
AFP 22.06.06 | 18h30
Le manque d'eau potable dans les mégapoles des pays en développement est devenu le thème dominant du 3e Forum Mondial Urbain de l'Onu qui se déroule cette semaine à Vancouver, dans l'Ouest canadien.
D'autres considérations d'importance pour l'avenir des villes, comme leur croissance démographique ou leur santé économique et financière, ont du coup été relégués au second plan dans les discussions officielles du forum.
L'eau polluée est en cause dans le tiers des maladies connues dans le monde, elle freine le développement économique, dégrade l'environnement et est source de conflits locaux et régionaux, ont insisté plusieurs des experts réunis depuis lundi dans la métropole de la côte canadienne du Pacifique.
Les habitants des bidonvilles sont ceux qui souffrent le plus de la pollution de l'eau, même si elle transporte des infections partout sur la planète, ont-ils souligné.
"Tout le monde en paie le prix, pas juste les pauvres des villes", a déclaré Boniface Gondwe, animateur d'une table ronde sur la question.
60% des habitants de la planète habiteront en ville en 2020, contre 50% actuellement, et le plus inquiétant est que 38% de la croissance démographique urbaine actuelle a lieu dans des bidonvilles privés d'eau et de tout-à-l'égoût, indique un rapport des Nations unies publié en début de semaine.
Officiellement, 95% des villes de la planète offrent de l'eau à leurs habitants, mais "ce chiffre est trompeur", selon Eduardo Moreno, chef de l'obervatoire urbain de l'Onu-Habitat, puisque, dans les faits, seulement 37% des Africains, 70% des Asiatiques et 71% des Latino-Américains ont accès à l'eau potable.
Le manque d'eau potable dans les mégapoles des pays en développement est devenu le thème dominant du 3e Forum Mondial Urbain de l'Onu qui se déroule cette semaine à Vancouver, dans l'Ouest canadien.
D'autres considérations d'importance pour l'avenir des villes, comme leur croissance démographique ou leur santé économique et financière, ont du coup été relégués au second plan dans les discussions officielles du forum.
L'eau polluée est en cause dans le tiers des maladies connues dans le monde, elle freine le développement économique, dégrade l'environnement et est source de conflits locaux et régionaux, ont insisté plusieurs des experts réunis depuis lundi dans la métropole de la côte canadienne du Pacifique.
Les habitants des bidonvilles sont ceux qui souffrent le plus de la pollution de l'eau, même si elle transporte des infections partout sur la planète, ont-ils souligné.
"Tout le monde en paie le prix, pas juste les pauvres des villes", a déclaré Boniface Gondwe, animateur d'une table ronde sur la question.
60% des habitants de la planète habiteront en ville en 2020, contre 50% actuellement, et le plus inquiétant est que 38% de la croissance démographique urbaine actuelle a lieu dans des bidonvilles privés d'eau et de tout-à-l'égoût, indique un rapport des Nations unies publié en début de semaine.
Officiellement, 95% des villes de la planète offrent de l'eau à leurs habitants, mais "ce chiffre est trompeur", selon Eduardo Moreno, chef de l'obervatoire urbain de l'Onu-Habitat, puisque, dans les faits, seulement 37% des Africains, 70% des Asiatiques et 71% des Latino-Américains ont accès à l'eau potable.