Dans le cadre de la réalisation de ses objectifs, ACME/ Maroc s’est doté d'une stratégie de sensibilisation, mise en exergue d’ailleurs dans ses statuts (art 6 et 7), pour parvenir à faire prendre conscience des problèmes affectant nos richesses hydriques, dont la pénurie, le gaspillage et la mauvaise gestion ne sont plus un secret pour personne. C’est un choix délibéré pour accomplir la mission que notre organisation a prise en charge aux côtés d'autres ONG dans le cadre d’une action citoyenne pour la protection de ressources naturelles de plus en plus rares et de l’environnement dans son ensemble. Et ce n’est pas nouveau pour le tissu associatif dont nous faisons partie de contribuer d’une façon consciente au développement durable du pays ; contribution d’ailleurs que le rapport national du développement durable de 2002 qualifie d’insuffisante : « En dépit des efforts et des progrès réalisés les actions menées en matière d’éducation et de sensibilisation n’ont pas permis une concrétisation collective des forces vives de la société et une responsabilisation personnelle du citoyen vis-à-vis des atteintes subies par l’environnement ».. Constat sans équivoque qui fait appel à plus de mobilisation de tous les efforts tant du côté du gouvernement que de celui des composantes de la société civile pour une sensibilisation rationnelle et opératoire visant l’élément clé dans le développement durable à savoir la citoyenne et le citoyen dans l’espace où ils vivent. C’est dans cette perspective que notre association s’est engagée dans le processus de développement durable par la sensibilisation et l’éducation sur le terrain, dans les établissements scolaires comme dans des unités de production. C’est une grande tâche à laquelle s’est attelée notre association dans le cadre de son action plurielle, non seulement pour favoriser une prise de conscience mais pour s’attaquer à fond aux problèmes posés dans le domaine de l’eau, tant dans la gestion de sa pénurie que de ses excès (inondations) ; convaincre tout un chacun des dangers de la négligence et du gaspillage de l’eau ressource vitale pour tout l’environnement est l’un des devoirs pour le pousser à s’engager dans la perspective de changement dans le sens le plus large du mot.
Éducation et sensibilisation à l'environnement (ESE)
Il est généralement admis que, initialement, l’éducation relative à l’environnement résulte d’une prise de conscience du monde qui nous entoure et des problèmes qui lui sont liés; ici il s’agit des problèmes de l’eau et de l’environnement. Sachant que cette prise de conscience de l'environnement est basée sur le développement d'une relation harmonieuse entre les informations, les connaissances, et les raisonnements /modes de pensée mis en œuvre par des personnes en rapport avec l’environnement avec lequel elles interagissent dans la pratique quotidienne. La définition adoptée à l'échelle internationale à ce sujet et la plus couramment admise est: "L’éducation relative à l’environnement est conçue comme un processus permanent dans lequel les individus et la collectivité prennent conscience de leur environnement et acquièrent les connaissances, les valeurs, les compétences, l’expérience et aussi la volonté qui leur permettront d’agir, individuellement et collectivement, pour résoudre les problèmes actuels et futurs de l’environnement. " (UNESCO-PNUE, 1988)
Il y a donc une sensibilisation initiale, qui nécessite ensuite l’acquisition de certaines connaissances autour de la question de l’eau et de l’environnement. Cela incite naturellement à s’intéresser à l’acquisition de valeurs sociales et culturelles, ainsi que des compétences nécessaires pour prendre en compte toutes les dimensions des problèmes identifiés sur le terrain. Ce qui permet de percevoir les problématiques posées en terme, cette fois-ci, de développement durable dans un milieu donné en rapport avec une politique globale qui prend en considération en premier lieu les intérêts et les aspirations des citoyens à une vie meilleure.
Précisons aussi que l'E/S E cible tous les citoyens, quels que soient leurs âges, leurs origines ou leurs fonctions en ville comme à la campagne. Elle est formelle ou informelle ; elle ne cherche pas à former des élites et sa démarche ne crée en aucun cas l'exclusion, mais, bien au contraire, elle s'enrichit de la diversité.
