
Menée sur l’ensemble du territoire régional, l’opération mobilise le Service régional de la protection des végétaux (SRPV) au sein de la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf), mais aussi le Conseil supérieur de la pêche (CSP) et la Direction régionale de la concurrence, consommation et répression des fraudes (DRCCRF).
Son objectif est de repérer, voire sanctionner les pratiques illégales en matière de traitement, qui présentent un danger pour l’environnement. «Nous voulons aussi et surtout vérifier que tous les utilisateurs de phytosanitaires –agriculteurs, collectivités locales, entreprises de travaux et particuliers – sont bien informés et connaissent les nouvelles mesures des arrêtés signés en avril (1)», explique Sophie Merle en charge du dossier au sein du SRPV.
Les agents de la DRCCRF ont ainsi pour mission de contrôler que les arrêtés sont bien affichés dans les points de vente de phytosanitaires, tandis que ceux du CSP et du SRPV repèrent les infractions sur les cours d’eau, fossés et points d’eau. En cas de verbalisation de comportements graves et avérés, des amendes allant jusqu’à 30.000 euros et des peines maximales de 6 mois d’emprisonnement pourraient être infligées.
Le dispositif réside dans le fait qu’il ne vise plus des molécules spécifiques comme l’atrazine (désherbant du maïs, interdit depuis 2003) et le diuron (désherbant réservé aux zones non agricoles –allées, trottoirs), mais concerne désormais tous les types de produits. «L’un des produits que l’on retrouve le plus est le glyphosate», souligne Sophie Merle.
En outre, pour la première fois, l’interdiction est centrée sur des zones à risque: cours d’eau, fossés et leur proximité immédiate. A terme, les services de l’Etat en charge de la qualité de l’eau souhaitent que les agriculteurs et les autres utilisateurs de phytosanitaires limitent leur usage des pesticides, notamment en adaptant le traitement en fonction de la réelle nuisibilité des organismes à détruire. L’objectif est aussi d’encourager une véritable maîtrise de la manipulation des produits et de leur dosage, l’utilisation de techniques alternatives et le développement de nouvelles méthodes. Enfin, cette campagne devrait permettre de repérer les zones à risque et les pratiques professionnelles dangereuses.
(1) arrêtés préfectoraux du 4 avril 2005 (Côtes d’Armor, Ille et Vilaine, Morbihan) et du 7 avril 2005 (Finistère)
Son objectif est de repérer, voire sanctionner les pratiques illégales en matière de traitement, qui présentent un danger pour l’environnement. «Nous voulons aussi et surtout vérifier que tous les utilisateurs de phytosanitaires –agriculteurs, collectivités locales, entreprises de travaux et particuliers – sont bien informés et connaissent les nouvelles mesures des arrêtés signés en avril (1)», explique Sophie Merle en charge du dossier au sein du SRPV.
Les agents de la DRCCRF ont ainsi pour mission de contrôler que les arrêtés sont bien affichés dans les points de vente de phytosanitaires, tandis que ceux du CSP et du SRPV repèrent les infractions sur les cours d’eau, fossés et points d’eau. En cas de verbalisation de comportements graves et avérés, des amendes allant jusqu’à 30.000 euros et des peines maximales de 6 mois d’emprisonnement pourraient être infligées.
Le dispositif réside dans le fait qu’il ne vise plus des molécules spécifiques comme l’atrazine (désherbant du maïs, interdit depuis 2003) et le diuron (désherbant réservé aux zones non agricoles –allées, trottoirs), mais concerne désormais tous les types de produits. «L’un des produits que l’on retrouve le plus est le glyphosate», souligne Sophie Merle.
En outre, pour la première fois, l’interdiction est centrée sur des zones à risque: cours d’eau, fossés et leur proximité immédiate. A terme, les services de l’Etat en charge de la qualité de l’eau souhaitent que les agriculteurs et les autres utilisateurs de phytosanitaires limitent leur usage des pesticides, notamment en adaptant le traitement en fonction de la réelle nuisibilité des organismes à détruire. L’objectif est aussi d’encourager une véritable maîtrise de la manipulation des produits et de leur dosage, l’utilisation de techniques alternatives et le développement de nouvelles méthodes. Enfin, cette campagne devrait permettre de repérer les zones à risque et les pratiques professionnelles dangereuses.
(1) arrêtés préfectoraux du 4 avril 2005 (Côtes d’Armor, Ille et Vilaine, Morbihan) et du 7 avril 2005 (Finistère)