
Tableau de la corruption dans le monde dressé en 2003 par l'ONG Transparency International
L'organisation non gouvernementale incite "vivement" les gouvernements occidentaux à "obliger leurs sociétés pétrolières à divulguer les droits, redevances et autres sommes qu'elles versent aux gouvernements et sociétés pétrolières nationales des pays hôtes".
La corruption entraîne "une perte importante de fonds publics dont ont besoin aussi bien les pays développés que les pays en développement pour l'éducation, les soins de santé et la réduction de la pauvreté", a ajouté Peter Eigen dans un communiqué diffusé avant la présentation du rapport à Londres.
Haïti, le Bangladesh et le Nigeria sont en tête des pays classés selon l'indice 2004 de perception de la corruption (IPC) établi par TI, c'est-à-dire les pays où la corruption est la plus "aiguë". Ces pays figuraient déjà dans le trio de tête de l'indice 2003.
Le niveau de corruption est élevé dans les "pays riches en pétrole" qui obtiennent des scores "extrêmement bas" sur une échelle allant de 10 (haut niveau de probité) à 0 (haut niveau de corruption), observe TI.
Dans ces pays, "la passation des marchés publics est corrodée par la disparition des revenus qui aboutissent dans les poches de dirigeants de sociétés pétrolières occidentales, d'intermédiaires et de fonctionnaires locaux", déplore la plus grande ONG internationale vouée à la lutte contre la corruption dans le monde entier.
Ainsi, prévient TI, l'avenir de l'Irak (129e - 2,1) "dépend de la transparence dans le secteur pétrolier. Sans mesures strictes visant à lutter contre les pots-de-vin, la reconstruction de l'Irak sera anéantie par un détournement inutile de ressources vers une élite corrompue", estimé l'ONG.
Parmi les 146 pays figurant dans le classement 2004, 60 obtiennent moins de 3 sur 10, ce qui indique que la corruption y est "endémique" et les "dépouille" de leur "potentiel", relève TI.
Les pays les plus pauvres, qui pour la plupart se retrouvent dans la moitié inférieure de l'indice, sont "ceux qui ont le plus grand besoin de soutien dans la lutte contre la corruption", a souligné M. Eigen.
La Russie est mal classée (90e - 2,8) à égalité avec l'Inde, et après la Chine (71e - 3,4).
A l'opposé, la Finlande (9,7), la Nouvelle-Zélande (9,6), le Danemark et l'Islande (tous deux 9,5) forment le quatuor de tête des pays perçus comme les moins corrompus, devant Singapour (9,3), la Suède (9,2), la Suisse (9,1) et la Norvège (8,9).
Le Royaume-Uni (11e - 8,6) devance l'Allemagne (15e - 8,2), les Etats-Unis (17e - 7,5), le Chili (20e - 7,4) et la France (22e - 7,1), qui se trouve à égalité avec l'Espagne.
L'indice a été établi à partir de 18 enquêtes et analyses d'experts fournis à TI entre 2002 et 2004 et réalisés par 12 organismes indépendants, selon le communiqué.
Tous les pays du monde ne figurent pas dans le classement de TI, dans la mesure où un minimum de trois enquêtes par pays est nécessaire pour qu'il puisse être inclus dans l'IPC.
La corruption entraîne "une perte importante de fonds publics dont ont besoin aussi bien les pays développés que les pays en développement pour l'éducation, les soins de santé et la réduction de la pauvreté", a ajouté Peter Eigen dans un communiqué diffusé avant la présentation du rapport à Londres.
Haïti, le Bangladesh et le Nigeria sont en tête des pays classés selon l'indice 2004 de perception de la corruption (IPC) établi par TI, c'est-à-dire les pays où la corruption est la plus "aiguë". Ces pays figuraient déjà dans le trio de tête de l'indice 2003.
Le niveau de corruption est élevé dans les "pays riches en pétrole" qui obtiennent des scores "extrêmement bas" sur une échelle allant de 10 (haut niveau de probité) à 0 (haut niveau de corruption), observe TI.
Dans ces pays, "la passation des marchés publics est corrodée par la disparition des revenus qui aboutissent dans les poches de dirigeants de sociétés pétrolières occidentales, d'intermédiaires et de fonctionnaires locaux", déplore la plus grande ONG internationale vouée à la lutte contre la corruption dans le monde entier.
Ainsi, prévient TI, l'avenir de l'Irak (129e - 2,1) "dépend de la transparence dans le secteur pétrolier. Sans mesures strictes visant à lutter contre les pots-de-vin, la reconstruction de l'Irak sera anéantie par un détournement inutile de ressources vers une élite corrompue", estimé l'ONG.
Parmi les 146 pays figurant dans le classement 2004, 60 obtiennent moins de 3 sur 10, ce qui indique que la corruption y est "endémique" et les "dépouille" de leur "potentiel", relève TI.
Les pays les plus pauvres, qui pour la plupart se retrouvent dans la moitié inférieure de l'indice, sont "ceux qui ont le plus grand besoin de soutien dans la lutte contre la corruption", a souligné M. Eigen.
La Russie est mal classée (90e - 2,8) à égalité avec l'Inde, et après la Chine (71e - 3,4).
A l'opposé, la Finlande (9,7), la Nouvelle-Zélande (9,6), le Danemark et l'Islande (tous deux 9,5) forment le quatuor de tête des pays perçus comme les moins corrompus, devant Singapour (9,3), la Suède (9,2), la Suisse (9,1) et la Norvège (8,9).
Le Royaume-Uni (11e - 8,6) devance l'Allemagne (15e - 8,2), les Etats-Unis (17e - 7,5), le Chili (20e - 7,4) et la France (22e - 7,1), qui se trouve à égalité avec l'Espagne.
L'indice a été établi à partir de 18 enquêtes et analyses d'experts fournis à TI entre 2002 et 2004 et réalisés par 12 organismes indépendants, selon le communiqué.
Tous les pays du monde ne figurent pas dans le classement de TI, dans la mesure où un minimum de trois enquêtes par pays est nécessaire pour qu'il puisse être inclus dans l'IPC.