
usine sur le fleuve Jaune
Ces informations, fournies par l'Agence Internationale à l'Énergie, une alliance de nations importatrices de pétrole, à Paris, ont aussi révélé que les émissions de gaz à effet de serre de la Chine sont récemment devenues beaucoup plus élevées que celles de toutes les nations industrialisées réunies.
"L'ampleur du phénomène en Chine menace d'anéantir tous les efforts effectués internationalement," s'inquiète David Fridley, le directeur du Groupe d'Énergie de la Chine à Lawrence Berkeley le Laboratoire National.
"Le problème du réchauffement climatique qui se pose actuellement est principalement la conséquence des activités de nos pays de l'Ouest, (et du cumul du dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre) dans l'atmosphère, mais la Chine contribue au problème du réchauffement climatique de demain."
Les dernières statistiques du Bureau National de Statistiques en Chine montrent que la consommation chinoise de combustibles fossiles a augmenté en 2006 de 9.3 %, soit autant que les années précédentes - et environ huit fois plus que l'augmentation américaine de 1,2 %.
Tandis qu'en 2001, les émissions totales de gaz à effet de serre de la Chine étaient seulement 42 % de celui des américains, elles sont montées en flèche avant 2006 pour atteindre les 97 %.
"Les nouvelles données ne sont pas encourageantes," explique Yang Fuqiang, le directeur en Chine de la Fondation pour l'Énergie, une organisation de San Francisco qui travaille largement avec des scientifiques de Lawrence Berkeley et le gouvernement chinois sur des programmes d'économie d'énergie.
"La Chine rattrape les Etats-Unis beaucoup plus rapidement qu'il n'était attendu."
Le haut fonctionnaire du Ministère de l'Environnement en Chine a admis mercredi que les résultats montrent que les efforts environnementaux du gouvernement depuis quelques années ont été inefficaces.
"La croissance économique est toujours trop importante et les progrès sont lents dans la restructuration des unités de production désuètes et passéistes," avoue Zhou Shengxian, le directeur du Ministère d'Etat de l'Environnement.
"Les nouvelles données montrent que beaucoup de fonctionnaires locaux sont plus concernés par le développement économique et le produit intérieur brut en croissance que par la dépense énergétique et la protection de l'environnement, que ceux-ci ne voient que comme une priorité inférieure," avoue Yang, de la Fondation à l'Énergie.
Le gouvernement central tente de forcer les collectivités locales à obéir aux décrets de diminution des dépenses énergétiques de Pékin, il a récemment annoncé que l'on estimera le salaire et la promotion des fonctionnaires locaux en fonction de leurs résultats environnementaux, et non seulement par rapport à leur succès économique. La première phase d'évaluation se fera en juillet.
Le fait que la Chine apparaisse comme un émetteur majeur de pollution à effet de réchauffement climatique, a été à l’origine de nombreuses controverses lors des négociations internationales à propos du changement climatique.
L'administration de Bush a refusé de signer le Protocole de Kyoto en partie parce que le pacte enjoignait seulement les nations industrialisées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et pas les nations les plus pauvres à croissance rapide comme la Chine.
Les fonctionnaires chinois, cependant, notent que le quota des émissions de gaz par personne de la Chine est loin au-dessous de ceux émis à l'Ouest et ils affirment que n'importe quel effort pour adopter des diminutions obligatoires restreindra sa croissance économique actuelle et en réalité pénalisera 1,3 milliard de personnes à demeurer pauvres.
Ces fonctionnaires disent que l'on doit donner à la Chine la chance d'atteindre les standards de prospérité occidentale avant qu'il ne réduise leurs émissions.
"Il doit être indiqué que le changement climatique est la conséquence des les émissions à long terme des pays développés et depuis longtemps et comme leurs taux élevés par personne," a fait remarquer, le mois dernier, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la Chine, Jiang Yu.
"Les pays développés portent une responsabilité indéniable," a-t-elle dit, ajoutant qu'ils devraient "penser à assumer leur responsabilité en cas de diminutions d'émissions.
Des négociations internationales ont commencé pour rédiger un pacte qui succède au Protocole de Kyoto, et les nations industrielles – comme la plupart des écologistes - insistent pour que les grands pays en voie de développement comme la Chine, l'Inde et le Brésil participent aux réductions.
