La résolution A/RES/70/169 adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 17 décembre 2015 explicite et distingue désormais dans son contenu, le droit à l’eau potable de celui à l’assainissement. Cette décision sans remettre en cause le lien indéniable entre ces deux droits, donne à chacun d’eux une teneur spécifique et renforce le cadre juridique de la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable (ODD) n°6 qui vise l’accès universel à l’eau et à l’assainissement au plus tard en 2030.
Le 17 décembre 2015, l’Assemblée générale a approuvé, par consensus, la résolution 70/169, présentée par l'Espagne et l'Allemagne, qui différencie pour la première fois les droits à l'eau et à l'assainissement. Il s’agit d’une avancée qui a été explicitement soutenue par 95 États qui ont coparrainé le texte, plus que dans le passé pour des résolutions sur cette question.
La reconnaissance séparée des droits à l'eau et à l'assainissement répond à la nécessité de mettre en évidence ses particularités et de renforcer le droit à l'assainissement. Grâce à cette nouvelle résolution, les États disposent désormais d’un instrument plus clair pour connaître l'étendue des droits à l'eau et à l'assainissement. Elle leur permettra de pouvoir contribuer à leur réalisation de manière plus efficace.
La décision de séparer les deux droits a été faite en tenant compte de l'avis du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, des rapporteurs spéciaux sur la question et des organisations travaillant dans ce domaine. La réalité a montré que le droit à l'assainissement a été éclipsé par le droit à l'eau. La preuve en est que le 7e objectif du Millénaire pour le développement – à savoir réduire de moitié, d'ici 2015, la proportion de personnes n’ayant pas un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement de base - a été atteint en ce qui concerne l'eau potable, mais pas en ce qui concerne l'assainissement.
Un autre aspect important de la résolution 70/169 se réfère à l'impact de genre sur les droits à l'eau et à l'assainissement. Comme en témoigne la nouvelle résolution, le manque d'accès à l'eau potable et à l'assainissement porte atteinte aux droits de l’homme et à l'égalité des femmes et des filles. L’Espagne se réjouit que le texte ait été choisi afin de promouvoir la participation des femmes dans la prise de décisions sur les questions d'eau et d'assainissement.
Dans ce contexte, l'Assemblée générale a fait un grand pas en avant depuis que le droit à l'eau et à l'assainissement a été reconnu par la résolution 64/292 en 2010 et l’approbation de la résolution 68/157, sur l’initiative l'hispano-allemande, en 2013
Le 17 décembre 2015, l’Assemblée générale a approuvé, par consensus, la résolution 70/169, présentée par l'Espagne et l'Allemagne, qui différencie pour la première fois les droits à l'eau et à l'assainissement. Il s’agit d’une avancée qui a été explicitement soutenue par 95 États qui ont coparrainé le texte, plus que dans le passé pour des résolutions sur cette question.
La reconnaissance séparée des droits à l'eau et à l'assainissement répond à la nécessité de mettre en évidence ses particularités et de renforcer le droit à l'assainissement. Grâce à cette nouvelle résolution, les États disposent désormais d’un instrument plus clair pour connaître l'étendue des droits à l'eau et à l'assainissement. Elle leur permettra de pouvoir contribuer à leur réalisation de manière plus efficace.
La décision de séparer les deux droits a été faite en tenant compte de l'avis du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, des rapporteurs spéciaux sur la question et des organisations travaillant dans ce domaine. La réalité a montré que le droit à l'assainissement a été éclipsé par le droit à l'eau. La preuve en est que le 7e objectif du Millénaire pour le développement – à savoir réduire de moitié, d'ici 2015, la proportion de personnes n’ayant pas un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement de base - a été atteint en ce qui concerne l'eau potable, mais pas en ce qui concerne l'assainissement.
Un autre aspect important de la résolution 70/169 se réfère à l'impact de genre sur les droits à l'eau et à l'assainissement. Comme en témoigne la nouvelle résolution, le manque d'accès à l'eau potable et à l'assainissement porte atteinte aux droits de l’homme et à l'égalité des femmes et des filles. L’Espagne se réjouit que le texte ait été choisi afin de promouvoir la participation des femmes dans la prise de décisions sur les questions d'eau et d'assainissement.
Dans ce contexte, l'Assemblée générale a fait un grand pas en avant depuis que le droit à l'eau et à l'assainissement a été reconnu par la résolution 64/292 en 2010 et l’approbation de la résolution 68/157, sur l’initiative l'hispano-allemande, en 2013