. Elle a été choisie grâce au soutien que le président actuel, Julio De Vido, lui apporte. C’est lui-même, alors secrétaire de la «Planification Nationale», qui avait fait pression pour que Suez soit choisi et qui a maintenant changé son fusil d’épaule. Mas il est à craindre que rien ne change.
Aujourd’hui, dans le dos des citoyens, le gouvernement essaie de clore la vente des actions de cette compagnie locale. La compagnie, Emgasud fait les mêmes promesses que Suez avec la différence cette fois-ci que le gouvernement financera le travail. Donc pourquoi laisser une compagnie privée gèrer l’eau quand les investissements continue à provenir du gouvernement ?
Or plus que jamais, les gens de Santa Fe disent « non » au model de privatisation. Aujourd’hui, comme dans le passé, nous affirmons notre engagement à ne pas nous arrêter jusqu’à ce que Suez soit parti. Nous réaffirmons notre conviction par rapport à la deuxième parti du plébiscite qui avait été voté en 2002: Nous ne nous arrêterons pas jusqu’à ce que
nous aurons atteint un model de gestion publique avec participation sociale et démocratique. Si nous réussissons à expulser Suez, la deuxième plus grande compagnie transnationale dans le monde, nous réussirons à chasser une toute autre compagnie privée qui essaiera de la remplacer. Parce que l’eau est un droit – pas une marchandise.
- Mise à jour : Suez va partir, mais le gouvernement projète la re-privatisation – les ouvriers appellent à une grève de 48 heures Les syndicats ouvriers des services sanitaires de Santa Fe, en Argentine, ont appelé à une grève de 48 heures le 25 juillet pour protester contre la vente, de la part de Suez, de ses actions à une compagnie privée argentine, Emgasud. Ils craignent que la situation ne se détériore encore avec la vente a Emgasud. Emgasud, une firme de gaz naturel, n’a aucune expérience dans la gestion de l’eau. Le gouverneur Jorge Obeid, sous la pression, déclare maintenant que d’autres entreprises sont également interessées à racheter les parts de Suez. Cependant, les organisations de consommateurs, environnementales, les syndicats et d’autres continuent à lutter pour que le services d’eau retourne dans le giron public .