Le douloureux problème de la Chine pourrait finalement se résorber, malgré tout.
Le gouvernement chinois a récemment admis que le réchauffement climatique aura un impact dramatique sur ses possibilités à nourrir son peuple. Un rapport gouvernemental de janvier révèle que le changement climatique causera en Chine une baisse de la production de blé, de maïs et de riz de 37 % durant les 50 prochaines années.
D’après le rapport, on s'attend au nord du pays sur la ceinture verte à des précipitations particulièrement en baisse, causant des sécheresses sévères et des tempêtes de sable, tandis qu'au Sud séviront des inondations et des ouragans subtropicaux.
La Chine a besoin, selon de nombreux experts, de l'aide des Etats-Unis et d'autres nations Occidentales pour l'aider à adopter des technologies d'économie d'énergie. La consommation d'énergie de la Chine par unité de production est 40 % supérieure à la moyenne mondiale et environ 70 % de son énergie utilise du charbon, brûlé généralement dans des centrales électriques particulièrement inefficaces.
Le Ministère de l'Energie américain effectue un peu de coopération technique avec la Chine sur des questions comme le charbon, mais la plupart des aides américaines en Chine ont été gelées en sanctions imposées par le Congrès après les mises à mort de Tienanmen en 1989 à Pékin.
Bien que les fonctionnaires chinois revendiquent pour leur pays des aides de l'étranger et des subventions,il est objecté que leur Banque centrale détient les réserves les plus importantes de monnaies étrangères du monde, soit à 1.1 trillions de $. Ainsi la plupart des experts affirment que la Chine nécessite plus une formation technologique que de l'argent.
Pour Barbara Finamore, directrice du programme de la Chine du Conseil de Défense des Ressources naturelles, la Chine a beaucoup à apprendre de la Californie.
La commission à l'Énergie de l'Etat et la Commission des Affaires Publiques ont échangé des méthodes avec leurs homologues en Chine ces dernières années, mais Mme Finamore dit qu'il en faut davantage pour aider à multiplier les méthodes efficaces d'économie d'énergie de la Californie.
"C'est ce dont la Chine manque," répète Mme Finamore, se référant au mélange complexe de normes d'efficacité de l'Etat pour les bâtiments, le matériel et l'industrie. "Nous n'avons aucun programme national de rendement énergétique, mais 20 Etats américains les utilisent et la Chine est sur le point de les utiliser."
"L'ampleur du phénomène en Chine menace d'anéantir tous les efforts effectués internationalement," s'inquiète David Fridley, le directeur du Groupe d'Énergie de la Chine à Lawrence Berkeley le Laboratoire National.
"Le problème du réchauffement climatique qui se pose actuellement est principalement la conséquence des activités de nos pays de l'Ouest, (et du cumul du dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre) dans l'atmosphère, mais la Chine contribue au problème du réchauffement climatique de demain."
Les dernières statistiques du Bureau National de Statistiques en Chine montrent que la consommation chinoise de combustibles fossiles a augmenté en 2006 de 9.3 %, soit autant que les années précédentes - et environ huit fois plus que l'augmentation américaine de 1,2 %.
Tandis qu'en 2001, les émissions totales de gaz à effet de serre de la Chine étaient seulement 42 % de celui des américains, elles sont montées en flèche avant 2006 pour atteindre les 97 %.
"Les nouvelles données ne sont pas encourageantes," explique Yang Fuqiang, le directeur en Chine de la Fondation pour l'Énergie, une organisation de San Francisco qui travaille largement avec des scientifiques de Lawrence Berkeley et le gouvernement chinois sur des programmes d'économie d'énergie.
"La Chine rattrape les Etats-Unis beaucoup plus rapidement qu'il n'était attendu."
Le haut fonctionnaire du Ministère de l'Environnement en Chine a admis mercredi que les résultats montrent que les efforts environnementaux du gouvernement depuis quelques années ont été inefficaces.
"La croissance économique est toujours trop importante et les progrès sont lents dans la restructuration des unités de production désuètes et passéistes," avoue Zhou Shengxian, le directeur du Ministère d'Etat de l'Environnement.
