L'association de défense des consommateurs CLCV a annoncé mercredi suspendre sa participation au Comité National de l'Eau, dénonçant un manque de transparence et des dysfonctionnements, à trois jours de la journée mondiale de l'eau.
"Face aux pressions des lobbies industriels et agricoles auxquelles certains élus sont parfois plus sensibles qu'à l'intérêt général, et lasse de ne pouvoir faire entendre les intérêts des consommateurs domestiques, la CLCV, très impliquée sur le terrain et dans les diverses instances de concertation, a décidé de suspendre sa participation au Comité National de l'Eau", selon un communiqué de la CLCV.
"La gouvernance de l'eau dans notre pays souffre cruellement d'un manque de transparence et de démocratie", déplore l'organisation qui qualifie le Comité National de l'Eau de "bateau ivre" et appelle l'Etat à "reprendre la barre de cette instance".
La CLCV déplore "une succession de groupes de travail et de commissions au rythme difficilement soutenable, des convocations suivies de contre-ordres, des communications d'ordres du jour incomplets, des envois trop tardifs ou partiels de documents de travail, des défaillances dans le partage des informations et dans la gestion des réunions".
Organe consultatif attaché au ministère de l'Environnement, le Comité national de l'eau, a été chargé de mettre en place la feuille de route pour la transition écologique dans le domaine de l'eau, à l'issue de la conférence environnementale de septembre.
Créé en 1964, il est constitué des représentants des collectivités locales, des socioprofessionnels usagers de l'eau, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, de l'Etat et de ses établissements publics.
"Face aux pressions des lobbies industriels et agricoles auxquelles certains élus sont parfois plus sensibles qu'à l'intérêt général, et lasse de ne pouvoir faire entendre les intérêts des consommateurs domestiques, la CLCV, très impliquée sur le terrain et dans les diverses instances de concertation, a décidé de suspendre sa participation au Comité National de l'Eau", selon un communiqué de la CLCV.
"La gouvernance de l'eau dans notre pays souffre cruellement d'un manque de transparence et de démocratie", déplore l'organisation qui qualifie le Comité National de l'Eau de "bateau ivre" et appelle l'Etat à "reprendre la barre de cette instance".
La CLCV déplore "une succession de groupes de travail et de commissions au rythme difficilement soutenable, des convocations suivies de contre-ordres, des communications d'ordres du jour incomplets, des envois trop tardifs ou partiels de documents de travail, des défaillances dans le partage des informations et dans la gestion des réunions".
Organe consultatif attaché au ministère de l'Environnement, le Comité national de l'eau, a été chargé de mettre en place la feuille de route pour la transition écologique dans le domaine de l'eau, à l'issue de la conférence environnementale de septembre.
Créé en 1964, il est constitué des représentants des collectivités locales, des socioprofessionnels usagers de l'eau, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, de l'Etat et de ses établissements publics.