
le moustique vecteur de la maladie
215 décharges sauvages sont listées par la Préfecture, des centaines de batteries éventrées fleurissent le centre des villes, des carcasses de voitures ou autres appareils ménagers obstruent les ravines. Autant de niches 4* pour les moustiques !
L’île serait-elle le mauvais élève de la France en matière d’assainissement ? Sur 24 communes seulement 3 possèdent une station d’épuration en bon état de fonctionnement. Les autres communes, soit déversent leurs effluents directement dans l’océan soit, comme à St Denis (135 000 habitants), ont des stations obsolètes qui n’épurent qu’une partie des eaux usées. Quant à l’assainissement autonome, il est si peu contrôlé qu’une bonne partie des eaux usées est envoyée directement dans le sol ou dans les ravines !
Ce cloaque à l’échelle de l’île ne peut que favoriser l’installation durable de colonies de moustiques et déclencher les maladies qu’ils véhiculent (chikungunya, dengue ou paludisme).
Il suffit ! La Réunion serait-elle l’oubliée des directives européennes et des lois nationales, alors qu’il existe des financement européens et nationaux qui devraient être mobilisés sur ces projets prioritaires plutôt que pour satisfaire la folie des grandeurs des édiles locaux?
Il est grand temps que l’Etat français et les collectivités locales se retroussent les manches pour offrir aux Réunionnais et à leurs voisins de la zone un environnement sain.
Marie-Cécile Seigle-Vatte
Conseillère municipale, Saint-Denis de la Réunion
un article du journal Témoignages
L’île serait-elle le mauvais élève de la France en matière d’assainissement ? Sur 24 communes seulement 3 possèdent une station d’épuration en bon état de fonctionnement. Les autres communes, soit déversent leurs effluents directement dans l’océan soit, comme à St Denis (135 000 habitants), ont des stations obsolètes qui n’épurent qu’une partie des eaux usées. Quant à l’assainissement autonome, il est si peu contrôlé qu’une bonne partie des eaux usées est envoyée directement dans le sol ou dans les ravines !
Ce cloaque à l’échelle de l’île ne peut que favoriser l’installation durable de colonies de moustiques et déclencher les maladies qu’ils véhiculent (chikungunya, dengue ou paludisme).
Il suffit ! La Réunion serait-elle l’oubliée des directives européennes et des lois nationales, alors qu’il existe des financement européens et nationaux qui devraient être mobilisés sur ces projets prioritaires plutôt que pour satisfaire la folie des grandeurs des édiles locaux?
Il est grand temps que l’Etat français et les collectivités locales se retroussent les manches pour offrir aux Réunionnais et à leurs voisins de la zone un environnement sain.
Marie-Cécile Seigle-Vatte
Conseillère municipale, Saint-Denis de la Réunion
un article du journal Témoignages