"Les nouvelles données montrent que beaucoup de fonctionnaires locaux sont plus concernés par le développement économique et le produit intérieur brut en croissance que par la dépense énergétique et la protection de l'environnement, que ceux-ci ne voient que comme une priorité inférieure," avoue Yang, de la Fondation à l'Énergie.
Le gouvernement central tente de forcer les collectivités locales à obéir aux décrets de diminution des dépenses énergétiques de Pékin, il a récemment annoncé que l'on estimera le salaire et la promotion des fonctionnaires locaux en fonction de leurs résultats environnementaux, et non seulement par rapport à leur succès économique. La première phase d'évaluation se fera en juillet.
Le fait que la Chine apparaisse comme un émetteur majeur de pollution à effet de réchauffement climatique, a été à l’origine de nombreuses controverses lors des négociations internationales à propos du changement climatique.
L'administration de Bush a refusé de signer le Protocole de Kyoto en partie parce que le pacte enjoignait seulement les nations industrialisées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et pas les nations les plus pauvres à croissance rapide comme la Chine.
Les fonctionnaires chinois, cependant, notent que le quota des émissions de gaz par personne de la Chine est loin au-dessous de ceux émis à l'Ouest et ils affirment que n'importe quel effort pour adopter des diminutions obligatoires restreindra sa croissance économique actuelle et en réalité pénalisera 1,3 milliard de personnes à demeurer pauvres.
Ces fonctionnaires disent que l'on doit donner à la Chine la chance d'atteindre les standards de prospérité occidentale avant qu'il ne réduise leurs émissions.
"Il doit être indiqué que le changement climatique est la conséquence des les émissions à long terme des pays développés et depuis longtemps et comme leurs taux élevés par personne," a fait remarquer, le mois dernier, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la Chine, Jiang Yu.
"Les pays développés portent une responsabilité indéniable," a-t-elle dit, ajoutant qu'ils devraient "penser à assumer leur responsabilité en cas de diminutions d'émissions.
Des négociations internationales ont commencé pour rédiger un pacte qui succède au Protocole de Kyoto, et les nations industrielles – comme la plupart des écologistes - insistent pour que les grands pays en voie de développement comme la Chine, l'Inde et le Brésil participent aux réductions.
Le douloureux problème de la Chine pourrait finalement se résorber, malgré tout.
Le gouvernement chinois a récemment admis que le réchauffement climatique aura un impact dramatique sur ses possibilités à nourrir son peuple. Un rapport gouvernemental de janvier révèle que le changement climatique causera en Chine une baisse de la production de blé, de maïs et de riz de 37 % durant les 50 prochaines années.
D’après le rapport, on s'attend au nord du pays sur la ceinture verte à des précipitations particulièrement en baisse, causant des sécheresses sévères et des tempêtes de sable, tandis qu'au Sud séviront des inondations et des ouragans subtropicaux.
La Chine a besoin, selon de nombreux experts, de l'aide des Etats-Unis et d'autres nations Occidentales pour l'aider à adopter des technologies d'économie d'énergie. La consommation d'énergie de la Chine par unité de production est 40 % supérieure à la moyenne mondiale et environ 70 % de son énergie utilise du charbon, brûlé généralement dans des centrales électriques particulièrement inefficaces.
Le Ministère de l'Energie américain effectue un peu de coopération technique avec la Chine sur des questions comme le charbon, mais la plupart des aides américaines en Chine ont été gelées en sanctions imposées par le Congrès après les mises à mort de Tienanmen en 1989 à Pékin.
Bien que les fonctionnaires chinois revendiquent pour leur pays des aides de l'étranger et des subventions,il est objecté que leur Banque centrale détient les réserves les plus importantes de monnaies étrangères du monde, soit à 1.1 trillions de $. Ainsi la plupart des experts affirment que la Chine nécessite plus une formation technologique que de l'argent.
Pour Barbara Finamore, directrice du programme de la Chine du Conseil de Défense des Ressources naturelles, la Chine a beaucoup à apprendre de la Californie.
La commission à l'Énergie de l'Etat et la Commission des Affaires Publiques ont échangé des méthodes avec leurs homologues en Chine ces dernières années, mais Mme Finamore dit qu'il en faut davantage pour aider à multiplier les méthodes efficaces d'économie d'énergie de la Californie.
