
..., boues de stations d'épuration, graisses, huiles et jus divers. Le tout sera malaxé et disposé dans des alvéoles recouvertes par un couvercle étanche. La fermentation produira du méthane qui sera utilisé pour alimenter une usine de production électrique que certains n'hésiteront pas, bientôt, à qualifier de "renouvelable" voire "d'électricité verte".
Pour parler clair, disent les opposants il s'agira d'une vaste décharge dont on récupérera le dégagement de méthane au lieu de le laisser, comme traditionnellement, partir dans l'atmosphère, ce qui aura pour mérite de faire passer un enfouissement, aujourd'hui interdit, pour une opération "d'écologie industrielle", suivant un terme à la mode.
"On va faire de la pédagogie" a annoncé le représentant de Véolia qui pilote le projet. Il en faudra certainement pour convaincre "L'association de défense du patrimoine naturel de Plourin" qui n'ignore pas que la nature "privée" du projet a d'abord pour objet la recherche de bénéfices maximum et que ceux-ci passent par des tonnages récoltés de plus en plus importants.
"Non à une gestion privée des déchets "
C'est le titre d'un article paru dans le journal Ouest-France du mardi 17 janvier 2006. L'expression est du Comité de défense. Ce qui choque également les opposants, c'est le fait qu'un plan départemental d'élimination des déchets a été élaboré dans le Finistère. Même si les principales villes ont eu recours à l'affermage (généralement attribué à Véolia), c'est encore elles et le Conseil Général qui sont supposés piloter. Avec ce projet le privé est au mannettes. Il décide lui-même où sera implantée une usine, quel procédé sera utilisé et dans quel rayon il collectera. Les collectivités locales n'auront plus que le rôle de clients exploitables à volonté.
Privatisation des déchets et de l'électricité : même combat !
Dans le temps même où se mène cette opération, RTE (réseau de transport d'électricité) vient de lancer un appel d'offre pour une centrale électrique dans le Nord de la Bretagne. Là encore plusieurs entreprises privées semblent sur la ligne de départ. Par exemple Suez qui retrouve son premier métier mais aussi Bolloré et "Doux" producteur de poulets qui pourra ainsi transformer fientes, plumes et viscères en électricité "verte". A n'en pas douter Véolia et son "écométhaniseur" est également en piste. Il ne manque plus que AREVA pour tenter, à nouveau, d'imposer une centrale nucléaire aux bretons.
Le Conseil Régional qui a élaboré son propre plan énergétique pour la Bretagne se dit scandalisé par cette initiative prise par RTE sans aucune concertation.
Mais protester ne suffit plus, l'urgence impose que les collectivités locales, départementales et régionales reprennent la maîtrise publique de la gestion de l'eau, des déchets, de l'énergie.
S-eau-S
Pour parler clair, disent les opposants il s'agira d'une vaste décharge dont on récupérera le dégagement de méthane au lieu de le laisser, comme traditionnellement, partir dans l'atmosphère, ce qui aura pour mérite de faire passer un enfouissement, aujourd'hui interdit, pour une opération "d'écologie industrielle", suivant un terme à la mode.
"On va faire de la pédagogie" a annoncé le représentant de Véolia qui pilote le projet. Il en faudra certainement pour convaincre "L'association de défense du patrimoine naturel de Plourin" qui n'ignore pas que la nature "privée" du projet a d'abord pour objet la recherche de bénéfices maximum et que ceux-ci passent par des tonnages récoltés de plus en plus importants.
"Non à une gestion privée des déchets "
C'est le titre d'un article paru dans le journal Ouest-France du mardi 17 janvier 2006. L'expression est du Comité de défense. Ce qui choque également les opposants, c'est le fait qu'un plan départemental d'élimination des déchets a été élaboré dans le Finistère. Même si les principales villes ont eu recours à l'affermage (généralement attribué à Véolia), c'est encore elles et le Conseil Général qui sont supposés piloter. Avec ce projet le privé est au mannettes. Il décide lui-même où sera implantée une usine, quel procédé sera utilisé et dans quel rayon il collectera. Les collectivités locales n'auront plus que le rôle de clients exploitables à volonté.
Privatisation des déchets et de l'électricité : même combat !
Dans le temps même où se mène cette opération, RTE (réseau de transport d'électricité) vient de lancer un appel d'offre pour une centrale électrique dans le Nord de la Bretagne. Là encore plusieurs entreprises privées semblent sur la ligne de départ. Par exemple Suez qui retrouve son premier métier mais aussi Bolloré et "Doux" producteur de poulets qui pourra ainsi transformer fientes, plumes et viscères en électricité "verte". A n'en pas douter Véolia et son "écométhaniseur" est également en piste. Il ne manque plus que AREVA pour tenter, à nouveau, d'imposer une centrale nucléaire aux bretons.
Le Conseil Régional qui a élaboré son propre plan énergétique pour la Bretagne se dit scandalisé par cette initiative prise par RTE sans aucune concertation.
Mais protester ne suffit plus, l'urgence impose que les collectivités locales, départementales et régionales reprennent la maîtrise publique de la gestion de l'eau, des déchets, de l'énergie.
S-eau-S