L'association Mieux Vivre à La Ville-aux-Dames, présidée par Jamy Pruvot, a organisé tout le week-end dernier une action sur la thématique de l'eau dans la salle George-Sand. Avec des constats et des conclusions qui poussent à la réflexion et mettent la gestion de l'eau par délégation de service, en question. Une belle exposition pédagogique.
Rencontres et débats ont nourri samedi et dimanche cette thématique, avec un grand temps fort samedi et la venue de Jean-Luc Touly, cadre chez Véolia pendant 30 ans, élu Vert et auteur d'ouvrages sur l'eau.
Au moment de sa rencontre avec le public, c'est surtout l'aspect local qui a prévalu. Et là, Jean-Luc Touly a asséné quelques précisions, sur la gestion de l'eau en délégation de service par la municipalité, à la société Véolia, « plus qu'interrogeante », selon lui. « Tout d'abord le rapport synthétique présenté en conseil municipal n'est pas conforme car il ne présente pas le bilan financier détaillé de la gestion de l'eau par la société Véolia sur la commune. On ne voit pas apparaître ce qui devrait l'être dans ce qui a été donné aux conseillers municipaux pour délibérer : la part des charges de personnels, le détail des interventions sur la commune, la gestion des compteurs, en clair les charges d'exploitations.
« Les conseillers n'en n'ont pas eu connaissance alors que le maire a présenté, lui, un bilan financier lors de la délibération, cela veut donc dire qu'il existe. De plus on ne voit jamais les produits financiers », affirme Jean-Luc Touly.
Et de continuer en spécifiant que « les compteurs devraient être changés tous les 14 ans ce qui n'est pas le cas pour 400 des abonnés, qui continuent malgré tout de payer une location.
« Rien n'apparaît non plus sur les frais de personnel surfacturés, la contribution aux frais centraux de la société et on n'a pas de précisions sur cette même facture sur l'entretien des réseaux », a conclu l'intervenant.
Derrière tous ces constats, apparaît la question d'une gestion de l'eau en régie municipale réclamée par les élus d'opposition. La question du prix est certes la première préoccupation mais aussi, « la question de la main mise sur l'eau par des grandes multinationales qui font d'énormes profits sur la gestion de l'eau. Qu'en adviendra-t-il quand elles auront tout le contrôle ? », s'est demandé un conseiller municipal d'opposition.
Rencontres et débats ont nourri samedi et dimanche cette thématique, avec un grand temps fort samedi et la venue de Jean-Luc Touly, cadre chez Véolia pendant 30 ans, élu Vert et auteur d'ouvrages sur l'eau.
Au moment de sa rencontre avec le public, c'est surtout l'aspect local qui a prévalu. Et là, Jean-Luc Touly a asséné quelques précisions, sur la gestion de l'eau en délégation de service par la municipalité, à la société Véolia, « plus qu'interrogeante », selon lui. « Tout d'abord le rapport synthétique présenté en conseil municipal n'est pas conforme car il ne présente pas le bilan financier détaillé de la gestion de l'eau par la société Véolia sur la commune. On ne voit pas apparaître ce qui devrait l'être dans ce qui a été donné aux conseillers municipaux pour délibérer : la part des charges de personnels, le détail des interventions sur la commune, la gestion des compteurs, en clair les charges d'exploitations.
« Les conseillers n'en n'ont pas eu connaissance alors que le maire a présenté, lui, un bilan financier lors de la délibération, cela veut donc dire qu'il existe. De plus on ne voit jamais les produits financiers », affirme Jean-Luc Touly.
Et de continuer en spécifiant que « les compteurs devraient être changés tous les 14 ans ce qui n'est pas le cas pour 400 des abonnés, qui continuent malgré tout de payer une location.
« Rien n'apparaît non plus sur les frais de personnel surfacturés, la contribution aux frais centraux de la société et on n'a pas de précisions sur cette même facture sur l'entretien des réseaux », a conclu l'intervenant.
Derrière tous ces constats, apparaît la question d'une gestion de l'eau en régie municipale réclamée par les élus d'opposition. La question du prix est certes la première préoccupation mais aussi, « la question de la main mise sur l'eau par des grandes multinationales qui font d'énormes profits sur la gestion de l'eau. Qu'en adviendra-t-il quand elles auront tout le contrôle ? », s'est demandé un conseiller municipal d'opposition.