"C'est ce dont la Chine manque," répète Mme Finamore, se référant au mélange complexe de normes d'efficacité de l'Etat pour les bâtiments, le matériel et l'industrie. "Nous n'avons aucun programme national de rendement énergétique, mais 20 Etats américains les utilisent et la Chine est sur le point de les utiliser."
China About to Pass US as World's Top Generator of Greenhouse Gases

tempête de sable
March 5, 2007 by the San Francisco Chronicle
by Robert Collier
Far more than previously acknowledged, the battle against global warming will be won or lost in China, even more so than in the West, new data show.
A report released last week by Beijing authorities indicated that as its economy continues to expand at a red-hot pace, China is highly likely to overtake the United States this year or in 2008 as the world's largest emitter of greenhouse gases.
This information, along with data from the International Energy Agency, the Paris-based alliance of oil importing nations, also revealed that China's greenhouse gas emissions have recently been growing by a total amount much greater than that of all industrialized nations put together.
"The magnitude of what's happening in China threatens to wipe out what's happening internationally," said David Fridley, leader of the China Energy Group at Lawrence Berkeley National Laboratory.
"Today's global warming problem has been caused mainly by us in the West, with the cumulative (carbon dioxide and other greenhouse gases) in the atmosphere, but China is contributing to the global warming problem of tomorrow."
New statistics released in Beijing on Wednesday by China's National Bureau of Statistics show that China's consumption of fossil fuels rose in 2006 by 9.3 percent, about the same rate as in previous years -- and about eight times higher than the U.S. increase of 1.2 percent.
While China's total greenhouse gas emissions were only 42 percent of the U.S. level in 2001, they had soared to an estimated 97 percent of the American level by 2006.
"The new data are not encouraging," said Yang Fuqiang, China director for the Energy Foundation, a San Francisco organization that works extensively with Lawrence Berkeley scientists and the Chinese government on energy-saving programs. "China will overtake the United States much faster than expected as the No. 1 emitter."
China's top environmental official admitted Wednesday that the results show the government's environment agenda of the past few years has been ineffective.
"Economic growth is still excessive ... and there is slow progress in restructuring obsolete and backward production capacity," said Zhou Shengxian, director of the State Environmental Protection Agency.
"The new data show that many local officials are more concerned about economic development, about increasing gross domestic product, and see energy efficiency and environmental protection as a lower priority," said Yang, of the Energy Foundation.
In an attempt to force local governments to obey energy-efficiency edicts from Beijing, the government recently announced that local officials' pay and promotion will be judged in part based on their environmental record, not just their economic success. The first evaluation period will be in July.
China's emergence as a global warming polluter has been intensely controversial in international negotiations over climate change.
The Bush administration refused to join the Kyoto Protocol in part because the pact committed only industrialized nations, but not fast-growing poorer nations like China, to reduce their emissions of greenhouse gases
Chinese officials, however, note that the country's per capita emissions are far below those in the West, and they say any move to adopt mandatory cuts now would restrain its economic growth and in effect penalize its 13 billion people for being poor. The officials say China must be given the chance to attain the West's standard of prosperity before it will cut emissions.
"It must be pointed out that climate change has been caused by the long-term historic emissions of developed countries and their high per-capita emissions," China's Foreign Ministry spokeswoman, Jiang Yu, said last month.
"Developed countries bear an unshirkable responsibility," she said, adding that they should "lead the way in assuming responsibility for emissions cuts."
International negotiations have begun over a successor pact to the Kyoto Protocol, and industrial nations -- and most environmentalists -- are insisting that big developing nations such as China, India and Brazil commit to reductions.
China's hard line may finally be softening, however.
The Chinese government recently admitted that global warming will dramatically impact China's ability to feed its people. A government report released in January said that climate change will cause China's production of wheat, corn and rice to drop by as much as 37 percent over the next 50 years.
Precipitation over the country's northern grainbelt is expected to drop markedly, causing worsened droughts and dust storms, while increased flooding and typhoons are expected in the subtropical south, the report said.
