Le tribunal administratif de Nantes, saisi par une société indépendante du
sud-ouest, considère que la ville n'a pas joué le jeu de la concurrence.
Stéphane Ibarra, lors du dernier conseil municipal, avait défendu la
qualité du travail de la ville. Le tribunal administratif de Nantes, saisi
par une société indépendante du sud-ouest, considère que la ville n'a pas
joué le jeu de la concurrence. Stéphane Ibarra, lors du dernier conseil
municipal, avait défendu la qualité du travail de la ville.
Agur doit être réintégré dans le marché de l'eau. La ville avait écarté
cette grosse PME de la procédure.Le tribunal administratif de Nantes lui
demande de lui laisser sa chance.
La décision est tombée, hier, en milieu de journée. La ville de La
Roche-sur-Yon devra étudier l'offre d'Agur (Aquitaine gestion urbaine et
rurale), cette grosse PME du sud-ouest (groupe Etchart, 1 000 salariés, 300
millions de chiffre d'affaires), candidate au marché de l'eau yonnais, mais
qui avait été « recalé » par la ville.
Quelques semaines avant la délibération du conseil municipal sur ce dossier
très sensible politiquement (dans lequel la majorité s'est fissurée), Agur
avait décidé de saisir le tribunal administratif dans le cadre d'une
procédure de référé.
Hier, le tribunal a donné raison à Agur, jugeant que cette société avait
été écartée suite à un « manquement aux obligations de mise en concurrence
» de la part de la Ville.
Agur revient donc dans le jeu. Mais s'abstient de sauter de joie. La
société n'a obtenu que le droit de participer à la course. Qu'il faut
maintenant disputer. « On a toujours soutenu qu'on avait les moyens de
concourir. On va maintenant essayer de faire une offre de grande qualité »,
se contente de dire Hervé Bouhineau, le directeur commercial, présent à
l'audience du tribunal jeudi matin. » On a été obligés de faire cette
procédure, mais on veut tourner cette page. Maintenant, on veut faire des
propositions intéressantes pour les Yonnais. »
« Le plus important,l'intérêt des Yonnais »
La société attend maintenant un signe de la ville, qui doit fournir les
éléments techniques permettant à Agur de faire une offre, « le plus
rapidement possible ».
Pour Stéphane Ibarra, l'élu en charge de ce délicat dossier à la Ville,
cette décision est difficile à avaler. « Le juge est souverain,
commente-t-il, un peu sonné. Et il faut se donner le temps d'analyser cette
décision, voire peut-être d'envisager un pourvoi en cassation. » Pour
l'élu, la préoccupation première reste inchangée : « Un service d'eau qui
soit le moins cher possible et de qualité ».
Mais le jugement du tribunal est une sérieuse épine dans le pied. « Le
tribunal nous demande de réintégrer Agur, dont acte. Mais est-ce qu'il n'y
pas là une distorsion de concurrence, cette société disposant de certains
éléments qui vont lui permettre de faire une offre meilleure que ses
concurrents ? »
Pour Thierry Guelmenger, directeur de cabinet du maire, « le plus
important, comme l'a d'ailleurs toujours dit le maire, c'est l'intérêt des
Yonnais. Si, avec cette réintégration d'Agur, ils sont les principaux
bénéficiaires, tant mieux. »
La décision du tribunal jette toutefois une légère ombre sur la méthode qui
a prévalu pour désigner l'heureux bénéficiaire du marché de l'eau.
Philippe ECALLE Sud Ouest
sud-ouest, considère que la ville n'a pas joué le jeu de la concurrence.
Stéphane Ibarra, lors du dernier conseil municipal, avait défendu la
qualité du travail de la ville. Le tribunal administratif de Nantes, saisi
par une société indépendante du sud-ouest, considère que la ville n'a pas
joué le jeu de la concurrence. Stéphane Ibarra, lors du dernier conseil
municipal, avait défendu la qualité du travail de la ville.
Agur doit être réintégré dans le marché de l'eau. La ville avait écarté
cette grosse PME de la procédure.Le tribunal administratif de Nantes lui
demande de lui laisser sa chance.
La décision est tombée, hier, en milieu de journée. La ville de La
Roche-sur-Yon devra étudier l'offre d'Agur (Aquitaine gestion urbaine et
rurale), cette grosse PME du sud-ouest (groupe Etchart, 1 000 salariés, 300
millions de chiffre d'affaires), candidate au marché de l'eau yonnais, mais
qui avait été « recalé » par la ville.
Quelques semaines avant la délibération du conseil municipal sur ce dossier
très sensible politiquement (dans lequel la majorité s'est fissurée), Agur
avait décidé de saisir le tribunal administratif dans le cadre d'une
procédure de référé.
Hier, le tribunal a donné raison à Agur, jugeant que cette société avait
été écartée suite à un « manquement aux obligations de mise en concurrence
» de la part de la Ville.
Agur revient donc dans le jeu. Mais s'abstient de sauter de joie. La
société n'a obtenu que le droit de participer à la course. Qu'il faut
maintenant disputer. « On a toujours soutenu qu'on avait les moyens de
concourir. On va maintenant essayer de faire une offre de grande qualité »,
se contente de dire Hervé Bouhineau, le directeur commercial, présent à
l'audience du tribunal jeudi matin. » On a été obligés de faire cette
procédure, mais on veut tourner cette page. Maintenant, on veut faire des
propositions intéressantes pour les Yonnais. »
« Le plus important,l'intérêt des Yonnais »
La société attend maintenant un signe de la ville, qui doit fournir les
éléments techniques permettant à Agur de faire une offre, « le plus
rapidement possible ».
Pour Stéphane Ibarra, l'élu en charge de ce délicat dossier à la Ville,
cette décision est difficile à avaler. « Le juge est souverain,
commente-t-il, un peu sonné. Et il faut se donner le temps d'analyser cette
décision, voire peut-être d'envisager un pourvoi en cassation. » Pour
l'élu, la préoccupation première reste inchangée : « Un service d'eau qui
soit le moins cher possible et de qualité ».
Mais le jugement du tribunal est une sérieuse épine dans le pied. « Le
tribunal nous demande de réintégrer Agur, dont acte. Mais est-ce qu'il n'y
pas là une distorsion de concurrence, cette société disposant de certains
éléments qui vont lui permettre de faire une offre meilleure que ses
concurrents ? »
Pour Thierry Guelmenger, directeur de cabinet du maire, « le plus
important, comme l'a d'ailleurs toujours dit le maire, c'est l'intérêt des
Yonnais. Si, avec cette réintégration d'Agur, ils sont les principaux
bénéficiaires, tant mieux. »
La décision du tribunal jette toutefois une légère ombre sur la méthode qui
a prévalu pour désigner l'heureux bénéficiaire du marché de l'eau.
Philippe ECALLE Sud Ouest