Ethanol = carburant controversé

Charles Côté
La Presse
L'éthanol est obtenu à partir de plantes riches en sucre, le maïs principalement. Ces dernières années, l'industrie automobile en a fait l'un de ses principaux arguments écolos. En effet, l'éthanol contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Par contre, son effet sur la qualité de l'air est mitigé. La nouvelle étude dévoilée cette semaine jette un nouveau doute sur ce carburant controversé.
«Si l'augmentation projetée de l'utilisation du maïs pour la production d'éthanol se réalise, il y aura des dommages considérables à la qualité de l'eau et des problèmes d'approvisionnement pourraient survenir localement ou à l'échelle régionale», affirme dans un communiqué le National Research Council.
Le NRC est un organisme de recherche privé lié à l'Académie nationale des sciences des États-Unis. Cette recherche sur les biocarburants a été financée par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA).
La Presse
L'éthanol est obtenu à partir de plantes riches en sucre, le maïs principalement. Ces dernières années, l'industrie automobile en a fait l'un de ses principaux arguments écolos. En effet, l'éthanol contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Par contre, son effet sur la qualité de l'air est mitigé. La nouvelle étude dévoilée cette semaine jette un nouveau doute sur ce carburant controversé.
«Si l'augmentation projetée de l'utilisation du maïs pour la production d'éthanol se réalise, il y aura des dommages considérables à la qualité de l'eau et des problèmes d'approvisionnement pourraient survenir localement ou à l'échelle régionale», affirme dans un communiqué le National Research Council.
Le NRC est un organisme de recherche privé lié à l'Académie nationale des sciences des États-Unis. Cette recherche sur les biocarburants a été financée par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA).
Pesticides et engrais
La culture du maïs est celle qui requiert le plus de pesticides et d'engrais, souligne le comité qui a rédigé le rapport. «La conversion des cultures vers le maïs entraînerait une hausse importante des épandages d'azote très soluble, qui pourrait migrer vers les puits d'eau potable et les rivières», ce qui aurait des «impacts significatifs sur la santé».
Pour répondre à la demande en eau du maïs destiné à la production d'éthanol dans les régions plus arides, le comité avance des solutions qui ne manqueront pas de soulever à leur tour la controverse. Par exemple, l'irrigation avec des eaux usées «biologiquement ou chimiquement impropres à l'irrigation des aliments». Ou la création de nouvelles variétés de maïs (OGM) qui exigent moins d'eau.
Le comité souligne aussi d'autres dangers, comme l'érosion causée par la culture traditionnelle du maïs. Ici, l'impact pourrait être réduit en changeant certaines pratiques. Les usines d'éthanol utilisent aussi beaucoup d'eau. Une raffinerie d'une capacité de 100 millions de gallons utilise autant d'eau qu'une ville de 5000 habitants. À ce rythme, d'ici 10 ans, l'industrie utilisera autant d'eau qu'une ville de près de 2 millions d'habitants.
Au Canada, les gouvernements provinciaux et fédéraux encouragent la production d'éthanol. Le gouvernement fédéral le considère comme un «carburant écologique d'avenir». Dans le budget 2007, il a prévu des dépenses de 2 milliards pour appuyer les «carburants renouvelables», principalement l'éthanol.
Le fédéral exige que, au Canada, d'ici à 2010, 5% des carburants (environ 2 milliards de litres par année) soient de source renouvelable. L'éthanol est exempt de la taxe d'accise fédérale de 10 cents.
Au Canada, depuis trois ans, la capacité de production est passée de 200 millions à 750 millions de litres. Au moins trois autres usines sont en construction et la capacité pourrait atteindre 1,4 milliard de litres à la fin de 2008. En Ontario et au Québec, l'éthanol est à base de maïs et dans l'Ouest, à base de blé. On tente aussi de le fabriquer à grande échelle avec des résidus forestiers.
Le site de Wikipédia
article du Figaro sur les conséquences se la culture pour produire de l'éthanol au Brésil sur le prix des terres
Pour répondre à la demande en eau du maïs destiné à la production d'éthanol dans les régions plus arides, le comité avance des solutions qui ne manqueront pas de soulever à leur tour la controverse. Par exemple, l'irrigation avec des eaux usées «biologiquement ou chimiquement impropres à l'irrigation des aliments». Ou la création de nouvelles variétés de maïs (OGM) qui exigent moins d'eau.
Le comité souligne aussi d'autres dangers, comme l'érosion causée par la culture traditionnelle du maïs. Ici, l'impact pourrait être réduit en changeant certaines pratiques. Les usines d'éthanol utilisent aussi beaucoup d'eau. Une raffinerie d'une capacité de 100 millions de gallons utilise autant d'eau qu'une ville de 5000 habitants. À ce rythme, d'ici 10 ans, l'industrie utilisera autant d'eau qu'une ville de près de 2 millions d'habitants.
Au Canada, les gouvernements provinciaux et fédéraux encouragent la production d'éthanol. Le gouvernement fédéral le considère comme un «carburant écologique d'avenir». Dans le budget 2007, il a prévu des dépenses de 2 milliards pour appuyer les «carburants renouvelables», principalement l'éthanol.
Le fédéral exige que, au Canada, d'ici à 2010, 5% des carburants (environ 2 milliards de litres par année) soient de source renouvelable. L'éthanol est exempt de la taxe d'accise fédérale de 10 cents.
Au Canada, depuis trois ans, la capacité de production est passée de 200 millions à 750 millions de litres. Au moins trois autres usines sont en construction et la capacité pourrait atteindre 1,4 milliard de litres à la fin de 2008. En Ontario et au Québec, l'éthanol est à base de maïs et dans l'Ouest, à base de blé. On tente aussi de le fabriquer à grande échelle avec des résidus forestiers.
Le site de Wikipédia
article du Figaro sur les conséquences se la culture pour produire de l'éthanol au Brésil sur le prix des terres