What China needs, many experts say, is help from the United States and other Western nations to help adopt energy-saving technologies. China's energy consumption per unit of production is 40 percent higher than the world's average, and about 70 percent of its energy comes from coal, usually burned in highly inefficient power plants.
The U.S. Energy Department carries out some technical cooperation with China on issues such as coal, but most forms of U.S. assistance to China have been barred under sanctions imposed by Congress after the 1989 Tiananmen killings in Beijing.
Although Chinese officials say their country should receive foreign grants and subsidies, the Central Bank has the world's highest foreign-exchange reserves, at $1.1 trillion, so most experts say China needs training and technology rather than cash.
China has much to learn from California, said Barbara Finamore, director of the China program of the Natural Resources Defense Council.
The state's Energy Commission and Public Utilities Commission have exchanged information with their counterparts in China in recent years, but Finamore said much more is needed to help spread California's energy-efficient ways.
"This is what China is missing," Finamore said, referring to the state's complex mix of efficiency standards for buildings, appliances and industry. "We have no national energy-efficiency program, but 20 U.S. states use them, and China is on the brink of using them."
by Robert Collier
Far more than previously acknowledged, the battle against global warming will be won or lost in China, even more so than in the West, new data show.
A report released last week by Beijing authorities indicated that as its economy continues to expand at a red-hot pace, China is highly likely to overtake the United States this year or in 2008 as the world's largest emitter of greenhouse gases.
This information, along with data from the International Energy Agency, the Paris-based alliance of oil importing nations, also revealed that China's greenhouse gas emissions have recently been growing by a total amount much greater than that of all industrialized nations put together.
"The magnitude of what's happening in China threatens to wipe out what's happening internationally," said David Fridley, leader of the China Energy Group at Lawrence Berkeley National Laboratory.
"Today's global warming problem has been caused mainly by us in the West, with the cumulative (carbon dioxide and other greenhouse gases) in the atmosphere, but China is contributing to the global warming problem of tomorrow."
New statistics released in Beijing on Wednesday by China's National Bureau of Statistics show that China's consumption of fossil fuels rose in 2006 by 9.3 percent, about the same rate as in previous years -- and about eight times higher than the U.S. increase of 1.2 percent.
While China's total greenhouse gas emissions were only 42 percent of the U.S. level in 2001, they had soared to an estimated 97 percent of the American level by 2006.
"The new data are not encouraging," said Yang Fuqiang, China director for the Energy Foundation, a San Francisco organization that works extensively with Lawrence Berkeley scientists and the Chinese government on energy-saving programs. "China will overtake the United States much faster than expected as the No. 1 emitter."
China's top environmental official admitted Wednesday that the results show the government's environment agenda of the past few years has been ineffective.
"Economic growth is still excessive ... and there is slow progress in restructuring obsolete and backward production capacity," said Zhou Shengxian, director of the State Environmental Protection Agency.
"The new data show that many local officials are more concerned about economic development, about increasing gross domestic product, and see energy efficiency and environmental protection as a lower priority," said Yang, of the Energy Foundation.
In an attempt to force local governments to obey energy-efficiency edicts from Beijing, the government recently announced that local officials' pay and promotion will be judged in part based on their environmental record, not just their economic success. The first evaluation period will be in July.
China's emergence as a global warming polluter has been intensely controversial in international negotiations over climate change.
The Bush administration refused to join the Kyoto Protocol in part because the pact committed only industrialized nations, but not fast-growing poorer nations like China, to reduce their emissions of greenhouse gases
Chinese officials, however, note that the country's per capita emissions are far below those in the West, and they say any move to adopt mandatory cuts now would restrain its economic growth and in effect penalize its 13 billion people for being poor. The officials say China must be given the chance to attain the West's standard of prosperity before it will cut emissions.
"It must be pointed out that climate change has been caused by the long-term historic emissions of developed countries and their high per-capita emissions," China's Foreign Ministry spokeswoman, Jiang Yu, said last month.
"Developed countries bear an unshirkable responsibility," she said, adding that they should "lead the way in assuming responsibility for emissions cuts."
International negotiations have begun over a successor pact to the Kyoto Protocol, and industrial nations -- and most environmentalists -- are insisting that big developing nations such as China, India and Brazil commit to reductions.