En pratique, qu’en est-il de la campagne de sensibilisation parmi les élèves?
Depuis sa fondation, ACME /Maroc, notamment par le biais du groupe de travail de Sidi Slimane, a conçu un programme local de sensibilisation dans le cadre des établissements scolaires du primaire comme du secondaire, pour contribuer à ouvrir l’éducation sur l’environnement sur un large espace de communication. C’est dans cette perspective que ce Groupe de travail a ciblé les établissements scolaires à l’intérieur de la ville ( Alkods, Al hadata, Omar B.ElKhattab entre autres) comme à la campagne (Laabiat ,Dar belAmri, zhana,… ) pour toucher ainsi plus de 800 élèves des deux sexes au cours des années scolaires 2007 à 2009. Chiffres dérisoires doit –on remarquer, comparés au nombre des inscrits à Sidi Slimane et ses environs, tous niveaux confondus. Seulement l’action était conditionnée par les besoins des directeurs des établissements scolaires en termes pédagogiques ou en termes de programmation et organisation des temps d'enseignement, autrement dit, le choix n’émane pas du groupe de travail mais de ceux qui voient dans l’action associative l’opportunité d’introduire une didactique appropriée à la sensibilisation autour du problème de l’eau dans les établissements scolaires en utilisant l’image (films ; diapos ; affiches et pancartes ) comme support pédagogique à côté des autres styles didactiques .
Le nouveau style, bien qu’attirant pour les élèves du primaire en particulier, ne va pas sans poser de problèmes. Ne demande-t-il pas de grandes salles pouvant accueillir au moins 80 élèves (pourvues d’électricité et de sonorisation ou de TV et pouvant devenir obscures pour les projections et autres présentations). Les dix campagnes de sensibilisation qui ont été menées à Sidi Slimane et ses environs ont demandé un grand effort de la part des encadrants comme de la part des administrateurs pour aboutir. La réussite était donc relative bien que la participation des élèves ait été notable (prise de parole, réponses adéquates, propositions pertinentes, et même des questions qui méritent plus de précisions dépassant souvent le niveau de la majorité des élèves).
Le débat sur la question est ouvert sur le social commençant par la famille où la pratique et comportements doivent changer pour la protection de l’eau et de l’environnement.
Comme évaluation, on peut d’ores et déjà parler d’une initiative de sensibilisation parmi les élèves pour toucher les plus grands malgré quelques difficultés techniques surmontables sans aucun doute.
Ce qui est sûr c’est qu’ACME Maroc, par le biais d'abord du Groupe de Travail de Sidi Slimane, a lancé le message au sein des générations montantes par les moyens de bord dsiponibles.
C’est une responsabilisation collective qui est ciblée à travers les établissements scolaires ce qui demande un suivi pour évaluer l’incidence de la sensibilisation sur les premières cellules sociales touchées.
Se basant sur l’expérience vécue, le Groupe de Travail de Sidi Slimane se propose de lancer un programme de sensibilisation au sein des établissements scolaires repartis comme suit :
- 10 établissements primaires
- 6 établissements secondaires (collèges et lycées).
Prévoyant de toucher au moins 1.000 élèves dans les milieux urbain et rural le GT de Sidi Slimane compte rendre visite aux établissements ciblés par la campagne de sensibilisation menée en 2008 en vue de réaliser le suivi de l’incidence de cette campagne sur les élèves et leur entourage éventuellement. Pour ce faire le GT de Sidi Slimane a fait appel à la coopération et aux prérogatives de l’Académie Régionale du Gharb Chrarda Beni Hsen en vue de signer un accord de partenariat qui régira cette action de sensibilisation dans un cadre institutionnel au profit des établissements scolaires, c'est-à-dire en premier de leurs élèves et encadrants de tous les niveaux.