China's hard line may finally be softening, however.
The Chinese government recently admitted that global warming will dramatically impact China's ability to feed its people. A government report released in January said that climate change will cause China's production of wheat, corn and rice to drop by as much as 37 percent over the next 50 years.
Precipitation over the country's northern grainbelt is expected to drop markedly, causing worsened droughts and dust storms, while increased flooding and typhoons are expected in the subtropical south, the report said.
What China needs, many experts say, is help from the United States and other Western nations to help adopt energy-saving technologies. China's energy consumption per unit of production is 40 percent higher than the world's average, and about 70 percent of its energy comes from coal, usually burned in highly inefficient power plants.
The U.S. Energy Department carries out some technical cooperation with China on issues such as coal, but most forms of U.S. assistance to China have been barred under sanctions imposed by Congress after the 1989 Tiananmen killings in Beijing.
Although Chinese officials say their country should receive foreign grants and subsidies, the Central Bank has the world's highest foreign-exchange reserves, at $1.1 trillion, so most experts say China needs training and technology rather than cash.
China has much to learn from California, said Barbara Finamore, director of the China program of the Natural Resources Defense Council.
The state's Energy Commission and Public Utilities Commission have exchanged information with their counterparts in China in recent years, but Finamore said much more is needed to help spread California's energy-efficient ways.
"This is what China is missing," Finamore said, referring to the state's complex mix of efficiency standards for buildings, appliances and industry. "We have no national energy-efficiency program, but 20 U.S. states use them, and China is on the brink of using them."
LE SAVIEZ-VOUS…? FAITS ET CHIFFRES SUR LES PRÉCIPITATIONS
- Les précipitations sont toutes les formes de particules d’eau qui, à l’état liquide ou solide, tombent de l’atmosphère et atteignent le sol. Les formes de précipitations sont : la pluie, la bruine, la neige, la neige en grains, la neige roulée, les granules de glace, la grêle et le grésil.
- Selon les pays, les précipitations varient de 100 mm/an sous les climats arides ou désertiques, à plus de 3 400 mm/an dans les régions tropicales ou à fort relief montagneux.
Environ 40% des précipitations qui tombent sur les surfaces terrestres proviennent de la vapeur issue des océans. Les 60% restants proviennent de sources terrestres.
- La mousson, les cyclones tropicaux et les systèmes d’orages frontaux et convectifs des moyennes latitudes sont des mécanismes importants qui ont une incidence sur les précipitations, de même que les effets orographiques.
- Vers les pôles et en altitude, une plus grande partie des précipitations tombe sur les surfaces terrestres sous forme de neige. Selon certaines estimations, la Terre reçoit chaque année environ 1,7 x 1013 de tonnes de neige couvrant une superficie, variable d’une année sur l’autre, comprise entre 100 et 126 millions de km2.
- Dans les régions où le climat est froid ou tempéré, les chutes de neige peuvent constituer une part importante des précipitations totales. Par exemple, dans l’ouest des États-Unis, au Canada et en Europe, les chutes de neige représentent 40 à 75% des précipitations.
- Les volumes de précipitations sont faibles (200 mm ou moins) dans les régions subtropicales et polaires ainsi que dans les zones les plus éloignées des océans. Il existe également des ombres pluviométriques dans les régions situées sous le vent des montagnes, par exemple dans les vallées qui s’étendent à l’est de la Sierra Nevada, dans l’ouest des États-Unis, où les précipitations sont peu importantes.
- Shiklomanov évalue le volume des précipitations mondiales à 119 000 km3 par an, d’autres estimations vont de 107 000 à 119 000 km3.
- Les schémas de circulation générale de l’atmosphère suggèrent que l’augmentation du dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre feront probablement évoluer le climat de la planète. Les précipitations sont susceptibles d’être plus abondantes à 30° de latitude nord et à 30° de latitude sud en raison d’une évapotranspiration plus importante. En revanche, on s’attend à ce que de nombreuses régions tropicales et subtropicales reçoivent dans le futur des précipitations plus irrégulières et en moindre quantité. L’évolution du climat devrait également entraîner une augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes liées à l’eau : inondations, sécheresses, coulées de boue, typhons et cyclones