C’est un pas novateur que compte entreprendre ACME-Maroc localement en vue de la sensibilisation aux questions de l’eau et de l’environnement, anticipant en cela les attentes d’une éventuelle demande qui viendrait des établissements scolaires et de leurs directeurs, soucieux de diversifier l’activité pédagogique et culturelle, chacun à son niveau, abstraction faite de tout esprit de concurrence fondé sur des considérations autres que éducatives.
ACME-Maroc entend par là aussi surmonter les problèmes techniques et logistiques enregistrés au cours des expériences précédentes ( salles de projection , data show, sonorisation, etc... ); c’est pourquoi elle espère que la signature du projet de partenariat avec l’Académie Régionale du Gharb Chrarda Beni Hsen puisse intervenir le plus tôt possible pour donner le coup d’envoi à cette nouvelle action qui prendra de la sorte un caractère bilatéral, nécessairement plus fécond et plus durable.
Un tel projet est, au demeurant, appelé rapidement à être initié dans d'autres régions du pays, entre différents groupes techniques locaux d'ACME-Maroc et des Académies régionales, ceci dans la perspective d'un partenariat porté à l'échelle nationale, par les instances centrales de notre association et le Ministère de l'Education nationale.
Éducation et sensibilisation à l'environnement (ESE)
Il est généralement admis que, initialement, l’éducation relative à l’environnement résulte d’une prise de conscience du monde qui nous entoure et des problèmes qui lui sont liés; ici il s’agit des problèmes de l’eau et de l’environnement. Sachant que cette prise de conscience de l'environnement est basée sur le développement d'une relation harmonieuse entre les informations, les connaissances, et les raisonnements /modes de pensée mis en œuvre par des personnes en rapport avec l’environnement avec lequel elles interagissent dans la pratique quotidienne. La définition adoptée à l'échelle internationale à ce sujet et la plus couramment admise est: "L’éducation relative à l’environnement est conçue comme un processus permanent dans lequel les individus et la collectivité prennent conscience de leur environnement et acquièrent les connaissances, les valeurs, les compétences, l’expérience et aussi la volonté qui leur permettront d’agir, individuellement et collectivement, pour résoudre les problèmes actuels et futurs de l’environnement. " (UNESCO-PNUE, 1988)
Il y a donc une sensibilisation initiale, qui nécessite ensuite l’acquisition de certaines connaissances autour de la question de l’eau et de l’environnement. Cela incite naturellement à s’intéresser à l’acquisition de valeurs sociales et culturelles, ainsi que des compétences nécessaires pour prendre en compte toutes les dimensions des problèmes identifiés sur le terrain. Ce qui permet de percevoir les problématiques posées en terme, cette fois-ci, de développement durable dans un milieu donné en rapport avec une politique globale qui prend en considération en premier lieu les intérêts et les aspirations des citoyens à une vie meilleure.
Précisons aussi que l'E/S E cible tous les citoyens, quels que soient leurs âges, leurs origines ou leurs fonctions en ville comme à la campagne. Elle est formelle ou informelle ; elle ne cherche pas à former des élites et sa démarche ne crée en aucun cas l'exclusion, mais, bien au contraire, elle s'enrichit de la diversité.
En pratique, qu’en est-il de la campagne de sensibilisation parmi les élèves?
Depuis sa fondation, ACME /Maroc, notamment par le biais du groupe de travail de Sidi Slimane, a conçu un programme local de sensibilisation dans le cadre des établissements scolaires du primaire comme du secondaire, pour contribuer à ouvrir l’éducation sur l’environnement sur un large espace de communication. C’est dans cette perspective que ce Groupe de travail a ciblé les établissements scolaires à l’intérieur de la ville ( Alkods, Al hadata, Omar B.ElKhattab entre autres) comme à la campagne (Laabiat ,Dar belAmri, zhana,… ) pour toucher ainsi plus de 800 élèves des deux sexes au cours des années scolaires 2007 à 2009. Chiffres dérisoires doit –on remarquer, comparés au nombre des inscrits à Sidi Slimane et ses environs, tous niveaux confondus. Seulement l’action était conditionnée par les besoins des directeurs des établissements scolaires en termes pédagogiques ou en termes de programmation et organisation des temps d'enseignement, autrement dit, le choix n’émane pas du groupe de travail mais de ceux qui voient dans l’action associative l’opportunité d’introduire une didactique appropriée à la sensibilisation autour du problème de l’eau dans les établissements scolaires en utilisant l’image (films ; diapos ; affiches et pancartes ) comme support pédagogique à côté des autres styles didactiques .
Le nouveau style, bien qu’attirant pour les élèves du primaire en particulier, ne va pas sans poser de problèmes. Ne demande-t-il pas de grandes salles pouvant accueillir au moins 80 élèves (pourvues d’électricité et de sonorisation ou de TV et pouvant devenir obscures pour les projections et autres présentations). Les dix campagnes de sensibilisation qui ont été menées à Sidi Slimane et ses environs ont demandé un grand effort de la part des encadrants comme de la part des administrateurs pour aboutir. La réussite était donc relative bien que la participation des élèves ait été notable (prise de parole, réponses adéquates, propositions pertinentes, et même des questions qui méritent plus de précisions dépassant souvent le niveau de la majorité des élèves).
Le débat sur la question est ouvert sur le social commençant par la famille où la pratique et comportements doivent changer pour la protection de l’eau et de l’environnement.
Comme évaluation, on peut d’ores et déjà parler d’une initiative de sensibilisation parmi les élèves pour toucher les plus grands malgré quelques difficultés techniques surmontables sans aucun doute.
Ce qui est sûr c’est qu’ACME Maroc, par le biais d'abord du Groupe de Travail de Sidi Slimane, a lancé le message au sein des générations montantes par les moyens de bord dsiponibles.
C’est une responsabilisation collective qui est ciblée à travers les établissements scolaires ce qui demande un suivi pour évaluer l’incidence de la sensibilisation sur les premières cellules sociales touchées.
Se basant sur l’expérience vécue, le Groupe de Travail de Sidi Slimane se propose de lancer un programme de sensibilisation au sein des établissements scolaires repartis comme suit :
- 10 établissements primaires
- 6 établissements secondaires (collèges et lycées).
Prévoyant de toucher au moins 1.000 élèves dans les milieux urbain et rural le GT de Sidi Slimane compte rendre visite aux établissements ciblés par la campagne de sensibilisation menée en 2008 en vue de réaliser le suivi de l’incidence de cette campagne sur les élèves et leur entourage éventuellement. Pour ce faire le GT de Sidi Slimane a fait appel à la coopération et aux prérogatives de l’Académie Régionale du Gharb Chrarda Beni Hsen en vue de signer un accord de partenariat qui régira cette action de sensibilisation dans un cadre institutionnel au profit des établissements scolaires, c'est-à-dire en premier de leurs élèves et encadrants de tous les niveaux.
C’est un pas novateur que compte entreprendre ACME-Maroc localement en vue de la sensibilisation aux questions de l’eau et de l’environnement, anticipant en cela les attentes d’une éventuelle demande qui viendrait des établissements scolaires et de leurs directeurs, soucieux de diversifier l’activité pédagogique et culturelle, chacun à son niveau, abstraction faite de tout esprit de concurrence fondé sur des considérations autres que éducatives.
ACME-Maroc entend par là aussi surmonter les problèmes techniques et logistiques enregistrés au cours des expériences précédentes ( salles de projection , data show, sonorisation, etc... ); c’est pourquoi elle espère que la signature du projet de partenariat avec l’Académie Régionale du Gharb Chrarda Beni Hsen puisse intervenir le plus tôt possible pour donner le coup d’envoi à cette nouvelle action qui prendra de la sorte un caractère bilatéral, nécessairement plus fécond et plus durable.
Un tel projet est, au demeurant, appelé rapidement à être initié dans d'autres régions du pays, entre différents groupes techniques locaux d'ACME-Maroc et des Académies régionales, ceci dans la perspective d'un partenariat porté à l'échelle nationale, par les instances centrales de notre association et le Ministère de l'Education nationale.